La Laideur Dans Une Charogne

laisse présager une opposition, entre d’une part la beauté, la grandeur la fragilisé, l’élégance, la femme symbolisée par « les fleurs ». Et d’autre part le « Mal », le vice, la débauche, les péchés et la laideur. Ce titre pouvant aussi signifier la création de beauté par le mal, par la laideur. Cette ambiguïté et opposition constitue alors un fil directeur pour le recueil et les poèmes de Baudelaire. Les Fleurs du Mal présente une progression qui témoigne d’un cheminement du poète. En effet ce

deuxième strophe débute également par “parce que”. L’araignée et l’ortie sont présentées comme des victimes. On peut le voir avec le portrait péjoratif qui leur a été dressé, avec les adjectifs “maudites” (condamnation inéluctable) et “chétives” (laideur qui entraîne la répulsion, le dégoût, la terreur) au vers 5. L’allitération en [r] “noirs êtres rampants” (v.6) les décrit comme des êtres maléfiques et sataniques. Le groupe nominal “tristes captives” (v.7) montre que l’araignée utilise sa toile

ou en la comparant à quelque chose de très beaux. Charles Baudelaire lui dans son poème Une Charogne qui est une parodie de poésie galante liée au thème du carpe diem. Il décrit un animal en décomposition sous toutes les coutures «les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride, d’où sortaient de noirs bataillons des larmes, qui coulaient comme un épais liquide» pour au final extraire la beauté de laideur de l’animal pour dire une femme qu’il l’aime. Il y a aussi beaucoup plus facile et rapide comme

modèle traditionnel proposé par l’école parnasienne (beauté qui repose sur la perfection formelle), mais sur des critères tels que le bizarre et le monstrueux. Baudelaire cherche donc paradoxalement à dégager la beauté de la laideur (il y parviendra dans le poème Une charogne). L’Hymne à la beauté éclaire à la fois la personnalité de l’auteur et le caractère de son oeuvre. Il met l’accnt sur l’ambiguïté du tempérament Baudelairien où sadisme et masochime sont mêlés. Il dévoile enfin l’aspect satanique

cherche à choquer, à provoquer, parce que le style qu’il adapte est une manifestation de la modernité. Ensuite, il utilise l’oxymore « carcasse superbe » dans le poème « Une charogne ». En effet, l’utilisation de ce procédé d’écriture permet de donner un contraste et cette dualité amène à voir une certaine beauté dans la laideur, ce qui fait provoquer. Bref, Baudelaire crée une rupture avec les formes traditionnelles de poèmes et cette nouveauté amène à voir une beauté provocante. Finalement, Baudelaire

Cette dernière a pour but de transformer ou sublimer la banalité en quelque chose de majestueux. La poésie peut aussi bien célébrer la beauté du monde que souligner sa laideur grâce à son pouvoir évocateur. A titre d’exemple, nous pouvons prendre la célèbre citation de Baudelaire qui décrie cette dernière ; « Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or ». En effet, Baudelaire aussi bien que Rimbaud était des alchimistes

désigné par la périphrase du vers 16 : " les rois de l'azur ", autant lorsqu'il se pose il paraît ridicule : - les " ailes " du vers 7 qualifiés des deux épithètes " grandes " et " blanches " ? " les avirons (vers 8) ; - la beauté du vers 10 ? la laideur du vers 10 ; - du vol royal (vers 3), on passe au boitement de l'infirme (vers 12). Ces oppositions sont soulignées par des antithèses : - " roi " (vers 6) ? " maladroit " et " honteux " (vers 6) ; - le " voyageur ailé " (vers 9) ? "gauche " et "

questionnement, mais plus de réponses. Redéfinition du poétique.Réinvention de l'idée de beau. En rupture avec tout ce qui précède, qui est l'idéal du « Placere », le beau est se qui devait plaire aux lecteurs.La charogne, les fleurs du mal. Sujet anti-poétique, il invente une esthétique de la laideur, une esthétique du bizarre, une esthétique de la transgression. Le beau est dissocié du bien qui était lié depuis Platon.Il y a quelque chose de beau dans le mal (les fleurs du mal)Dans le spleen de Paris

est présent par tout dans le receuil des Fleurs du Mal car Charles Baudelaire utilise beaucoups l'esthétique dans ses poèmes . Par exemple "Une charogne" , "Le Beu Navire" ou "Hymne de la Beauté" Baudelaire cherche à détacher la poésie de la morale , il tente de tisser des liens entre le mal et la beauté . Le poète cherche donc a faire resortire de la laideur , la beauté . C comme Chat Charles Baudelaire accorde une grande importance aux chats , puisqu'il a écrit quatres poèmes dont le titre se

selon certains , et la trainer dans la boue , selon d’autres . En écrivant en 1857 , le recueil « les fleurs du mal » , Baudelaire plonge sa plume dans la fange pour en tirer une étonnante forme de beauté , autrement dit , il mêle la beauté à la laideur comme il le rappelle si bien dans son épilogue « Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or » . Cependant, la société du second empire jugera que les thèmes abordés sont immoraux et qu’ils font outrage aux bonnes mœurs, on lui reprochera alors