La Nourrice Dans Madame Bovary

constate qu’« il contemplait avec respect la femme qui portait dans ses flancs le maître unique de pins sans nombre » (page 62) - « Il se souciait non de moi, mais de ce je portais dans mes flancs […] Je n’en étais pas plus touchée que ne l’est une nourrice étrangère que l’on étrille pour la qualité de son lait. » Et « elle avait peur de ce fardeau tressaillant ; que de passions, au plus profond de son être, devaient pénétrer cette chair informe encore ! » et elle en arrive à cet étonnant souhait sacrilège :

juin, s'il ne l'avait accompagnée, en quelques phrases rapportées, d'une évocation banale, mais savoureuse de la gendarmerie et si, enfin, ne se trouvait tacitement posé le problème du plaisir pris par la femme dans les rapports amoureux : le jeune Madame Chapatis a la jouissance extrême, longue et indiscrète ; mais la femme du facteur, elle, « all' n' dit rien ». Supériorité des percepteurs sur les facteurs ? Non, bien sûr : problème, simplement, posé... ROSE Les deux jeunes femmes ont l'air ensevelies

de modèle. SECONDE – FRANÇAIS CONSEILS généraux Sommaire des textes enregistrés Séquence Enr. n° Texte 1 Mérimée, Mateo Falcone 2 Balzac, Le Cousin Pons 3 Musset, Histoire d’un merle blanc 4 Flaubert, Madame Bovary 5 Flaubert, Un cœur simple 6 La Fontaine, Fables : « Le Singe et le Léopard » 7 Molière, Tartuffe, acte III, scène 3 8 Montesquieu, Lettres persanes, lettre XXIV 9 Voltaire, Candide, ch. VI 10 Voltaire, « Prière

exemple, Lorenzo n’hésite pas à employer des termes de la langue parlée, vulgaires et dépréciatifs. Le héros romantique est, au sens propre du terme, le porte-parole d’une nouvelle manière de s’exprimer. Les précurseurs du romantisme français Madame de Staël Germaine de Staël, fille du riche banquier genevois Necker. Elevée dans Paris, dans le salon de sa mère, toujours active dans la vie politique et, à cause de cela, insupportable pour Napoléon qui l’exile de Paris. Elle se met à voyager

vaste et fort que l’Europe, « non moins grand, plein et membru », mais à un stade de développement antérieur. L’Europe est implicitement associée à un être adulte alors que l’Amérique est un enfant, encore dépendant de la nature, assimilée à une nourrice. À l’instar de Las Casas, Montaigne rend hommage à la sagacité des habitants de l’Amérique : « ils ne nous devaient rien en clarté d’esprit naturelle et en pertinence ». Ainsi, le cacique prend la décision d’abandonner aux Espagnols l’or et les

de luimême. C’est toujours de son propre cœur qu’un auteur tire les traits les plus profonds. Flaubert, avec ses grandes moustaches et sa voix bourrue, répondait volontiers quand on lui demandait quelle femme avait servi de modèle pour Mme Bovary : « Mme Bovary, c’est moi. » La boutade était renouvelée de Stendhal qui aimait affirmer que Julien Sorel avait été peint d’après lui-même. Le petit Julien, en effet, près de Mme de Rênal, les premiers soirs, ne montret-il pas cette même timidité dont Beyle

de luimême. C’est toujours de son propre cœur qu’un auteur tire les traits les plus profonds. Flaubert, avec ses grandes moustaches et sa voix bourrue, répondait volontiers quand on lui demandait quelle femme avait servi de modèle pour Mme Bovary : « Mme Bovary, c’est moi. » La boutade était renouvelée de Stendhal qui aimait affirmer que Julien Sorel avait été peint d’après lui-même. Le petit Julien, en effet, près de Mme de Rênal, les premiers soirs, ne montret-il pas cette même timidité dont Beyle

roman sentimental n’est quelque chose de nouveau (Balzac et Brontë). Le motif amoureux est mis en parallèle au roman pastoral (comme : L’Astrée, d’Honoré d’Urfé) et au roman galant. Intertextualité entre Anna Karénine et La Princesse de Clèves (de Madame de La Fayette) ; ou entre Anna Karénine et La Femme de trente ans. Si le 19ème siècle se détache de l’érotisme libertin du siècle précédent (modèle aristocratique) en se consacrant à la passion bourgeoise (modèle dégradant), malgré tout, le 18ème

cependant vague : «Je prends l’habitude de faire ce qu’elle fait, d’être comme elle est». C’est-à-dire? Ducharme aurait pu indiquer qu’elle est débordante d'énergie avant d’être soudainement attaquée par un mal mystérieux. - Bérénice s’est «coiffée à la Bovary» (page 298) ; or on lit dans le roman de Flaubert (chapitre 2) : «Ses cheveux, dont les deux bandeaux noirs semblaient chacun d’un seul morceau, tant ils étaient lisses, étaient séparés sur le milieu par une raie fine, qui s’enfonçait légèrement selon

VI Le père Fauchelevent .......................................... 289 Chapitre VII Fauchelevent devient jardinier à Paris .............. 295 –3– Chapitre VIII Madame Victurnien dépense trente-cinq francs pour la morale ......................................................................... 297 Chapitre IX Succès de Madame Victurnien ........................... 301 Chapitre X Suite du succès ..................................................... 305 Chapitre XI Christus nos liberavit