La Mainbour Royale

Histoire juridique de la construction de l’ÉtatCe cour s’intègre à l'étude de l'histoire du droit, assister à ce cour, c'est s'intéresser à une partie de l'histoire du droitl'histoire du droit est à côté du droit privé et du droit public, l'un des trois secteurs de la science du droitla science du droit est divisée en 3 secteurs ; l'histoire du droit, le droit privé et le droit publicl'histoire du droit comporte de nombreuses matières dont en seront abordé un certain nombre cette année : l'histoire

Histoire du Droit : Définitions Chapitre 1 : Les Francs ( Les Mérovingiens Arianisme : Forme considérée comme hérétique du Christianisme qui niet la divinité du Christ. Les ariens maintiennent que le Christ est une créature du Père. Mainbour : Protection spéciale accordée par le roi à un homme libre. Alodes : Terres possédées en toute propriété par une famille à titre héréditaire, lesquelles se partageaient, en principe, sur pied d’égalité entre les descendants mâles de même degré

Histoire du Droit : Définitions Chapitre 1 : Les Francs ( Les Mérovingiens Arianisme : Forme considérée comme hérétique du Christianisme qui niet la divinité du Christ. Les ariens maintiennent que le Christ est une créature du Père. Mainbour : Protection spéciale accordée par le roi à un homme libre. Alodes : Terres possédées en toute propriété par une famille à titre héréditaire, lesquelles se partageaient, en principe, sur pied d’égalité entre les descendants mâles de même degré

mérovingien repose sur des liens de fidélité personnelle (serment) La mainbour : l’autorité du roi s’exerce par la bouche, le roi parle et le sujet obéis Le ban : le pouvoir de commander, d’ordonner, d’interdire. Le roi mérovingien est qualifié de princeps (délégation par le peuple du pouvoir d’agir pour le bien de tous) il est d’ordre religieux donc impossible d’évincer (patrimonialisations du pouvoir royal) le pouvoir royal était assimilé au cas des alod Alodes : (coutume) terre possédées en

illustrer et expliquer la double vision du système de vassalité que l’on peut avoir : une solution aux difficultés de gestion d’un royaume ou la cause du renforcement des seigneurs locaux et la dépendance du pouvoir monarchique à ceux-ci. Le pouvoir royal est affaibli au début du VIIIème siècle au profit des « maires du palais » (major domus), véritable dirigeant à l’influence supérieure au roi. En effet les rois mérovingiens n’ont plus de terres à distribuer à leurs soldats et n’ont donc plus leur

partage le royaume entre ses fils. Le territoire se morcèle et il n’y a plus un seul roi d’un seul grand territoire mais plusieurs rois de plus petits territoires. Pour s’exprimer avec ses sujets, le roi use d’une terminologie grossière : la mainbour, c’est un ordre verbal, le roi parle on obéit aussitôt. le ban, le roi a un pouvoir de commandement sans limite. Le roi entretient des liens directs avec ses sujets, ses leudes lui ayant jurés fidélités avec le serment du leudesamium. La Res

........................................... 12 Le concile d’Orléans ......................................................................................................................... 12 Chapitre II : l’Ordre ecclésiastique et le pouvoir royal au VIème et VIIème siècles ...................................... 13 I. Contexte politico-religieux ....................................................................................................................... 14 A. L’éloge posthume de Clovis

pays n’a pas forcément été une catastrophe. §I : Le roi. La res publica, inventé par les romains, est l’état. Il se trouve que la période mérovingienne connait plutôt un creux. Voyons la conception mérovingienne du pouvoir royal. A. La nature du pouvoir royal. A première vue la différence entre la conception mérovingienne du pouvoir et la res publica romaine peut paraitre flagrante. On accuse souvent les rois mérovingiens d’avoir causé la disparition de la notion d’état. C’est quoi

différemment: il est considéré comme étant un chef, le plus puissant. Il a un pouvoir de fait, il n’a pas une autorité de droit. Il arrive au pouvoir car il est « le plus fort ». On accepte de faire de lui un supérieur alors ce roi considère que le pouvoir royal est un bien qu’il possède et peut alors gouverner comme il veut dans son propre intérêt. Finalement ce roi exerce un pouvoir qui n’a pas de limite juridique. C’est aussi uniquement que s’il commet une erreur dans les faits qu’il pourrait être « destitué »

Clovis reçoit le titre de consul ). Présence de conseillers Gallo-romains dans l'entourage royal, la symbolique romaine ( cf. la pourpre ). Administratif : cf utilisation des circonscriptions administratives romaines, les pagi. L’Église : Le baptême de Clovis constitue le point de départ des liens étroits entre l'Église et la monarchie. En outre, l'Église commence à définir la fonction royale ( cf. Grégoire le grand : « Sans la justice, que sont les royaumes sinon de grands brigandages