La Manuel D Epictete

pour de grands hommes mais de la nature de nos décisions et de nos résolutions. Voici un certain nombre de textes auxquels on pourra se reporter pour aller plus loin : - Platon : Phèdre, 275 de - Marc-Aurèle : Pensées pour moi-même, II,11 - Épictète : Manuel, XXIX, 7 - Descartes : Discours de la méthode, 3e partie - Pascal : Pensées, fragment 233 (édition Brunschvicg) - H. Arendt : Condition de l’homme moderne, chap.5 (Calmann-Levy, Pocket Agora n°24) - Sartre : Les mains sales, 5e tableau, scène

PhiloSophie Épictète Manuel (Traduction anonyme) (Fin Ier siècle – début IIe siècle) Table des matières I ................................................................................................. 7 1. .................................................................................................... 7 2..................................................................................................... 7 3................................................................

pensée n’est pas de l’ordre de l’avoir. Comme l’a montré Epictète (stoïcien, dans le « Manuel » article 1), « penser ne dépend que de soi, relève de l’intériorité du sujet, de sa liberté et de son pouvoir d’action propre ». Penser ne peut se comprendre que comme une appropriation mettant en jeu l’identité du sujet qui pense ou s’exprime sur une question ; l’usage machinal de choses ou d’outils à l’inverse n’a rien de personnel. – Epictète, a été esclave, puis affranchit. Pour autant il est considéré

désir ?  Les anciens ont bien souvent condamné le désir au nom du bonheur « Quant au désir, pour le moment, renonces-y totalement : car si tu désires l’une des choses qui ne dépendent pas de nous, tu ne seras pas heureux, c’est inévitable » Epictète, Manuel . A la suite de Descartes et de Spinoza , les modernes ont davantage insisté sur la positivité du désir. Désirer, bien sûr, c’est prendre des risques. Mais si nos passions, qui sont les formes exacerbées de nos désirs, peuvent être dangereuses

ouvertes ; à rebours de cette ouverture, toute une tradition argumente en faveur d’une connaissance INDIRECTE du monde, entre lequel et nous s’entremettent des idées. Les racines morales de cette tradition métaphysique pourraient remonter à Epictète : partage du monde, en choses qui dépendent de nous, et choses qui ne dépendent pas de nous, qui s’enrichit d’une problématique de la REPRESENTATION. La seule chose qui appartienne vraiment en propre à l’homme, c’est l’USAGE qu’il fait de ses représentations

tout-puissant, de prendre des moeurs nouvelles ; à ses amis mieux que jamais il doit être fidèle, à l'heure où sa prospérité lui permet mieux que jamais de les servir."  Euripide, Iphigénie à Aulis. "Qu'est-ce qui est à toi? L'usage des idées."  Épictète, Manuel. Condition humaine, Absurde, Univers : "Il faut plus de force et de talent pour conserver que pour acquérir." Jean Pucelle, Le temps. "Ce qui est nécessaire n'est jamais ridicule." Cardinal de Retz, Mémoires. "La vie est plus belle

travailleurs de la mer. "Le courage n'est rien sans la réflexion." Euripide, Fragments. "Si tu prends un rôle au-dessus de tes forces, non seulement tu y fais pauvre figure, mais celui que tu aurais pu remplir, tu le laisses de côté." Epictète, Manuel. "Il faut essayer de connaître l'air qui nous est naturel, n'en point sortir et le perfectionner autant qu'il est possible." François de La Rochefoucauld, Réflexions ou sentences et maximes morales. "Il est parfois moins admirable d'user

argumentée. C’est une | |délivrance de la nature humaine opprimée par le péché. En outre, elle se place dans la continuité des philosophes antiques : les | |Stoïciens reconnaissaient la valeur absolue de la vertu ; Socrate, Aristote, Diogène, Épictète, les Épicuriens ont enseigné la | |délivrance des passions. Érasme incite ensuite les chrétiens à avoir une connaissance du Christ aussi poussée que les musulmans pour la | |loi de Mahomet et les juifs pour la loi de Moïse. Les apôtres

contraint à agir, jamais entravé dans ton action, tu ne t’en prendras à personne, tu n’accuseras personne, tu ne feras aucun acte qui ne soit volontaire ; nul ne pourra te léser, nul ne sera ton ennemi, car aucun malheur ne pourra t’atteindre. Epictète, Manuel, I, 1 La liberté de vouloir est absolue. Personne ne peut nous contraindre à vouloir ceci ou cela. Et si nous sommes vraiment libres de vouloir, personne n’aura de pouvoir sur nous : Homme, tu possèdes par nature une volonté qui ne connaît

Le mot « philosophie » (du grec ancien φιλοσοφία - composé de φιλεῖν : « aimer », et de σοφία : 1. habileté manuelle ; 2. savoir, science ; 3. sagesse pratique ; d'où : 1. sagesse [en général] ; 2. habileté, ruse [en mauvaise part] ; donc, « la sagesse » -, c'est-à-dire littéralement : « l'amour de la sagesse ») désigne une activité et une discipline existant depuis l'Antiquité en Occident et se présentant comme un questionnement, une interprétation et une réflexion sur le monde et l'existence humaine