La Monstrueuse Parade

Depierre Laura 2nd 8 Freaks I Fiche technique : * Titre original : Freaks * Titre français : La Monstrueuse Parade ou Barnum * Réalisation : Tod Browning * Scénario : Al Boasberg, Willis Goldbeck, Leon Gordon, Edgar Allan Woolf d'après la nouvelle Spurs de Clarence Aaron 'Tod' Robbins. * Direction artistique : Cedric Gibbons * Directeur de la photographie : Merrit B. Gerstad * Prises de vues additionnelles : Paul Vogel * Montage : Basil Wrangell * Musique :

séquence 12 Des « monstres » ou des « enfants » ? Enchaînement 14 S’engouffrer dans la trouée Figure 15 L’androgyne Point technique 16 La profondeur de champ Lecture critique 17 Une « réputation de cruauté » Filiation 18 Une comédie monstrueuse : Deux en un Passages du cinéma Directeur de publication : Véronique Cayla. Propriété : CNC (12, rue de Lübeck – 75784 Paris Cedex 16 – Tél.: 01 44 34 36 95 – www.cnc.fr). Rédacteur en chef : Stéphane Delorme. Conception graphique : Thierry Célestine

sœur dans la réalité… Le message évident de Freaks est que les monstres ne sont pas forcément ceux que l’on croit. Si Cléopâtre correspond aux normes physiques par sa beauté, à l’intérieur, elle est la plus laide de tous les personnages, la plus monstrueuse. C’est le regard que l’on porte sur les autres qui détermine leur état. N’étant pas habitués à la vision d’une femme/poule, les spectateurs qui viennent voir Cléopâtre à la fin du film sont horrifiés, certains crient. L’ancienne beauté est donc

le film en est rempli. L'auteur utilise avec brio, le comique de mots (Les FREAKS se taquinent entre eux), le comique de caractère ( la femme à barbe ), | Que choisira le petit Hans, sa chère et tendre épouse ou la belle mais monstrueuse Cléopatra? Très bonne question... mais aussi l'humour noir, voir cruel lorsque les spectateurs « rient jaune ». Ce film, bien que magnifiquement remit à neuf, à un côté tragique, voir pathétique, mais important au bon déroulement de cette œuvre

ça où il a travaillé comme clown, comédien, magicien, danseur et infinies variétés d'autres participations dans le théâtre. Les années trente, une période pendant laquelle Browning fait Freaks, un titre qui a été traduit en français comme Freaks La parade des monstres, a été un changement majeur esthétique: le passage du cinéma muet au parlant. Son univers délirant et plus sombre, avec des personnages tourmentés par la douleur physique et morale, l'article volontairement ou involontairement de la société

Tout d'abord, nous constatons que des êtres difformes tels que Hans, un lilliputien ou encore les sœurs siamoises, se produisent dans un cirque, seule structure fournissant un semblant d’existence sociale. Mais au fil de l'histoire, on se rend compte qu'ils y rencontrent le même rejet qu’ailleurs, comme lorsque les autres employé du cirque, les hommes « normaux » se moquent de Hans et ne le prennent pas au sérieux. Alors, les freaks n’ont en effet de perspective que celle du repli communautaire.

ceux qu'on le croit. La véritable horreur apparait sous les trait d'une jeune et belle femme nomée Cléopatra et de son acolyte Hercule. De part leur actes hautement répréhensibles, leur cupidité et leur immoralité ces deux personnes sont bien plus monstrueuses que celles hanidcapés physiquement. Cet aspect du film est subtilement suggéré sur son affiche. En effet le titre "Freaks" au centre de l'affiche semble désigner Cléopatra et Hercule. "Freaks" est donc un film inoubliable, à la fois bouleversant

Millet Maxime L’autre et sa différence Nous sommes six ou sept milliard d’êtres humains vivant sur terre, tous différents les uns des autres, que ce soit sur le contexte de peau, de religion, de physique, de situation sociale ou bien de culture. Nous sommes aussi à une époque où les visages se mélangent de plus en plus. De ce fait, il peut donc y avoir certaines incompréhensions, ou à contrario, un florilège culturel. Donc une question se pose : Reconnaitre l’autre dans sa différence est-il

Dans son roman "l'homme qui rit" victor hugo évoquait les fameux comprachicos qui mutilaient les enfants pour les exposer dans des foires. Ces monstres satisfaisaient à un goût de l'étrange et de l'horrible qui sembleent habiter l'homme. "Mais les monstres suscitent t-ils fascination ou répulsion?" La question se pose en effet lorsque l'on constate l'engouement pour ces créatures réels ou imaginaires qui peuples la mythologie, la littérature, le cinéma et l'art en général. Mais ces sentiments opposés

au cinéma dans Le Club des Trois, déjà réalisé par Tod Browning. Le reste de la famille suit la même trajectoire puisque l'on peut voir les soeurs Earles dans certins films de Laurel et Hardy. En 1932, Harry devient célèbre grâce à Freaks la monstrueuse parade, mais le film fait également scandale, Tod Browning étant accusé d'exploiter la misère humaine.
Dans les années 50, Harry et ses soeurs quittent le monde du spectacle et du cirque et achètent une maison en Floride. 
C'est dans cette demeure