La Laideur Fascination

Une figure féminine associée à la souffrance : « en grand deuil » et « douleur majestueuse » (v 2) ; métaphore de la statue pour suggérer la froideur et la distance. 2 ème MOUVEMENT (= vers 6 à 8) : le ravissement du poète V 6 : Fascination du poète (« moi, je » au vers 6) : L’instant où les deux êtres se croisent, furtif, prend une durée importante/un instant d’éternité avec l’imparfait au vers 6. Sa contemplation semble égarée, presque angoissée et son immobilité est accentuée

journaliste et critique d’art. Il publie des articles dans des revues, ainsi que ses traductions des oeuvres d’Edgar Poe en 1847. Une grande complicité l'unit à cet auteur américain maudit. Ils ont une conception identique de l'art ainsi qu'une fascination commune du mal, ce que Poe appelle le démon de la perversité. Il va traduire et préfacer presque toute l'œuvre de son ami américain. En 1848, Baudelaire participe aux journées révolutionnaires de février et va même jusqu'à monter sur les barricades

pudeur, il ose s’attaquer à des motifs peu conventionnels, comme celui de cette « charogne ». XXIXe poème de la première partie du recueil, intitulée « Spleen et Idéal », il reflète bien cette double tendance du poète à se diriger à la fois vers la fascination mélancolique pour le mal et le laid (le « spleen » ) et à tenter de s’élever plus haut vers une Beauté transcendante, « idéale ». Il décrit un objet horrible, le plus horrible qu’on puisse imaginer peut-être, et pourtant ce poème est un poème d’amour

représentatif est l’italien Le Bernin auquel on doit l’achèvement de la Basilique Saint Pierre de Rome. En littérature, le baroque est caractérisé par -l’excès, le bizarre, la démesure -les métamorphoses, la fuite du temps, l’impermanence, -la fascination pour la mort -le motif du miroir, de l’eau. Auteurs : Viau, Sponde, Corneille avec l’Illusion Comique Peintres : Rembrandt Le classicisme Inséparable du siècle de Louis XIV. Pour mettre en valeur la grandeur de son règne, il se définit

lignes affichant les connaissances pointues de l’auteur sur ce monument classé parmi les merveilles du Japon, on devine la place prépondérante qu’il occupe chez Mizoguchi. Le livre semble bâti sur des antinomies et manichéismes récurrents (beauté / laideur, monde intérieur / monde extérieur…). Ainsi, à ce passage de l’histoire, on constate deux sphères : le monde intérieur de l’auteur et le monde extérieur qui sont indépendants l’un de l’autre mais qui parfois se superposent. Comme rien ne les relie

inadéquation aux bonnes règles de la morale et de la pudeur, il ose s'attaquer à des motifs peu conventionnels, comme celui de cette «charogne». X XIXe poème de Spleen et Idéal,il reflète bien cette double tendance du poète à se diriger à la fois vers la fascination mélancolique pour le mal et le laid et à tenter de s'élever plus haut vers une Beauté transcendante, idéale. Il décrit un objet horrible , le plus horrible qu'on puisse imaginer et pourtant ce poème est un poème d'amour puisqu'il s'adresse à la

clients: "Il existe dans notre société trois hommes, le Prêtre, le Médecin et l'Homme de justice qui ne peuvent estimer le monde... le plus malheureux des trois est l'avoué (...) Nos Etudes sont des égouts qu'on ne peut curer. Les drames humains, leur laideur et leur saleté, aboutissent dans ces bureaux d'enregistrement, dans ces secrétariats des crimes de la société." Il est conscient qu’entre ces deux mondes, il sera toujours au milieu non seulement à cause de son poste mais surtout à cause des valeurs

fer. La beauté classique est inaccessible et le poète entreprend de la détruire : « A celle qui est trop gaie », « La Beauté », « L’Idéal », « La muse malade ». Une certaine fascination du poète pour la laideur ou le bizarre nous amènent aussi à réviser la notion de Beauté et accepter dans une optique déjà moderne que la laideur soit partie prenante dans l’art. B- Victoire du spleen Le poète est vaincu par l’Ennui dans ses formes les plus pathologiques (« Spleen IV»). Malgré

chères : celle de la quête de l'absolue, la souffrance (ces femmes sont comme lui au ban de la société), le paradis perdu (dans l'antique île de Lesbos). le bizarre, la beauté de la laideur ; on retrouve cette thématique dans le titre du recueil : il s'agit d'exprimer la beauté du mal, lié à la laideur. Une fascination donc pour le laid . Il traite également de la misère et la grandeur de l'homme → combat éternel de l'homme sans issue la vie urbaine (qui reflète son état intérieur), ville

absence de végétation, sa laideur, son asphalte, sa lumière artificielle, ses effondrements de pierre, ses pêchés, sa solitude dans les tourbillons humains + temps du progrès et technique avec vapeur et électricité , qu’il définit comme « une diminution progressive de l’âme domination progressive de la matière », une « atrophie de l’esprit ». Autre face (fondée sur dissonance) de la conception baudelairienne de la modernité tout élément négatif est un élément de fascination. Le misérable, décadent