La Pluie Par Queneau

à pousser les déchets flottants en dehors de la rade. En avril, les quantités de bois augmentent. Le nombre de jours de pluies est plus important que sur les autres mois. Les pointes au-dessus de 3 m3 correspondent à des événements climatiques. La pluie et le vent d’est amènent des déchets. Le bois provient entre autres des pontons des exploitations d’aquaculture dans la baie. Les feuilles de posidonies sont retirées. La pertinence de cet enlèvement serait à discuter car ces « mattes mortes » constituent

valable. La violence, ma petite chérie, doit toujours être évitée dans les rapports humains. Elle est éminemment condamnable. 70 • • • • • • Chapitre 5 — Condamnable mon cul, répliqua Zazie, je ne vous demande pas l’heure qu’il est. Queneau, Raymond (1959) Zazie dans le métro, Collection « Folio », nº 103, Paris : Gallimard, p. 100. Nous ne nous attarderons pas d’avantage sur ce type de variation linguistique. L’Exercice 3, en fin de chapitre, propose de mener une petite analyse linguistique

Robbe-Grillet, M. Butor); • tendance mythologico-historique dans le roman (M. Tournier, M. Yourcenar, R. Merle). Le texte se présente par une fracture compréhensible. • OULIPO (Ouvroir de Littérature Potentiel) - tendance dans la littérature contemporaine (Queneau, Pérec). Ils considèrent qu'on doit imposer quelques contraintes formelles devant la littérature. Disparition - roman de Pérec où il s'impose la contrainte de ne pas employer la lettre "e". Le récit / roman postmoderne ou postmoderniste depuis les

docteur): Merci. [√] Il fait très chaud aujourd’hui. E: Oui, mais ils ont annoncé de la pluie. D/A: Ce serait peut-être mieux, car il y a beaucoup de poussière dehors. E: Oui, surtout qu’il y a du vent aussi. [√] D/A: D’autre part, il est vrai que tous n’aiment pas la pluie. On est trempé... et puis il y a la boue... E: Vous avez raison, mais parfois elle est bonne, la pluie. D/A (à son mari qui vient de sortir du cabient): Ça va? On peut partir? Au revoir, mademoiselle

vent sifflant dans ma chevelure... » puis « ne sentant ni pluie, ni frimas, enchanté, tourmenté... ». Analyse des motifs récurrents On notera dans les deux textes un renversement des valeurs symboliques attachées à la nuit et aux éléments d’une nature déchaînée. La nuit, les ténèbres, l’ombre n’appellent plus la peur ; les 61 Réponses aux « … à vous… » XIXe siècle tempêtes et les orages ne sont plus un fléau ; le vent, la pluie, la brume n’induisent plus la tristesse. Signes de l’effervescence

différent, est presque aussi fréquente que l’allitération : outre « citant Soutine »45, « se cantonner à Kant »46, « ficelles effilochés »47 de La Salle de bain, elle prend de la puissance dans La Réticence dans la description du « bruit assourdi de la pluie »48, d’un « gros tuyau de plomb bombé d’un robinet »49 ; dans L'Autoportrait (à l'étranger) avec des « viscères visqueux » et des « chaises de classe en bois clair »50 Comme l’accent est mis sur le son et non sur le sens du mot, on pourrait effectivement

d’un épais tapis de feuilles mortes, sous la maigreur grelottante des peupliers presque nus. Les branches grêles tremblaient au vent, agitaient encore quelque feuillage prêt à s’égrener dans l’espace. Et sans cesse, tout le long du jour, comme une pluie incessante et triste à faire pleurer, ces dernières feuilles, toutes jaunes maintenant, pareilles à de larges sous d’or, se détachaient, tournoyaient, voltigeaient et tombaient. Maupassant, Une vie, chapitre VI. ¿º ËÓÒ Ö × ×Ù Ø × Ô Ò× × Ú Ù ×

d’un épais tapis de feuilles mortes, sous la maigreur grelottante des peupliers presque nus. Les branches grêles tremblaient au vent, agitaient encore quelque feuillage prêt à s’égrener dans l’espace. Et sans cesse, tout le long du jour, comme une pluie incessante et triste à faire pleurer, ces dernières feuilles, toutes jaunes maintenant, pareilles à de larges sous d’or, se détachaient, tournoyaient, voltigeaient et tombaient. Maupassant, Une vie, chapitre VI. ¿º ËÓÒ Ö × ×Ù Ø × Ô Ò× × Ú Ù × Ø ÓØØ

d’un épais tapis de feuilles mortes, sous la maigreur grelottante des peupliers presque nus. Les branches grêles tremblaient au vent, agitaient encore quelque feuillage prêt à s’égrener dans l’espace. Et sans cesse, tout le long du jour, comme une pluie incessante et triste à faire pleurer, ces dernières feuilles, toutes jaunes maintenant, pareilles à de larges sous d’or, se détachaient, tournoyaient, voltigeaient et tombaient. Maupassant, Une vie, chapitre VI. ½¼ ½ ¾¼ ¾ ¿º ËÓÒ Ö ×

Personnage drôle et mélancolique, Marcovaldo est le protagoniste d’une série de fables modernes où Italo Calvino a relevé, comme dans un carnet, des événements imperceptibles dans la vie d’une grande ville industrielle, le passage d’un nuage chargé de pluie par exemple ou l’arrivée matinale d’un souffle de vent. Quand les aventures de Marcovaldo sont devenues assez nombreuses, au rythme des saisons comme dans un calendrier multicolore, Calvino les a organisées en un livre. Conçues à l’origine comme des