La Reverie éveillée

307 pp. 4 G. Bachelard, L’air et les songes. Essai sur l’imagination du mouvement. (1943) [1990] 5 [2] OUVRAGES DU MÊME AUTEUR À LA LIBRAIRIE JOSÉ CORTI : Lautréamont. L'Eau et les rêves. La Terre et les Rêveries de la Volonté. La Terre et les Rêveries du Repos. AUX PRESSES UNIVERSITAIRES DE FRANCE : Le nouvel esprit scientifique. L'expérience de l'espace dans la Physique contemporaine. La Philosophie du Non. Essai d’une philosophie du nouvel esprit scientifique. Le rationalisme

bougeoir n’était pas allumé. » ¤ Entre rêve et réalité Après le moment de l’endormissement, le narrateur décrit celui du réveil, et l’ensemble de raisonnements biscornus dont l’esprit endormi se nourrit. D’ailleurs, la « raison » (= sa conscience éveillée) du personnage n’en est pas perturbée, ce qui montre assez bien la nature ‘amphibie’ de l’esprit humain, ses différents modes de fonctionnement. Proust est l’un des premiers à décrire avec une telle justesse les méandres de l’esprit, le microcosme

paysage... les ruines de Thèbes ! (p. 131-132 et p. 177) Il est fait allusion à une épidémie p. 208 ; et dans le salon d'attente de la clinique du Docteur Juard se trouve tout un rayonnage de livres consacrés à la peste ! Dans une sorte de rêverie éveillée, Wallas se voit dans le rôle d'Œdipe, dans le prologue de Sophocle (p. 238) : "La scène se passe dans une cité de style pompéien - et, plus particulièrement, sur une place rectangulaire dont le fond est occupé par un temple (ou un théâtre

qu' " il y a à tout moment une infinité de perceptions en nous, mais sans aperception et sans réflexion, […] dont nous ne nous apercevons pas. " Il existe en effet des " degrés " dans l'échelle de la conscience : conscience en sommeil, conscience éveillée, conscience active, conscience absolue. Il faut bien admettre que la plupart du temps, nous ne prenons pas la peine d'analyser tous les messages qui nous parviennent. En passant d'un degré de conscience à un autre, nous éprouvons, en un court instant

parler Enée serait resté auprès de Didon. Ses mises en garde son utiles, et ont une valeur prémonitoire parce qu’elle révèle l’avenir et rassure le héros. De la même manière, quand l’Ange Gabriel annonce à Marie qu’elle va être enceinte, elle est éveillée par contre Joseph va recevoir aussi un songe, qui va le rassurer à lui expliquer ce que l’avenir lui réserve et que l’enfant qui est en train de se développer, sera Jésus, le fils de Dieu. Donc Joseph va retrouver l’apaisement. Comme pour Enée, Joseph

Cet extrait est un passage clé pour la construction du personnage de cette héroïne car on est entièrement dans l’optique de ce personnage. Elle crée un univers romanesque et irréel autour d’elle. Emma Bovary veut vivre comme dans un roman. Sa rêverie éveillée, l’avenir qu’elle imagine avec son amant, ne peut être que réelle. Comme nous avons pu le constater le bovarysme est une maladie d’époque, donc comment est-il devenu un mal universel à l’époque et encore au XXIème siècle ?

bridais plus mes pensées lorsqu’elles s'égaraient à imaginer des scénarios où mon berger et moi franchirions les limites interdites par la bienséance. J'étais tellement certaine de ne plus le revoir que je m'accordais le droit de poursuivre mes rêveries éveillées. Et même si le manque de mon mari se faisait toujours sentir je dois bien avouer que ma vie indépendante telle que je la vivais me convenait assez bien. Je ressentais plutôt un manque de sensualité, et persuadée que mon mari en avait trouvé

composition Le point de vue de l'auteur Le pacte de lecture Dans Madame Bovary , Flaubert présente tout ce qui est vu par l'entremise d'un personnage. Les points de vue d'Emma, de Charles, de Léon et de Rodolphe constituent la majorité du roman. La rêverie apparaît évidemment comme le point de vue le plus subjectif qui soit. Le style indirect libre s'impose dès lors comme un moyen stylistique particulièrement pertinent et efficace. De même , on comprend pourquoi le lecteur n'a jamais une idée « objective »

permettent d’associer le paysage aux contes de fée. Tout d’abord, les deux arbres géants sont autant d’allusion aux ogres des contes de fée. Le peuple est le château de la belle aux bois dormant .Elle cherche à s’endormir , c’est pour cela qu’il y a la rêverie. L’antiquité des arbres leur confèrent une antiquité légendaire. Passage entre la légende et le contemporain (le réel). La démesure des peupliers qui confinent au surnaturel. « Cette espèce de parc ». Puis la présence inquiétante de la mer . S’ajoute

permettent d’associer le paysage aux contes de fée. Tout d’abord, les deux arbres géants sont autant d’allusion aux ogres des contes de fée. Le peuple est le château de la belle aux bois dormant .Elle cherche à s’endormir , c’est pour cela qu’il y a la rêverie. L’antiquité des arbres leur confèrent une antiquité légendaire. Passage entre la légende et le contemporain (le réel). La démesure des peupliers qui confinent au surnaturel. « Cette espèce de parc ». Puis la présence inquiétante de la mer . S’ajoute