La Poésie Doit Elle être Engagée

la Guerre, torturant la Douleur ? Sa vocation est-elle de rendre notre monde meilleur ? Je vous pose la question. Cette anthologie éclaire une facette de ce prisme, en exposant à la lumière ces poésies engagées qui, par le vers et le rythme, dénonce les malheurs innombrables de l’Homme. Ainsi, la poésie touche tous les peuples et toutes les époques, il s’agit donc d’une des plus anciennes formes littéraires. Les poètes peuvent faire passer un sentiment qu’ils ressentent au moment où ils écrivent

par une « amorce » valorisante : « Ce florilège s’adresse aux personnes sensibles aux beaux poèmes… » ; « J’aime la poésie. » ; « La poésie et les ressources du langage, c’est un plaisir… » ; « Les poèmes de Baudelaire m’emportent dans un monde imaginaire, ils me parlent »… -présenter l’intérêt d’un thème ; par exemple sur les sentiments : « car c’est ainsi que la vision d’une poésie est la plus belle » -expliquer l’origine du choix personnel : une ville natale, un pays, un auteur qu’on veut (re)découvrir

Du Moyen Âge à l'époque dite « classique », la poésie a toujours été soumise à un art de dire qui avait pour objet de trouver le beau mesuré selon la rigueur de la soumission à la règle poétique, mais aussi à la règle sociale. C'est la grande époque des arts poétiques. Le poète fut tour à tour le protégé du seigneur, du prince ou du roi. Quelques auteurs d'arts poétiques (en latin uniquement) au Moyen Âge : Bède le Vénérable Ars metrica Matthieu de Vendôme Geoffroy de Vinsauf Jean de Garlande

On ressent « Le mal » dans les Poésies de Rimbaud, on ne peut oublier Vian qui pleure et chante dans « À tous les enfants », on se souvient de Desnos et de « Ce cœur qui haïssait la guerre »… depuis sa création et surtout à partir des XIXe et XXe siècles, la poésie se trouve une mission. De grands événements de l’Histoire ont incité de nombreux poètes à se servir de leur plume pour témoigner, rassembler ou dénoncer, suite au devoir de l’engagement qui leur incombait. Gabriel Celaya, poète espagnol

La poésie, art ancien de la fiction littéraire, existe depuis l'Antiquité. C'est l'art particulier d'exprimer quelque chose par le rythme, l'harmonie et l'image. Cet art du vers permet au poète de suggérer plus intensément son message, tout en construisant son propre langage. L'écriture de poèmes requiert une grande sensibilité. Ainsi, Rimbaud évoque sa perception de la poésie en ces termes: "La première étude de l'homme qui veut être poète est sa propre connaissance, entière." Il est persuadé que

depuis toujours la poésie a toujours occupé une place spécial dans la littérature étant considérée comme un art exquis pour certains et renié à un art incompréhensible pour d'autres. En effet Alfred Musset au XIXème siècle déclare « J'aime surtout les vers, cette langue immortelle » cependant beaucoup de lecteurs préfèrent aujourd'hui le roman ou les pièces de théâtres à un bon vieux recueil de poèmes. C'est pourquoi nous allons nous intéresser à ce qui fait que de nos jours la poésie nous parrait moins

n’est-elle qu'imputable aux écrivains ? Le modèle de Victor Hugo à l’origine de notre questionnement nous a placés dans une époque où l’écrit était peut-être le seul grand moyen pour faire passer des idées. « Même à l’époque de Sartre », entend-on dans l’assemblée, « les moyens de radiocommunications étaient balbutiants ». « Aujourd’hui, faut-il forcément être écrivain pour faire passer des messages ? ». Autrement dit l’apport de nouvelles visions du monde, la discussion, la critique de la société, passent-elles

que dans un cercle bien proche, un Victor Hugo multipliait les œuvres engagées ; Jean-Paul Sartre ira jusqu’à tenir « Flaubert et Goncourt pour responsables de la répression qui suivit la Commune parce qu'ils n'ont pas écrit une ligne pour l'empêcher ». C’est pourquoi il est légitime de se demander si la littérature peut et doit avoir pour mission d’élever sa voix contre les injustices. Nous verrons donc si la littérature engagée est efficace et nécessaire. Dans un premier temps, nous verrons

que dans un cercle bien proche, un Victor Hugo multipliait les œuvres engagées ; Jean-Paul Sartre ira jusqu’à tenir « Flaubert et Goncourt pour responsables de la répression qui suivit la Commune parce qu'ils n'ont pas écrit une ligne pour l'empêcher ». C’est pourquoi il est légitime de se demander si la littérature peut et doit avoir pour mission d’élever sa voix contre les injustices. Nous verrons donc si la littérature engagée est efficace et nécessaire. Dans un premier temps, nous verrons

Racine et Molière. Molière écrit toutes ses pièces pour le roi. C'est le premier critique au sens moderne. Il fait un méta-discours, de la méta-poésie. → Cette oeuvre n'est pas aussi admirée que celle de Racine. Mais pourtant Boileau est l'ami de ces gens. Son oeuvre a le privilège d'incarner le classicisme. Il incarne un art non-personnel qui est censé être un art universel. Un poète au service du prince : Les artistes de la Renaissance ont un fantasme, celui d'être un miroir de la grandeur