La Légitimité Démocratique Pierre Rosanvallon

»…………………………………………………………………………………………. Chapitre III : Les régimes politiques : démocraties, autoritarismes et totalitarismes……………………………………………………………………………………. Section I : Les régimes démocratiques………………………………………………………… A- La théorie de la souveraineté populaire…………………………………………………… B- La théorie de la souveraineté nationale…………………………………………………… C- Les différents types de régimes démocratiques………………………………………… a) Le régime parlementaire…………………………………………………………………… b) Le régime présidentiel……………………………………………………………………… c) Le régime semi-présidentiel………………………………………………………………

[pic] HISTOIRE DE LA VIE POLITIQUE L1 DROIT Premier semestre 2007/2008 Programme et conseils généraux : La construction du régime démocratique en France de la Révolution française à nos jours. Le processus de démocratisation est complexe depuis la révolution. La vie politique française est en constante évolution depuis ce fait marquant. Il y a un certain nombre d’évolutions notables comme le processus de politisation des individus, le processus de professionnalisation de la vie politique

acquis fondamentaux de la Révolution. Cette Charte permet ainsi la formation de partis, et l’assemblée se divise aussitôt en trois courant, les libéraux défendent les libertés de 1789, les constitutionnels sont partisans d’une Charte ouverte et démocratique, enfin, les ultra-royalistes, soutenus par la noblesse, souhaitent le rétablissement des anciens privilèges. Sous Louis XVIII, une certaine réconciliation s’opère entre le peuple et la bourgeoisie ainsi que les nobles émigrés qui reviennent au

INTRODUCTION Des légitimités démocratiques Qu’est-ce qu’être légitime en démocratie ? La démocratie, si on l’entend par « le pouvoir du peuple par le peuple pour le peuple », n’a jamais existé. Bernard Manin, dans Les principes du gouvernement représentatif (1996), propose de supprimer l’appellation « démocratie » pour décrire nos régimes actuels. Dans aucun moment dans l’histoire, ni les grecs ni nos systèmes politiques actuels n’ont concédé le pouvoir au peuple. A Athènes, le peuple est

fin du XIXe. Mais les motivations du chancelier Bismarck ne sont pas économiques (comme se le sera après guerre, avec l'influence keynésienne) mais plutôt politique. Ils pensent que l'édiction de lois sociales permettra de contenir les volontés démocratiques et donc de maintenir un régime autoritaire. La protection sociale allemande se développe en plusieurs étapes : en 1871, une loi couvre les accidents de travail, dont la responsabilité est attribuée aux employeurs. En 1883 est prononcée une loi

Synthèse :Chapitre : Quelles sont les inégalités compatibles avec les différentes conceptions de la justice socialeI. Aux fondements de l’intervention des pouvoirs publics: A. Une société aux inégalités multiples et cumulatives 1. Mesures et évolution des inégalités économiques :Les inégalités économiques correspondent à des inégalités dans la répartition des ressources monétaires entre les membres de la société / apportant des avantages-désavantages monétaires. Elles peuvent alors

la fin du 10ième siècle par la famille et Oestoffen = capétiens de chez nous) et qui va durer jusqu'au 1806 et Napoléon y mettra fin. Puis suivra l'empire de Guillaume II 1870 à 1914, et ensuite le IIIième Reich de 33-45. Une bonne partie de la légitimité du Saint Empereur germanique va provenir de son investiture de la par du pape, ce qui sera moins le cas en France, la France qui prendra plus rapidement son indépendance par rapport au pouvoir religieux grâce à la notion de dynastie (mais grande

au service des gouvernants visant à rationaliser l’exercice du pouvoir. Dans la théorie du Contrat social, Rousseau développe la thèse du consentement des citoyens au pouvoir par le contrat entre gouvernants et gouvernés sur lequel est assise la légitimité. Ce monopole de la matière politique par les philosophes prendra fin avec la naissance des sciences sociales et de la sociologie, au 19ème siècle, dont le père fondateur est Emile Durkheim. En effet, Emile Durkheim juge la philosophie politique

compromis entre capital et travail sur la question sociale qui est à l'époque la question ouvrière (malnutrition, faible espérance de vie, AT => mutilations, fractures, plaies par arrachements etc.) => souffrance physique. << Idéal démocratique des sociétés occidentales dont le but est de tourner le dos à l'ancien régime (incohérence entre la réalité et les idéaux). En ce sens, le social (assurantiel pour les travailleurs et assistantiel pour les réputés incapables de travailler) est

droits sociaux restent fragiles, sans cesse contestés par les courants libéraux, au sens économique du terme. En résumé, on voit comment la citoyenneté apparaît comme un principe d'inclusion qui intègre dans la même unité politique, la nation démocratique, l'ensemble des citoyens, malgré et au-delà de leurs différences de race, de religion, de profession, d'âge ou de région, réunis dans une même "communauté de citoyens" (D.Schnapper) à horizon universel (on parle aussi en ce sens d'homme "abstrait"