La Lune Blanche De Paul Verlaine

et beauté, Luxe, calme et volupté. Charles Baudelaire Madrid Madrid, princesse des Espagnes, Il court par tes mille campagnes Bien des yeux bleus, bien des yeux noirs. La blanche ville aux sérénades, Il passe par tes promenades Bien des petits pieds tous les soirs. Madrid, quand tes taureaux bondissent, Bien des mains blanches applaudissent, Bien des écharpes sont en jeux. Par tes belles nuits étoilées, Bien des senoras long voilées Descendent tes escaliers bleus. Madrid, Madrid, moi, je me raille

Paul VERLAINE (France) (1844-1916) Il est né à Metz, le 30 mars 1844, du capitaine Nicolas-Auguste Verlaine et d’Élisa Dehée. Enfant, il ne souffrit pas des fréquents changements de garnison de son père, car il était aimé, choyé par sa mère comme par sa cousine, Élisa Moncomble, qui, plus vieille de huit ans, était comme sa sœur adoptive. En 1851, les Verlaine s’installèrent à Paris, toujours avec Élisa. À neuf ans, le petit Paul fut interne à l’institution Landry, rue Chapsal. À partir

déformantes que les artistes se sont plus à donner d'eux-mêmes et de la condition de l'art." Parodie : imitation, reprise destinée à faire rire. Cf. Alfred JARRY, Ubu Roi. Picasso, Famille de saltimbanques Texte 2. VERLAINE (Paul), Jadis et naguère, Jadis (1884), "Pierrot". Verlaine (1844-1896) Pierrot Ce n'est plus le rêveur lunaire du vieil air Qui riait aux jeux dans les dessus de porte ; Sa gaîté, comme sa chandelle, hélas ! est morte, Et son spectre aujourd'hui nous hante, mince et

mourir la lune. Comme des nuées Flottent gris les chênes Des forêts prochaines Parmi les buées. Le ciel est de cuivre Sans lueur aucune. On croirait voir vivre Et mourir la lune. Corneille poussive Et vous, les loups maigres, Par ces bises aigres Quoi donc vous arrive ? Dans l’interminable Ennui de la plaine La neige incertaine Luit comme du sable. Paul Verlaine, « Romances sans paroles » (1874) En hiver Le sol trempé se gerce aux froidures premières, La neige blanche essaime

martyre, Te désirer n'est qu'un délire, Tu n'offres que pour affamer ! Je porte envie au statuaire Qui t'admire sans âcre amour, Comme sur le lit mortuaire Un corps de vierge, où le suaire Sanctifie un parfait contour. Il voit, comme de blanches ailes S'abattant sur un colombier, les formes des vivants modèles, A l'appel du ciseau fidèles, Couvrir le marbre familier ; Il les choisit, il les assemble, Tel qu'un lutteur, toujours debout, Et quand l'ébauche te ressemble, D'aucun désir

WIRSCHING Pauline Le Cycle des saisons Les quatre saisons, d'Arcimboldo Table des matières : Le Cycle des saisons, Francis Ponge Les quatre saisons - Le printemps, Charles Cros Élégie du printemps Pierre de Ronsard Rossignol, Paul Verlaine Les quatre saisons - L'été, Charles Cros Les quatre saisons - L'automne, Charles Cros Automne, Guillaume Apollinaire Automne malade, Guillaume Apollinaire Les quatre saisons - L’hiver, Charles Cros Clément Marot, « Le dizain de neige »

Bois de Paul Verlaine, extrait du recueil Romances sans paroles  publié en 1874, Il exprime ses sentiments à travers des souvenirs enfantins d’un manège forain et grâce à la description d’un comportement de foule plutôt charmant. Le calligramme de Guillaume Apollinaire Le chat, fera aussi parti de notre étude. Cette forme de poème particulière dont Apollinaire a inventé le nom, nous permettra de découvrir une nouvelle manière d’exprimer ses sentiments. Poisson est un poème de Paul Eluard

Marbeuf (1628) Le second poème est un poème en prose « ondine » écrit par Bertrand Aloysius. Il est tiré de gaspard de la nuit, fantaisie à la manière de Rembrandt et de Callot III, 9 publié en 1842. Le troisième poème est quant à lui un poème de Paul Verlaine, « il pleure dans mon cœur » tirée du recueil Sans parole (1874). « Le pont de Mirabeau » de guillaume Apollinaire est le quatrième poème de ce florilège. « Le pont de Mirabeau » est tiré d’Alcool recueil de poème parut en 1913. Enfin le dernier

chamarre Où dort à l’amarre un canot pourri. Dans l’eau qu’elle souille sa chaîne se rouille ; La verte grenouille y cherche un abri ; Là, la source épanche son écume blanche ; Un vieux saule se penche au milieu des joncs. Et les libellules, aux ailes de tulle Font crever des bulles au nez des goujons. Quand la lune plaque, comme un verni laque, Sur la calme flaque des marais blafards, Alors symbolique et mélancolique Notre lent cantique sort des nénuphars. Orme, chêne ou tremble

vie, il aimait la mort » p 6-8 3. Joachim Du Bellay  « Las où est maintenant … » p 9-11 4. Alfred de Musset  « La nuit d’octobre » v.198-217 La Muse p 12-14 5. Paul Verlaine  « Mon rêve familier », Melancholia, VI p 15-17 6. Arthur Rimbaud  « Sensation » p 18-20 7. Paul Eluard  « La Terre est bleue comme une orange … » p 21-23 8. Gérard de Nerval  « Elle a passé la jeune fille … » p 24-26 9. Alan Seeger « I have a rendez-vous with