La Liberté D Expression Dans Candide

Le libertinage dans les siècles suivants IV-Oeuvres Libertines Conclusion Introduction Le mot « libertin » vient du latin  « libertus » qui signifie « affranchi » mais aussi « esclave libéré ». Au XVII ème siècle, ce mot désignait la liberté de pensée affranchi de toute doctrine religieuse. Au XVIII ème siècle s'ajoute à ce sens une idée de transgression morale. L'Encyclopédie donne comme définition au libertinage qui est la suivante « c'est l'habitude de céder à l'instinct qui nous porte

affirmer son véritable point de vue : il souhaite éradiquer la guerre. La Bruyère ne se contente pas d’énoncer son opinion mais il élargit sa pensée en proposant une réflexion sur une nouvelle conception de la paix. Ce texte est semblable à celui de Candide ou Voltaire utilise l’ironie et fait l’éloge de la guerre pour mieux la dénoncer. La Bruyère va illustrer par un exemple précis, citant le jeune Soyecour, tué à la guerre, qu'il a connu personnellement. Cette référence interpelle le lecteur, "dramatise"

L’apprentissage du monde Zadig est un jeune homme plein d’humanité et de moralité qui sait dominer ses passions. Premier ministre du roi Moabdar, il fait « sentir à tout le monde le pouvoir sacré des lois », comme l’écrit Voltaire au chapitre VI. Mais comme Candide, il ressent douloureusement, dès le début du conte, la distance entre l’idéal et la réalité. Il éprouve des désillusions en amour et la connaissance intellectuelle lui attire des ennuis. Quand il parvient à exercer sagement le pouvoir, il devient

branches et hurlait sous les portes. L’allégorie : on utilise un être vivant ou une chose pr représenter une idée. Ex : la mort est souvent symbolisée par une femme armée d’une faux. Les figures de l’opposition : L’antithèse : deux mots ou expressions s’opposent. Ex : J’ai su monter, j’ai su descendre J’ai vu l’aube et l’ombre en mes cieux. L’oxymore : rapprochement de deux termes normalement antithétiques, opposés. Ex : le noir soleil de la mélancolie; un mort-vivant Le chiasme

dans Micromégas, l'auteur dénonce l'absurdité de la guerre entre les Turcs, les Russes et les Autrichiens. Dans le Monde comme il va, Voltaire critique la guerre entre les Perses et les Indiens, dont les soldats et capitaines ignorent la cause. Dans Candide, l'auteur procède à une satire de la guerre entre les Abares et les Bulgares qu'il juge comme « le premier mal du monde », grâce à de nombreuses amplifications, gradations et accumulations à caractère le plus souvent ironique. Par ailleurs, nous

base d’une expression littéraire visant à la rendre conforme à un idéal de beauté. Celle de L’Ingénu correspond à une histoire à base de preuves, de faits qui insinuent qu’à côté des charmes de la fable, c’est l’histoire qui doit prédominer. La question qui se pose alors, est que si la fable est dangereuse, pourquoi et comment Voltaire utilise-t-il le conte pour transmettre des idées ? La fiction voltairienne. Voltaire est l’auteur de plusieurs romans fictifs tels que Candide, L’Ingénu

S U J E T 25_FRA070631_05C.fm Page 174 Lundi, 30. juillet 2007 2:23 14 25 AFRIQUE • JUIN 2007 QUESTIONS 6 POINTS « Tout est pour le pire dans le pire des mondes possibles » Documents A – Voltaire, Candide, extrait du chapitre 18, 1759. B – Jules Verne, Les Cinq Cents Millions de la bégum, extrait du chapitre V, 1879. C – Éric-Emmanuel Schmitt, L’École du diable, extrait de la scène 2 de l’acte II, 1996. m 1. Montrez que chaque auteur, par des procédés qui lui sont propres

L’apprentissage du monde Zadig est un jeune homme plein d’humanité et de moralité qui sait dominer ses passions. Premier ministre du roi Moabdar, il fait « sentir à tout le monde le pouvoir sacré des lois », comme l’écrit Voltaire au chapitre VI. Mais comme Candide, il ressent douloureusement, dès le début du conte, la distance entre l’idéal et la réalité. Il éprouve des désillusions en amour et la connaissance intellectuelle lui attire des ennuis. Quand il parvient à exercer sagement le pouvoir, il devient

l'obscurité;il propose un raisonnement fondé sur l'esprit d'examen et non plus sur des démonstrations morales et religieuses. De ce point de vue, le mouvement des Lumières consacre une sorte de laïcisation du monde dont la révolution de 1789 sera une des expressions. La volonté de procéder à un état des lieux de la société dans tous ses aspects ( religieux, politiques, sociaux, économiques, moraux), la volonté de transmettre avec des raisonnements et des convictions donnent à la littérature des Lumières une

circonstancielle de comparaison « il faut avoir plus d’amitié et plus d’estime pour un mari que l’on a jamais eu » révélatrice de l’intention qu’accorde la princesse à son mari. Il est à noter la présence d’un registre épique comme en témoigne les expressions et termes « force », « périls », « nulle marque de faiblesse », « je ne craindrai pas », «dangereux ». Cet aspect héroïque est accentué par le chiasme (ligne 8-9) qui n’est pas sans rappeler les héros cornéliens confrontés à un dilemme entre amour