La Mousse Ponge

rapportée par Diderot dans l'article Encyclopédie. Il s'agit d'un homme qui veut avoir le portrait de sa maîtresse, mais qui ne 1 Jean-Michel Adam, La description, Presses Universitaires de France, Paris, 1993, p. 5. Ibid. pp. 10 et 11. 3 Francis Ponge, Le grand recueil, méthode, Editions Galimard, Paris, 1961, p. 10, cité par Jean-Michel Adam, La description, Presses Universitaires de France, Paris, 1993, p. 9. 2 120 peut la montrer à aucun peintre. Il envoie alors la description détaillée de

inadmissible ? On peut se rendre compte nettement de leur transgression quand l'usage de cet argument produit un effet comique. Voici une des rares histoires qui semble avoir provoqué le rire de Kant : A Surate, un Anglais débouche une bouteille d'ale, qui mousse abondamment. A un Indien qui s'en étonne, il demande ce qu'il trouve là de si étrange. «Ce qui me frappe, ce n'est pas que tout cela s'échappe ainsi, répond l'indigène, mais c'est que vous ayez pu l'y faire entrer (1) » Cette histoire comique rappelle

saignants » (soulignons le rythme ternaire ainsi que la gradation accentuant le tragique de la scène), le front de l'homme (est) « ouvert, sa face écrasée », la mâchoire de la femme pendante et « détachée dans le choc », leurs membres « cassés et mous comme s’il n’y avait plus d’os sous la chair ». (UV, X, p.145). Notons encore qu’on parle des amants en nommant des parties de leur corps (front, face, mâchoire, membres, os, chair), comme pour signifier que la mort s’est emparée de leur humanité à

jaune tendre, le bleu limpide, toute l’écharpe flottante d’Iris. C’étaient des foulards d’une finesse de nuée, des surahs plus légers que les duvets envolés des arbres, des pékins satinés à la peau souple de vierge chinoise. Et il y avait encore les pongées du Japon, les tussors et les corahs des Indes, sans compter nos soies légères, les mille raies, les petits damiers, les semis de fleurs, tous les dessins de la fantaisie, qui faisaient songer à des dames en falbalas, se promenant par les matinées de

jaune tendre, le bleu limpide, toute l'écharpe flottante d'Iris. C'étaient des foulards d'une finesse de nuée, des surahs plus légers que les duvets envolés des arbres, des pékins satinés à la peau souple de vierge chinoise. Et il y avait encore les pongées du Japon, les tussors et les corahs des Indes, sans compter nos soies légères, les mille raies, les petits damiers, les semis de fleurs, tous les dessins de la fantaisie, qui faisaient songer à des dames en falbalas, se promenant par les matinées

jaune tendre, le bleu limpide, toute l’écharpe flottante d’Iris. C’étaient des foulards d’une finesse de nuée, des surahs plus légers que les duvets envolés des arbres, des pékins satinés à la peau souple de vierge chinoise. Et il y avait encore les pongées du Japon, les tussors et les corahs des Indes, sans compter nos soies légères, les mille raies, les petits damiers, les semis de fleurs, tous les dessins de la fantaisie, qui faisaient songer à des dames en falbalas, se promenant par les matinées