La Harangue De Janotus

son Urine et quand il vole les cloches de notre Dame pour les mettre à sa jument. La Sorbone décide d’envoyer mettre Janotus de Barnardo afin de le persuader de rendre les cloches. Au moment ou Janotus s’apprette à faire sa harangue Gargantua a déjà rendu les cloches. Ce qui veut dire qu’il n’a plus aucun objectif et son discours devient un discours inutile. Donc comment cette harangue permet de redéfinir le comique Rabelaisien. I Un discours sérieux a) Le vocabulaire de l’argumentation Les liens

Introduction : Nous allons étudier un passage de l’œuvre de Rabelais Gargantua qui forme le chapitre XIX. Ce chapitre s’intitule La harangue de maistre Janotus de Bragmardo faicte à Gargantua pour recouvrer les cloches. Ce passage se situe après que Gargantua eut « emprunté » les cloches de Notre-Dame. Comme son titre l’indique nous avons à faire à une harangue, livrée dans son intégralité dans un chapitre qui lui est spécialement dédié. Elle est formulée par un émissaire devant des auditeurs disposés

analyse linéaire Ligne du titre : le maître sophiste est d’emblée ridicule car en effet ce maître s’appelle Janotus de Bragmardo or Bragmardo est une allusion évidente avec le mot braquemart qui signifie l’épée mais aussi un membre viril . Ligne 1 à 2 : les premières lignes sont la description de Janotus , il est tondu les cheveux ras comme César et porte un capuchon à l'antique (ligne 1 ) Cela donne un aspect plutôt fortuné et soigné du sophiste . Il est décrit ligne 2 comme une personne grosse

(c’est l’action qui crée le rire) : la jument abat une forêt entière en voulant éloigner les mouches (comique lié au gigantisme de Gargantua) au chapitre XVI. • Comique de ……………………………………… (c’est un personnage qui crée le rire par son tempérament) : Janotus de Braquemardo (notons le comique du nom lui-même, qui renvoie au sexe masculin) est censé être un érudit mais son discours est ridicule et il semble surtout intéressé puisqu’il se fait payer à la fois par Gargantua (« il emporta son drap en tapinois

Chapitre XVIII : la harangue de maître Janotus - En quoi ce texte propose-t-il une satire des ecclésiastiques ? I- Vulgarité du personnage Le personnage de maître Janotus est vulgaire à cause de son éducation. Son impolitesse se manifeste à plusieurs endroits : « bien l’bonjour » + pas de préambule + familiarité + impératifs + jurons Le personnage est grossier de caractère : il est malhonnête (l.24 : dîner + l.30 : propose des indulgences) De plus, il projette sa malhonnêteté sur

les accrocher au cou de sa jument. Le doyen de la Sorbonne, Janotus de Braquemardo, est envoyé par la Sorbonne pour tenter de le convaincre de rendre les cloches à la ville. Ce maître de la Sorbonne déclame sa harangue, qui est une caricature visant à se moquer de la Sorbonne et de leur manque de connaissance en l'art oratoire, à Gargantua, qui avant le discours fait rendre les cloches (sans le dire à Janotus). A la fin de cette harangue surtout constituée de quinte de toux et de fautes de latin,

typiques de la farce- Les personnages de farce sont simples, il n'y a pas de complexité de caractère, pas de complexité psychologique. C'est le cas des prêtres dans G qui sont tous caractérisés par une tendance à la boisson. Janotus est un mauvais moine caricatural (parler de sa harangue qui montre tous ses défauts). Les enseignants sophistes sont caricaturaux également par leur inutilité et manque de réflexion. De même portrait caricatural des moines qui sont qualifiés de "mâche-merdes" au chap. 40.-

« La Harangue de Janotus de Bragmardo» de Rabelais (1535)Introduction : 1- Présentation de l’œuvre :Gargantua (qui fait partie d’une trilogie : Gargantua , Pantagruel, le Tiers livre), publié en 1535 par Francois Rabelais, est une œuvre qui marque la transition entre les préceptes du moyen ages et l’approche humaniste du monde. En 1535, on est en pleine période de l'humanisme mais on est aussi à la fin de la Renaissance. Cette œuvre s’inscrit dans le parcours

qui en appelle à la Sorbonne. Le vol des cloches révèle les désordres de la société. Chapitre 18 : Gargantua rend les cloches à l'insu de Janotus, le théologien chargé de négocier avec le géant. On fait boire le sophiste pour se réserver le plaisir de l'entendre discourir sur rien . Chapitre 19 : Du mauvais usage du vin : Janotus ivre se lance dans une harangue grotesque qui obéit pourtant à la rhétorique traditionnelle, syllogisme, période oratoire solidement construite mais il s'agit d'une caricature

avec un bâton de croix, récit épique comme un héros de la mythologie, utilisation d’un vocabulaire technique. Alors que les autres moines récitent des psaumes. La comparaison de ces deux mondes crée un comique.Dans le chapitre 19, Janotus de Bragmardo prononce une harangue remplie d’arguments décousus et d’exemple inapproprié sans cohérence ayant pour objectif de récupérée les cloches de notre dame qui ont déjà été rendue. Ce discours est donc totalement inutile se qui crée un trait d’ironie.Dans le