La Pensée sauvage

cultures. Nous aurons deux axes d'études : - Un texte argumentatif - Un texte humaniste I- Texte argumentatif 1-1 Texte polémique Dès la première phrase, on comprend que Montaigne attaque la thèse (que cette nation est barbare et sauvage). Montaigne il lui oppose la sienne qui figure explicitement dans la 4eme ligne « chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage » ; Ethnocentrisme : croyance que le peuple dont nous faisons parti est le seul peuple à posséder la vérité.

CANDIDE: LE PAYS DES OREILLONS (Chapitre 16) Le mythe du bon sauvage: Pendant le XVI de nombreux récits de découverte apparaissent : Amérique -> Christophe Colomb, Brésil -> Jean Léry XVII : Pacifique et Polynésie -> Bougainville Tous ces voyageurs font la description d’un être naturel, de pays idylliques fonctionnant sur les règles de partage et de solidarité, contrairement aux sociétés européennes. Tous ces récits présentent le sauvage comme un être naturellement bon et déplacent la sauvagerie

peuples civilisés ,qui croient que la loi est une nécessité pour accéder a la paix , que le modèle dans lequel ils vivent n'est pas forcément la société idéale et que la recherche de la paix est contradictoire avec celle ci . Pour Kant les peuples sauvages qui ne s'imposent aucunes lois et restrictions de la liberté se rapprochent plus de la paix puisque leurs conflits sont fondé et répondent à une logique. Mais alors que les peuples policés , eux s'imposent une contrainte légale ,afin d'accéder au

Cannibales ». Problématique : Dans quelle mesure l’Essai de Montaigne propose une réflexion sur l’humanité à l’épreuve de l’altérité ? I- La défense paradoxale de la figure sauvage Montaigne prend le contre-pied de la représentation du sauvage proposé en Occident car, en Europe, le cannibale = exclu de la communauté humaine. A. L’exaltation de la Nature

Le mythe du « bon sauvage » est l’idéalisation des hommes vivant au contact de la nature. L’idée que le « bon sauvage » vit dans un paradis sur terre avant le pêché originel s’est développé au 18ème siècle. Ces fondations viennent des explorateurs et conquérants de la Renaissance, notamment Montaigne avec son œuvre Les essais, De Léry avec Histoire d’un voyage fait en la terre du Brésil, Bougainville avec Voyage autour du monde, Diderot avec Supplément au voyage de Bougainville, Tournier avec Vendredi

linguistique économique et sociale des ethnies et des groupes humains ] français qui a exercé une influence décisive sur les sciences humaines dans la seconde moitié du XXe siècle en étant notamment l'une des figures fondatrices de la pensée structuraliste [courant de pensée issu de la linguistique et qui traite les faits humains, comme éléments symboliques d'un ensemble qui peut être déchiffré ]. Professeur honoraire au Collège de France, il en a occupé la chaire d'anthropologie sociale de 1959 à

politique tel qu’il l’expose dans Le désenchantement du monde, pour la mettre en tension avec celle de Jean-Pierre Vernant, en particulier tel que sa position est exposée dans son livre Mythe et pensée chez les grecs, en particulier dans le chapitre intitulé “ Du mythe à la raison : la formation de la pensée positive dans la Grèce archaïque ” (p. 373-402). La thèse générale qui va se problématiser différemment chez les deux auteurs est celle-ci : A un rapport originaire posant une continuité entre

sur l’ignorance indigène, pour ensuite constater que la sagesse du raisonnement du vieillard l’emporte sur la folie des grandeurs matérialiste des blancs. I. Le récit d’une rencontre qui va dans le sens de la pensée commune au XVIe : la supériorité des européens sur les sauvages A. Mise en place et rencontre des personnages -Situation initiale : surprise des Tupinambas Ex : « fort ébahis » cumulations de deux termes intensifs qui soulignent l’étonnement des indigènes et justifie la

de textes humanistes( XVIème siècles ) débattent sur la question du sauvage. Le premier perçoit l'Indien d’Amérique comme un dangereux barbares tandis que le second le voit positivement. Imaginez leurs dialogues. Un soir, deux camarades discutait de leurs lectures habituelles puis en viennent a discuter de la question du sauvage. Les deux camarades Achille et Albert n'était pas d'accord sur comment il percevait le sauvage : l'Indien d’Amérique. Achille lui le voyait plus comme une dangereuse

L'homme sauvage ne serait pas sans valeur. Généralement, une telle évocation fait surgir dans l'esprit de l'homme des pensées négatives. On verrait plutôt en lui un homme dépourvu de ces qualités qui fondent l'humanité en tout homme. L'étymologie du terme nous apprend que l'homme sauvage est un homme qui vit dans la forêt. C'est d'elle qu'il tirerait sa définition et sa subsistance. Elle serait son espace et lui assignerait des limites. Il vivrait donc de peu et sans rien connaître de la civilisation