La Raison Peut Elle Tout Connaitre

aussi la première figure du philosophe engagé dans son siècle sur le plan politique. On sait que Socrate se défiait de l'écriture au profit d'un enseignement oral. C'est la raison pour laquelle Platon écrivit essentiellement des dialogues, cette forme d'écrit si proche de la parole. Mais c'est dire aussi qu'on ne peut connaître dans la solitude mais seulement par le débat. Dans un texte célèbre, l'allégorie de la caverne, Platon compare notre situation d'ignorance à celle d'un prisonnier condamné

autodéterminer. Par exemple, dans le passage étudié des Méditations Métaphysiques, Descartes se compare à Dieu. Dieu est tout puissant, et par conséquent, sait tout, ce qui n’est pas le cas du philosophe. Or la volonté n’a pas de borne et ne se laisse jamais séduire. On peut donc vouloir sans limite. C’est cette volonté qui fait ressembler Descartes à Dieu. Par là, il veut nous montrer que l’homme peut être complètement libre s’il le veut. Cette volonté permet alors le libre arbitre (faculté de se déterminer

SCARABOTTO Grégory T°S PHILOSOPHIE « QUE PUIS-JE CONNAÎTRE ? » « Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien, tandis que les autres croient savoir ce qu’ils ne savent pas. » Socrate. Mais alors que puis-je connaître ? Puis-je vraiment me connaître moi-même ? Aux premiers abords la réponse à cette question est très simple. Beaucoup de personnes répondrons à celle-ci sur un point de vue identitaire, c'est-à-dire leur nom, leur prénom, leur âge etc.. Néanmoins la connaissance de soi ne se

Coefficient : 4 Corrigé proposé par Diane Garo, étudiante en littérature et en langues étrangères, pour le site www.sujetdebac.fr Corrigé Bac 2008 – Série ES – Philosophie – Métropole www.sujetdebac.fr 1er SUJET : Peut-on désirer sans souffrir ? ¤ Analyse des termes du sujet PEUT : le verbe « pouvoir » ne porte pas ici sur la légitimité mais bien sur la possibilité d’un désir n’entraînant aucune souffrance. ON : il est clairement question de l’homme ici, car l’animal ne connaît pas de désirs au

mesure tout ce que sa présence nous apporte (Robinson) -Seul, nous ne pouvons imaginer d’autre point de vue que le sien, Bref, sans autrui la vie n’est qu’un songe. -C’est autrui qui me permet d’organiser mes perceptions entre elles, de leur donner une certaine cohérence et une certaine crédibilité. Il est une certaine manière d’organiser mon champ perceptif, de le structurer et de lui donner une objectivité. Sans autrui, le monde perd toute objectivité. -Autrui me découvre aussi ce que peut être

ainsi dire on peut essayer cette forme de syllogisme sur nos propres personnes : Tous les hommes sont mortels – Vous et moi sommes des hommes de chairs et d’os – Donc nous sommes mortels et nous mourrons un jour. En admettant cette vérité nous avons fait preuve de raisonnement et ainsi nous avons appliqué la thèse d’Aristote : « Démontrer c’est raisonner ». Seulement la démonstration n’est pas forcément un critère infaillible de vérité, pour cela je vous invite à penser et raisonner sur cette exemple :

rien de concret. Qu’est ce qu’apporte la philosophie? Et à qui? De par son spectre très large, la philosophie peut revêtir de nombreux intérêts et dans toute circonstance. C’est ce que nous démontrerons dans la première partie. Mais s’agissant d’un domaine très abstrait, on peut questionner l’intérêt de cette discipline et étudierons dans la deuxième partie pourquoi elle peut être considérée comme totalement inutile pour l’humanité. Enfin, nous verrons qu’en philosophant sur l’inutilité de

les hommes de la réalité et leur interdit de connaître la vérité. Mais cet idéal philosophique de lucidité se heurte à certaines difficultés . Est-il vraiment réalisable ? Mais encore est-il vraiment souhaitable et vraiment sincère ? Tout d’abord, est-il vraiment possible de vivre sans illusion, de supprimer toute forme d’illusion? Car l’illusion est une sorte d’ignorance au carré (une ignorance qui s’ignore elle-même). On peut donc sincèrement vouloir être lucide et s’illusionner

vision de la liberté de l’Homme, et expose sa thèse selon laquelle l’Homme est libre d’agir sans être guidé par son instinct puisque il peut recevoir des conseils, et des ordres qu’il peut suivre ou ne pas suivre contrairement aux animaux ou aux être privés de jugement qui n’ont pas conscience de ce qu’ils font. D’après lui c’est le jugement de l’Homme guidé par sa raison qui lui permet de faire un choix et donc d’être libre. L’auteur veut montrer que l’homme est libre parce qu’il agit en connaissance

lorsqu’on énonce une opinion ou peut-il y avoir des domaines, des conditions où l’opinion aurait raison et, si oui, lesquels ? Ce qui est ici en jeu est à la fois le statut de la philosophie - qui s’est traditionnellement posée contre l’opinion - et le fondement de notre régime politique, car si l’opinion a toujours tort, la démocratie a-t-elle encore un sens ? De prime abord, il semble bien que l’opinion ait tort, au sens où elle ne se justifie jamais pleinement. Ne peut-on cependant lui reconnaître