La Philosophie Est Elle Inutile Ou Dangereuse

Critique et vérité, Seuil, 1966 (pp. 9-14, 27-33) Ce qu’on appelle « nouvelle critique » ne date pas d’aujourd’hui. Dès la Libération (ce qui était normal), une certaine révision de notre littérature classique a été entreprise au contact de philosophies nouvelles, par des critiques fort différents et au gré de monographies diverses qui ont fini par couvrir l’ensemble de nos auteurs, de Montaigne à Proust. Il n’y a rien d’étonnant à ce qu’un pays reprenne ainsi périodiquement les objets de son

Guillaume Musso : Demain • « L'amour rampe quand il ne peut marcher. » William SHAKESPEARE • « On n'est pas celui que l'on voit dans le miroir. On est celui qui brille dans le regard d'autrui. » Tarun J.TEJPAL • « La philosophie est inutile si elle ne chasse pas la souffrance de l'esprit » • « Les folies que l'on regrette le plus sont celles que l'on n'a pas commises quand on en avait l'occasion » • « J'suis pas si mauvaise, j'suis juste dessinée comme ça » • « Les chiens ne m'ont jamais

des pouvoirs sont deux principes presque unanimement reconnu comme nécessaire et essentiel à une société juste et égalitaire. La philosophie politique a donc progressivement délaissé le débat sur la classification classique des modes de gouvernement, c'est à dire la classification d'Hérodote qui distingue trois régimes: Démocratie, Aristocratie, Monarchie. La philosophie politique et la science du droit constitutionnelle ce sont donc restreinte aujourd'hui à l'étude du seul mode de gouvernement valable

L' « ADMIRATIO » est le motif profond de la philosophie. Ce mot, malgré l'apparence, est difficilement traduisible. L'étymologie le rendrait équivalent à regard attentif ou observation, mais l'usage lui a ajouté les sens d'étonnement intrigué et d'émerveillement contemplatif. Ainsi enrichi, il désigne parfaitement l'état d'esprit psychologique propice à l'étude. Au départ, le philosophe est un caractère curieux de nature, et désireux de tout connaître. Cette soif de découverte le laisse perpétuellement

que chacun voit et juge le monde à sa manière, chaque personne à sa propre sensibilité et que les sensations sont particulières. Cette conception s’étend aux opinions des gens : « Chacun à ses propres opinions » comme en politique ou encore en philosophie. Il n’existe donc pas une vérité absolue et universelle, mais seulement un nombre indéfini des sensibilités et des opinions particulières. La vérité s’accorde avec la raison, elle oriente l’individu vers la découverte de celle-ci. L’Homme à une

tout d’abord une illusion, un monde fantastique produit par notre imaginaire, dans lequel l’individu se réfugie pour oublier sa propre misère (« la religion est le soupir de la créature opprimée » dit-il dans ce fameux passage de la Critique de la philosophie du droit de Hegel (1843) d’où est extraite la formule. La religion est une réponse à la souffrance par le moyen de l’espérance d’une vie meilleure, l’attente de la vie éternelle et la promesse du paradis, image parfaite d’un bonheur infini. Elle

cause de cette envie d’assouvir votre pulsion de sucrerie, vous êtes tenté d’aller acheter une gâterie qui risque de nuir a votre santé.. Cependant, par prise de conscience, vous remettez en question votre désir et vous vous épargnez cette dépense inutile. Donc, grâce à la prise de conscience nous pouvons corriger ou prévenir plusieurs pulsions jugées indésirables. Secondairement, le fait de raisonner peut corriger nos actes que l`instinct nous pousse à faire. La raison est une faculté que l’être

Le matérialisme, en philosophie, est la doctrine selon laquelle toute existence peut être ramenée à la matière, à un attribut ou un effet de celle-ci. Selon cette doctrine, la matière est la seule réalité fondamentale. Contrairement à l’idéalisme, le matérialisme pose la primauté et la suprématie de la matière sur l’esprit. Le matérialisme s’oppose également au spiritualisme, qui affirme que tout est esprit et que la matière n’est qu’un aspect dégradé de l’esprit, une forme spirituelle de moindre

Lettre à Ménécée, EPICURE EPICURE n’oppose pas la vie à la philosophie. La philosophie est un art de vivre qui fonde le sens de l’existence. Savoir que nous allons mourir nous conduits à l’urgence de la philosophie. On dit que l’éthique épicurienne est une éthique de l’extrême urgence qui nous conduit à profiter de l’instant (carpe diem). La philosophie est une médecine de l’âme, c’est-à-dire qu’elle guérit. Ce qui nous rend malade se sont les questions creuses et fausses dont l’âme est troublée

» et même 9 Toute vérité est-elle bonne à dire ? qu’ « un pronostic fatal ne doit être révélé qu’avec circonspection1 ». Ainsi apparaît l’ambiguïté de la vérité. Loin d’être « bonne » absolument, elle semble ici nuisible, potentiellement dangereuse, et ne devant être maniée qu’avec prudence et « circonspection ». D’ailleurs, le proverbe auquel notre question fait référence s’écrit à la négative : « Toute vérité n’est pas bonne à dire. » Or, à l’opposé de cette méfiance à l’égard de la vérité