La Ligue De Délos

vertus, de le sçavoir deffaire. L'un est injure, l'autre est faveur : car Aristote dit, que bonifier quelqu'un, c'est le tuer, en certaine phrase de son païs. Les Atheniens, pour apparier la deffaveur de ces deux actions, ayants à mundifier l'isle de Delos, et se justifier envers Apollo, defendirent au pourpris d'icelle, tout enterrement, et tout enfantement ensemble. Nostri nosmet poenitet. Il y a des nations qui se couvrent en mangeant. Je sçay une dame, et des plus grandes, qui a cette mesme opinion

plus que celles des autres. [617] M. Bœckh, grand partisan de la liberté athénienne, fait le plus triste tableau des conséquences de la ligue hellénique formée sous la présidence de la ville de Minerve, et que la politique du Pnyx voulait faire tourner à l'avantage de l'État, tel qu'on le comprenait alors. Le trésor commun, d'abord déposé dans le temple de Délos, fut apporté à Athènes. On employa les contributions annuelles des villes alliées à payer le peuple affamé d'assemblées ; on en construisit

the theme of love, ostensibly written to a woman, possibly Pernette du Guillet, but also capable of being read symbolically: it has been given Platonic and mythological interpretations (‘Délie’ as an anagram of ‘L’Idée’, but also as a daughter of Delos, birthplace of Apollo). But whatever Délie ultimately represents (she is evoked in mystical, sometimes surreal terms and the organization of the dizains was intended to have a numerological significance), she stands as an emblem of Beauty and reflects