La Graufesenque

sous la forme d’une colonne historiée. Aux extrémités de l’Empire romain, en Roumanie, à Adamclisi, un trophée fut élevé à la gloire des légions qui gagnèrent en ce lieu une importante bataille, tandis qu’en France, les potiers de l’atelier de la Graufesenque réalisaient une série de sigillées représentant le suicide de Décébale, le dernier roi de la Dacie indépendante. Comment un tel royaume a-t-il pu ébranler les assises du pouvoir romain dans les Balkans ? Autrement dit, quels ont été les facteurs

métalliques permet aux grecs antiques d'améliorer les techniques de décor. La technique est reprise dans le monde romain puis gallo-romain, notamment avec la technique de la terra sigillatadont un des centres principaux de production est le site de La Graufesenque. Voir aussi : Céramique grecque antique Voir aussi : Céramique sigillée romaine Mais c'est la découverte du décor vitrifié (à base d'eau, de silice et de colorants), déjà employée dans l’Empire byzantin et en terre d’Islam, qui permet au Xe siècle

féminin) : c’est le texte gaulois le plus long qu’on ait (soixantaine de lignes) mais difficile d’accès et de compréhension (manque de mots). L’intérêt de ces plombs est de nous montrer que l’écriture était beaucoup utilisée chez les gaulois. La Graufesenque (Aveyron) : depuis toujours est un centre de poterie, dans l’antiquité on en a fait jusque début 20ème siècle. Cette activité s’est développée puisqu’il y avait beaucoup d’argile, d’eau et du bois (beaucoup de forêts à proximité). Les potiers gaulois

Aquitaine, dans la vallée du Rhône et de la Saône et même dans celle de la Moselle est telle qu’elle concurrence les vins italiens. Des artisans italiens installés en Gaule créent une industrie de la céramique sigillée prospère (par exemple à La Graufesenque). L’artisanat gaulois produit aussi en abondance des objets en bois, des vêtements de laine et exporte vers les grands centres de consommation en Italie, sur le Rhin et le haut Danube22. Les échanges ne se limitent pas aux biens matériels : à côté

rares. Un exemplaire porte une marque de potier : il s'agit d'un fond de coupe (Drag. 46), datée des règnes de Trajan ou d'Hadrien (fig. 17). M"e Mayet lit ERNI(VS) ou ERISI(VS) et attribue à ce tesson une origine sud-gallique, l'atelier de la Graufesenque excepté27. La poterie commune se caractérise par son abondance et la fixité de ses formes, certaines restant inchangées jusqu'au 111e, IVe, parfois même jusqu'au Ve siècle. Durant le Haut-Empire, les cuissons réductrices sont les plus nombreuses

des vignes en Aquitaine, dans la vallée du Rhône et de la Saône et même en Moselle est telle qu’elle concurrence les vins italiens. Des artisans italiens installés en Gaule créent une industrie de la céramique sigillée prospère (par exemple à La Graufesenque). L’artisanat gaulois produit aussi en abondance des objets en bois, des vêtements de laine et exporte vers les grands centres de consommation en Italie, sur le Rhin et le haut Danube[17]. Les échanges ne se limitent pas aux biens matériels :

des vignes en Aquitaine, dans la vallée du Rhône et de la Saône et même en Moselle est telle qu’elle concurrence les vins italiens. Des artisans italiens installés en Gaule créent une industrie de la céramique sigillée prospère (par exemple à La Graufesenque). L’artisanat gaulois produit aussi en abondance des objets en bois, des vêtements de laine et exporte vers les grands centres de consommation en Italie, sur le Rhin et le haut Danube[22]. Les échanges ne se limitent pas aux biens matériels

Aquitaine, dans la vallée du Rhône et de la Saône et même dans celle de la Moselle est telle qu’elle concurrence les vins italiens. Des artisans italiens installés en Gaule créent une industrie de la céramique sigillée prospère (par exemple à La Graufesenque). L’artisanat gaulois produit aussi en abondance des objets en bois, des vêtements de laine et exporte vers les grands centres de consommation en Italie, sur le Rhin et le haut Danube[22]. Les échanges ne se limitent pas aux biens matériels :