La Pluie Verhaeren

Verhaeren – Les mendiants Émile  Verhaeren, né en 1855 en Belgique  et mort accidentellement à  Rouen  en 1916 , est un poète belge  flamand , d'expression française. Il utilise comme mouvement littéraire le symbolisme. Dans ses poèmes influencés par le  symbolisme , où il pratique le  vers libre , sa conscience sociale proche de l'

La Pluie Longue comme des fils sans fin, la longue pluie Interminablement, à travers le jour gris, Ligne les carreaux verts avec ses longs fils gris, Infiniment, la pluie, La longue pluie, La pluie. Elle s'effile ainsi, depuis hier soir, Des haillons mous qui pendent, Au ciel maussade et noir. Elle s'étire, patiente et lente, Sur les chemins, depuis hier soir, Sur les chemins et les venelles, Continuelle. Au long des lieues, Qui vont des champs vers les banlieues, Par les routes

Rappel des mouvements littéraires du romantisme au surréalisme Introduction : La poésie est constitiué de vers, de rimes et de strophes. La poésie est un terme générique qui définie le genre. Exemple : "Plus loin que les gares, le soir" de Emile VERHAEREN Ce poème est composé de strophes en quatrins composés (quatrins = 4, tercet = 3, distique = 2...). Chaque quatrin contient 4 vers. 1ère Strophe : décasyllabes (10), alexandrins (12), octosyllabes (8) Le thème abordé sont la modernite dans les moyens

Verhaeren veut d’abord créer une sensation (peur, horreur de la crasse et de la situation, monstruosité, paysage diablement merveilleux). Son but n’est pas d’être réaliste mais d’être dans le symbole. V3 => rejet du « canal droit » => mise en évidence

difficiles comme en témoignent les expressions "quand le froid serre" "leur pain trempé de pluie" "Décembre" qui "s'acharne et mord". Chez ces deux poètes les mendiants sont des paysans. Il recourt aussi à des hyperboles comme "immensément lassés" ou "Séchés de soif, troués de faim". Il insiste aussi sur leur solitude. Vie difficile: logis réduit à des "fossés" ou "les carrefours / Du vent et la pluie" + image du trou. Comme Hugo il animalise ces mendiants : par leur logis + comparaison

techniques modernes et elle offrait déjà une image polluée, grise, quasiment monstrueuse. Les élèves ont pu ainsi étudier l’évolution du paysage urbain à travers les regards aiguisés de poètes aux sensibilités diverses : Rimbaud, en poète visionnaire, Verhaeren, cynique et sans illusions, Apollinaire, en chantre de la modernité et Senghor interrogeant modernité et négritude. La séquence a amené un questionnement sur l’homme, son besoin de construire un monde urbain, en collectivité mais aussi hiérarchisé

pétales de pourpre ont jonché le gazon. Mais voici que, soudain, les touffes printanières Embaument les matins de l’arrière-saison. Les bosquets sont ravis, le ciel même s’étonne De voir, sur le rosier qui ne veut pas mourir, Malgré le vent, la pluie et le givre d’automne, Les boutons, tout gonflés d’un sang rouge, fleurir. En ces fleurs que le soir mélancolique étale, C’est l’âme des printemps fanés qui, pour un jour, Remonte, et de corolle en corolle s’exhale, Comme soupirs de rêve et sourires

bras d'immoler mon amant !/ Rome qui t'a vu naître, et que ton cœur adore ! » (Corneille, Horace ) L’ÉPIPHORE : répétition d’un mot ou d’un groupe de mots en fin de phrase. Ex « Infiniment, la pluie, / La longue pluie, / La pluie. » (Verhaeren) LE PARALLÉLISME : consiste à reprendre la même construction de phrase (syntaxique) ou le même rythme en deux endroits d’un énoncé. Ex : « J’ai tendresse pour toi, j’ai passion pour elle » (Corneille).LE CHIASME : est un parallélisme

correspond. sens - bruit - ouragan de ferraille - grince - l’air noir - suintants - ses yeux verts et rouges - glisse b) Souvent, dans les poèmes de Verlaine, « il pleut sur la ville ». Relève les mots ou expressions qui indiquent cette présence de la pluie. 3- « L’omnibus, ouragan de ferraille et de boues, Qui grince, mal assis entre ses quatre roues, Et roule ses yeux verts et rouges lentement, » (v. 3-5) a) Recherche dans un dictionnaire l’étymologie du mot « omnibus ». b) Grâce à l’étymologie

de mille feu, et où les paysages hauts en couleurs vous prêterons à de nombreuses activités en vous émouvant de bien être. Admirez-en Automne, la nature perdre doucement de sa vigueur, le ciel et les couleurs miner leur clarté, rincez-vous d’une pluie à la fois longue et fine, qui vous apaisera l’esprit. Et laisser-vous somnoler en Hiver, dans des reliefs et paysages silencieux, déserts, recouverts d’une couche de neige et aux couleurs sombres et innocentes, qui vous mènerons au Paradis. Abandonnez-vous