La Preciosite Dans Les Femmes Savantes

Extrait de la publication Extrait de la publication L’École des femmes La Critique de l’École des femmes Extrait de la publication Extrait de la publication MOLIÈRE L’École des femmes La Critique de l’École des femmes • PRÉSENTATION NOTES DOSSIER CHRONOLOGIE BIBLIOGRAPHIE GLOSSAIRE par Bénédicte Louvat-Molozay GF Flammarion Extrait de la publication Maître de conférences à l’université de Montpellier-III, Bénédicte Louvat-Molozay est spécialiste du théâtre du

glissement énonciatif qui fait passer Silvia du vouvoiement au tutoiement lorsqu’elle s’adresse à Lisette. Les deux autres mouvements s’organisent quant à eux autour d’un autre pronom, indéfini cette fois, le « on » qui acquiert chez chacune des femmes une connotation différente, antithétique. 2 Le second mouvement (de « premièrement ce que tu dis n’est pas vrai » jusqu’à « il est bel homme dit-on et c’est presque tant pis ») laisse apparaître qu’il désigne chez Lisette une origine positive de

imprimeur, celui de ridicule et misérable auteur. C’est ce que je tâchai de lui faire comprendre. Structure du passage : ( Vers 305-314 : Oronte présente son sonnet ; réaction agacées d’Alceste. ( Vers 315-338 : Lecture du poème. Sonnet d’une préciosité conventionnelle. Réactions de Philinte et commentaires d’Alceste. ( Vers 339-378 : Oronte demande l’avis d’Alceste qui le donne indirectement en employant des détours rhétorique. Explications du passage des vers 305 à 314. 1) Il est d’usage

amie avec Henriette d’Angleterre (qui a préféré les romans et non l’histoire). Et quitte la cour à la mort d’Henriette. Elle reste très mondaine. Elle est aussi très introduite dans les milieux littéraires. On peut voir en elle une figure de la préciosité : par sa famille (sa mère remarié avec le chevalier de Sévigné, l’oncle de Mme de Sévigné), elle a côtoyé les poètes et écrivains de son époque grâce au père de Mme de Sévigné (Retz, Scarron, par exemple), elle apprend beaucoup avec ces contacts

ses premières études ; mais jamais homme ne se trompa sans doute plus étrangement sur la nature de son génie. Et ce qui est bien plus étrange encore, c'est qu'il ne reconnut pas lui-même son erreur, et il fallut qu'on le priât de se retirer de la savante congrégation. Il n’avait pas tout à fait vingt-trois ans. Il fit alors son droit, comme Boileau, comme Molière, puis il revint se fixer à Château-Thierry, ou son père, qui songeait à lui assurer la succession de la charge de maître des eaux et forêts

licence, débauche, transgression, "excès permis" (Freud), oubli de la mesure, de la raison, transgression des règles communes. = désordre, défoulement, retour de l'homme sauvage = soupape de sécurité, monde à l'envers (hommes se déguisent en femmes, maitres deviennent les esclaves de leurs esclaves, la rue appartient aux jeunes, au chaos, au bruit, aux mots grossiers, à la joie) = gaspillage ("demain sera un autre jour") = défi à l'esprit de sérieux comme le rire = mise en avant du corps

premières pièces entièrement profanes.   Au XIVème et XVème siècle vont se développer les farces, leur but est de faire rire le public, on retrouve de grands thèmes qui faisaient rire à l’époque : - La misogynie, c’est le fait de se moquer des femmes, on va également se moquer des prêtres. - Le trompeur trompé, 2 pièces : ( La farce de cuvier (2ème moitié du XVème siècle), grand bac où la femme allait nettoyer le linge, c’est l’histoire de Jacquinaud qui vit avec sa femme et sa belle-mère,

romans fleuves comme Clélie, histoire romaine de Mme de Scudéry (1654), qui se rapprochent de l’esthétique baroque et précieuse. Mais ds LPDC, on retrouve les caractéristiques d’une écriture classique, teinte toutefois de préciosité dans l’approche des sentiments. Structure de l’oeuvre1er partie : Les débuts d’une princesseRoman s’ouvre sur une description de la cour du roi Henry II et de ses membres.Mlle de Chartres fait une arrivée remarquée à la cour. M. de Clèves

affaire :  Je crains, Sire, dit-il, qu'un rapport peu sincère,  Ne m'ait à mépris14imputé  D'avoir différé cet hommage ;  Mais j'étais en pèlerinage ;  Et m'acquittais d'un vœu fait pour votre santé.  Même j'ai vu dans mon voyage  Gens experts et savants ; leur ai dit la langueur  Dont votre Majesté craint à bon droit la suite.  Vous ne manquez que de chaleur :  Le long âge en vous l'a détruite :  D'un Loup écorché vif appliquez-vous la peau  Toute chaude et toute fumante ;  Le secret sans doute en

chauve, 1950 La Bruyère, Les Caractères,« De la société et de la conversation », 1688 D. Glattauer, Quand souffle le vent du nord, 2011 S. Larsson, Millenium, 2005-2007 Molière, Les Précieuses ridicules, 1659 ; Le Misanthrope, 1665 ; Les Femmes savantes, 1672 M. Proust, Du côté de chez Swann, «Un amour de Swann », 1913 Y. Réza, Conversations après un enterrement, édition 2004 ; Le Dieu du carnage, 2008, repris au cinéma par Roman Polanski (Carnage, 2011) N. Sarraute, Les Fruits d’or, 1963