La Jeune Belgique

1) Une littérature autonome doit fixer ses propres règles et valeurs. Pour la jeune Belgique, la littérature joue un rôle de cohésion et se doit de promouvoir des valeurs auxquelles les citoyens belges croient et adhèrent, notamment la stabilité, l’honnêteté, le bon sens et le souci du travail. Le roman historique, à la mode au début du 19ème siècle avec Walter Scott, est un genre prolifique en Belgique car il permet de valoriser le mythe nordique et l’identité belge. Moins structurée que

réalisme et le symbolisme qu’a tenté d'exprimer Rodenbach dans ce roman. La jeune Belgique, revue littéraire et artistique, ira jus’à comparer Bruges-la-Morte à un infâme Plum pudding auquel on peut y mettre feu sans aucun remords. Pouvons-nous dès lors envoyer balader ce roman d’un revers de main ou justement, devons-nous le prendre avec toute son originalité et sa complexité ? Devons-nous donner raison à la Jeune Belgique affirmant que le roman n’est qu’une simple esquisse branlante du symbolisme 

Verhaeren : biographie Verhaeren est né à Saint-Amand (Saint-Amands en Belgique), au bord de l'Escaut, dans une famille aisée où on parlait le français, tandis qu'au village et à l'école régnait le flamand. Il fréquenta d'abord l'internat francophone Sainte-Barbe, tenu par des jésuites à Gand, puis il étudia le droit dans la vieille université de Louvain. C'est là qu'il rencontra le cercle des écrivains qui animaient La Jeune Belgique et il publia en 1879 les premiers articles de son cru dans des revues

belge, la Belgique a connu un penchement naturel sur les grandes figures du mouvement littéraire de l’époque .La constitution d’une littérature nationale sans le recours aux littératures étrangères correspond aux vœux politiques qui y voient une affirmation d’existence de cette entité belge un peu minimalisée par l’Europe de l’époque. Dés 1880, un mouvement littéraire s’est déclenché, autour des pionnier de la littérature belge .Max Waller qui a fondé ainsi La jeune Belgique, Albert

Émile Adolphe Gustave Verhaeren, né à Saint-Amand dans la province d'Anvers, Belgique, le 21 mai 1855 et mort à Rouen le 27 novembre 1916, est un poète belge flamand, d'expression française. Dans ses poèmes influencés par le symbolisme, où il pratique le vers libre, sa conscience sociale lui fait évoquer les grandes villes dont il parle avec lyrisme sur un ton d'une grande musicalité. Il a su traduire dans son œuvre la beauté de l'effort humain. |Sommaire

pratiquées. Et, officiellement, comme on le sait en France, on ne pratique qu’une seule langue : à savoir le français. Bien sûr, on tolère quelques dialectes anciens comme le corse, l’alsace. Aucun autre pays, apparemment, ne tolère une seule langue : la Belgique est un pays trilingue, l’Allemagne parle aussi plusieurs lingues. On est dans des pays adstrats linguistiques. L’identité française peut se rattacher à un Etat, tandis que l’identité francophone, bien au contraire, ne peut pas se rattacher à un seul

un fonctionnaire au ministère de l’intérieur, son grand-père est l’un des fondateurs de la Belgique et son grand-oncle est le créateur de la brasserie Rodenbach. Il fit de brillante étude à la faculté de droit de l’université de Gand puis à Paris où il devient le collaborateur de l’avocat Edmond Picard. Il commença à la même époque à créer ses premiers poèmes dans la revue l’Illustration Européenne de Belgique et son premier recueil Le Foyer et Les Champs. Durant son premier séjour à Paris, il fit

de la Belgique ; son grand-oncle a créé la brasserie Rodenbach (marque actuelle de bière rouge), par sa grand-mère paternelle, il descend du poète romantique allemand Christoph Martin Wieland. Georges Rodenbach passe son enfance à Gand où sa famille s'installe en 1855. Il fait de brillantes études au collège Sainte-Barbe, où il se lie avec Émile Verhaeren, et à la faculté de droit de l'université de Gand. Il est ensuite envoyé par son père à Paris, pour parfaire ces études, mais le jeune homme y

Francophonies du nord I Belgique et Europe de l’est. La diversité des langages dans une même langue est essentielle. Or ces auteurs franco ont à faire à cette diversité qui est aussi liée aux usages (médiatique, pédagogiques, politiques, sociaux etc.).A cela s’allie la diversité géographique et historique. Il y a les climats du nord (importance dans sa relation à une société, écriture) et les climats du sud. Il y a la question de légitimité qui est posée implicitement; reliée à la France. On

imprimés mais les éditeurs refusent de les mettre en vente, par crainte de poursuites judiciaires. Si son œuvre compte parmi les plus fascinantes du XIXe siècle, c’est aussi pour cela : on a longtemps su très peu de choses sur son auteur, mort très jeune, à vingt-quatre ans, sans avoir connu le succès de son vivant. Sa vie a donc donné lieu à de nombreuses conjectures/interrogations, en particulier chez les surréalistes, qui essayèrent notamment de trouver des éléments biographiques dans ses poèmes