La Pluie Verhaeren

principaux défauts et faiblesses de ses habitants, les « fous ». Puis, toujours dans le même état d’esprit, Louis Antoine de Saint-Just, décrit l’animal, le prédateur peuplant la terre, ce « Maître du monde, esclave de lui-même ». Ensuite, c’est Emile Verhaeren qui prend la relève en nous faisant partager sa vision du genre auquel il appartient avec le poème « Ma race ». Pour reprendre ses mots, il se dit « fils de cette race qui veut, après avoir voulu, encore, encore et encore plus ! » Là encore c’est

L'amour Il pleure dans mon cœur Il pleure dans mon cœurComme il pleut sur la ville,Quelle est cette langueurQui pénètre mon cœur?O bruit doux de la pluiePar terre et sur les toits!Pour un cœur qui s'ennuieO le chant de la pluie!Il pleure sans raisonDans ce cœur qui s'écoeure.Quoi! nulle trahison?Ce deuil est sans raison.C'est bien la pire peineDe ne savoir pourquoi,Sans amour et sans haine,Mon cœur a tant de peine! Verlaine Romances sans paroles La tristesse Il n'y a pas d'amour heureux

souffre, ver de terre amoureux d’une étoile […]. »  Ruy Blas de Victor Hugo  « Tes résultats au bac sont vraiment exceptionnels ! » dans le sens de « Tes résultats au bac sont vraiment catastrophiques. » « Quel temps magnifique ! » (pour dire « Cette pluie m’agace. ») « […]mon luth constellé Porte le Soleil noir de la Mélancolie.»  Nerval, « El Desdichado » « Cette obscure clarté qui tombe des étoiles »  Corneille, Le Cid (1682), acte IV, scène 3 Le paradoxe est l'affirmation d'une idée qui va à

Vain débat 13 Louise Labé, Sonnet XVI 20 Alphonse de Lamartine, Le Lac 9-11 Jacques Prévert, Le Temps perdu 12 Pierre de Ronsard, Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle 19 Rutebeuf, a complainte de Rutebeuf 21-22 Emile Verhaeren, Vers le futur 14-15 Paul Verlaine, Chanson d’automne 18 François Villon, Ballade des Dames du temps jadis 5 Zhu Ziqing, La fuite du temps 6 3 Les grands thèmes de cette poésie sont la fuite du temps et l’amour perdu. Suite à une rupture

miroir terni. (Au Jardin de l'Infante : Tentation.) (12) Verhaeren. Les Soirs, 15 : Humanité. Cf. aussi Les Vignes de ma muraille : Conquête : Chaque matin, vers l'autre rive Où des miroirs de soleil bougent... et Les Apparus dans mes chemins : Celle des voyages : C'était en de grands ports là-bas, vers les levants, Par des nuits de miroirs et d'îles immobiles. GUY MICHAUD Près d'une mare monotone Dont l'eau livide réverbère Le ciel de pluie et de misère Qui tombe en loques sur la terre... Il conseille

bien, Dictes, par vostre ame ? Mais que je vous aime Plus que nulle rien, M'aimerez vous bien ? Dieu mit tant de bien En vous que c'est basme, Pour ce je me clame Vostre. Mais combien M'aimerez vous bien ? Poèmes de révolte Émile VERHAEREN, XIX-XX siècles La révolte Vers une ville au loin d'émeute et de tocsin, Où luit le couteau nu des guillotines, En tout-à-coup de fou désir, s'en va mon coeur. Les sourds tambours de tant de jours De rage tue et de tempête, Battent la charge

moduler largement Un hymne de magie et d'émerveillement. Mais la strophe monta bégayante et pénible, Reflet naïf, écho puéril, vol heurté, Vers ta Divinité. Recueil : Etudes et préludes Emile VERHAEREN (1855-1916) A la gloire du vent Recueil : La multiple splendeur Emile Verhaeren compte parmi les figures les plus marquantes des lettres françaises de Belgique. Grâce à ses activités littéraires étonnamment innovantes et à ses essais sur l’art, il s’imposa comme le porte-parole de

grandeure puis une reproche de l’avoir séduit puis rejeter. Conclu : Image de Paris : Une nouvelle ère, urbanisation galopante sous l’effet de la politique de Napoléon 3, un Paris libéré de mœurs, ville où règne l’anonymat.La plaine Intro : Emile Verhaeren → poète belge, d’expression française, mvt littéraire : symbolisme Les villes tentaculaires → recueil de 20 poèmes publié au 19e siècle La plaine → poème élégiaque, sur le thème de l’urbanisation/exode rural Lecture Structure → 3 mvts → Strophe 1

Texte 1 : La Grenouille Lorsque la pluie en courtes aiguillettes rebondit aux près saturés une nain amphibie, une Ophélie manchote, grosse et se jette au prochain étang. Laissons fuir la nerveuse. Elle a de jolies jambes. Tout son corps est ganté de peau imperméable. À peine viande ses muscles longs sont d’une élégance ni chair ni poisson. Mais pour quitter les doigts la vertu du fluide s’allie chez elle aux efforts du vivant. Goitreuse, elle halète… Et ce cœur qui bat gros, ces paupières ridées

Vole le frêle essaim des riches papillons  Qu'enivrent la lumière et le parfum des sèves ; Alors mes doigts tremblants saisissent chaque fil,  Et dans les mailles d'or de ce filet subtil,  Chasseur harmonieux, j'emprisonne mes rêves. Emile Verhaeren , les usines – p 282 Se regardant avec les yeux cassés de leurs fenêtres Et se mirant dans l'eau de poix et de salpêtre D'un canal droit, marquant sa barre à l'infini, . Face à face, le long des quais d'ombre et de nuit, Par à travers les faubourgs