La Hiérarchie Féodo Vassalique

caractéristiques de cette période puisque les seigneurs acquerront une puissance contre laquelle le roi aura du mal à rivaliser, en vue d’imposer son pouvoir. Dès lors, en Occident, le pouvoir seigneurial, grandissant suite à la multiplication des liens vassaliques liés aux concessions de fiefs au sein des principautés territoriales, affaiblit le pouvoir royal. Celui-ci, bien que quasi-nul notamment à cause des invasions normandes, reste tout de même dans les esprits. Mais les rois qui apparaissent comme de

Histoire des institutions Chapitre 1 : La société féodo-féodale. Introduction générale. Définitions. Du verbe instituer : établir/disposer. Apparu vers 1190 pour désigner une chose établie à long terme. Définition par critère de distinctions : juriste Duxx Maurice Maurious. « Les constitutions sont des institutions créées par la coutume, pouvant prendre plusieurs formes. » Cela peut être un moyen de la technique juridique. C'est-à-dire un instrument juridique au service

Suger, abbé de Saint-Denis La Geste de Louis VI : La théorie de mouvance des fiefs établit par Suger est issu d’un constat d’affaiblissement du lien personnel dans le lien féodo-vassalique. C’est pourquoi il affirma que le roi de France reste le suzerain suprême de tous les seigneurs du royaume parce que tous les fiefs procèdent du royaume. Le texte que nous avons a commenté est un extrait du chapitre III du livre de Suger abbé de Saint-Denis intitulé La Geste de Louis VI . Louis VI qui fut

s'organise et se dote d'une véritable hiérarchie. Les évêques prennent l'habitude de se rencontrer dans des conciles. Les peuples barbares qui pénètrent en gaulle sont peu à peu christianisés à l'exception des francs, pour lesquels il faudra attendre le baptême de Clovis. Beaucoup d'entre eux ne sont pas véritablement chrétien : ils sont arianistes, c'est-à-dire que seul le père est dieu et le christ n'est pas l'égal du père et ils ne reconnaissent pas la hiérarchie ecclésiastique. Pour les francs

par l'inexistence de tout principe premier, d'unicité et de commandement, l’anarchie revendique l'absence de hiérarchie entre les hommes qui ne doivent se trouver sous la domination d'aucun autre. Ainsi l’anarchie est considérée comme le « désordre sociale ». Au contraire, la féodalité est une forme d’organisation de la société marquée par le lien vassalique qui à l’époque des Carolingiens est le moyen de tisser un lien de fidélité avec les puissants. La féodalité

leur subordonnés. Les officiers palatins (attachés au palais) sont très nombreux ils ont des fonctions domestiques et publiques mais statutairement ce ne sont pas des agents publics mais bien des auxiliaires personnels du roi. Au sommet de la hiérarchie on trouve le maire du palais chargé de surveiller les serviteurs du roi et ils vont progressivement parvenir à exercer des fonctions politiques et à obtenir que leur charge devienne héréditaire. Ils construisent donc par là un modelé alternatif

s’est considérablement enrichie grâce aux donations des fidèles et possède un très important patrimoine foncier. Elle jouit enfin d’un énorme prestige intellectuel ; elle a su garder l’essentiel de la culture romaine, on ne trouve guère que dans la hiérarchie de l’Eglise les intellectuels et les lettrés. On y trouve les meilleurs conseillers du roi. 2- Le statut des clercs - Ils sont dispensés du service militaire en vertu de la règle évangélique : « tu ne tueras point ». - Ils bénéficient

social= se scinde en 2 éléments= 1er=de puissants personnages, les seigneurs exercent des droits sur des terres et paysans (rapports de domination) 2e=Ces seigneurs sont intégrés dans une hiérarchie qui fait naitre entre eux des obligations réciproques (rapport d’organisation des élites)=relations féodaux-vassaliques * Politique=le pouvoir est exercé par les seigneurs dans des cadres territoriaux limités, les seigneuries (transformation des comtes en seigneurs) et ont accaparé l’autorité publique

faut placer le roi au sein de ce système et comprendre comment il interagit avec les autres pouvoirs. I) L'avènement de l'institution royale Tout d'abord, la societé féodale est un système de relations entre les hommes qui repose sur le contrat vassalique et le fief. C’est de fait un système hiérarchisé de dépendances et d’obligations réciproques : celle de sécurité pour le seigneur (suzerain) et celle de service pour le vassal, le tout au sein du fief (terres, châteaux, droits, revenus remis au

carrière comme évêque de Reims jusqu’à sa mort. Jean de Salisbury, érudit de l’antiquité, expose ses théories dans un ouvrage, Polycratius, paru en 1156. A cette époque, le roi souverain voyait son autorité décroitre au profit des relations féodo-vassaliques. Le pouvoir central était affaiblit, et le pouvoir souverain était transféré vers les fiefs. L’auto-administration de ces fiefs faisaient que l’autorité et le rôle du roi souverain était reléguée au second plan. Cependant, ce système va commencer