La Revolte Rimbaldienne

un chatoyant décor autour de la figure centrale. Que Rimbaud l’ait vu ou non, ou l’ait en tête, on apprécie cette "correspondance" entre l’art poétique et l’art pictural chère à Baudelaire. L'harmonie universelle La musicalité savante des vers rimbaldiens, frissons, soupirs, ne pouvait que séduire le parnassien Banville, à qui ces vers sont adressés ou, plus tard, les symbolistes, avec Mallarmé épris de ces subtiles arabesques sonores. La complainte musicale commence avec les « hallalis» sons de

conventions. Il s’affranchit des règles d’écriture qui lui a été imposé et anéantissant alors les idoles, il dénonce la poésie subjective. Exprimant d’abord sa révolte, il parvient par la suite à une véritable libération esthétique 1. Dénonciation de la poésie subjective En premier lieu, Arthur Rimbaud dénonce la poésie subjective et se révolte contre les carcans esthétiques et moraux des mouvements dont il est héritier. Il marque définitivement son émancipation en s’affranchissant des règles d’écriture

COMMENTAIRE ; Rimbaud, ***** et Nuit de l’Enfer Une saison en enfer La saison en enfer Rimbaldienne, semble être celle d’un automne fatigué, comme après un été ou la nature s’épuise d’avoir donné tant de beauté .Ainsi Rimbaud, est comme les saisons, épuisé, dégoûté, d’avoir tant essayé et tant échoué de capter l’être. Paul Claudel dira d’ailleurs de Rimbaud qu’il fût « un mystique, à l’état sauvage, une source perdue, qui ressort d’un sol saturé ». Perdu, c’est bien le maître mot qualifiant

| | |Accepter de lire le poème sans aboutir à un sens figé. | | |Dégager de l’étude les caractéristiques d’une esthétique « sauvage » de la poésie rimbaldienne. | | |ELEMENTS POUR L’INTRODUCTION : | | |68 études différentes de ce poème ont été répertoriées

prend la plume dans le but de s’engager pour une cause en oeuvrant pour l’amélioration du monde et en luttant en faveur du peuple, nous allons donc voir à travers différents exemples ce que Arthur Rimbaud cherche à améliorer, changer et ce qui le révolte, comme « Le dormeur du val » ou il dénonce les armes à feux, tout d'abord en montrant que sans elles, tout serait beau et propre, puis en montrant qu'elles tuent. Il maintient l'ambiguïté dans tout le poème, en nous laissant croire à un tableau idyllique

n’eût pas mieux fait : on soupçonne donc une certaine ironie rimbaldienne, mais comme toujours, une espèce d’ironie qui sans détruire le premier terme explicite, dit les deux choses à la fois : ici, et l’élan nostalgique vers la grandeur passée, et conjointement la raillerie quant à cet élan. (Cette espèce de double postulation continuelle fait la grande force et grande beauté, en même temps que grande complexité, de l’écriture rimbaldienne). Enfin après avoir envisagé la composante biographique

Séquence 4 L’expression de la révolte dans Les Cahiers de Douai d’Arthur Rimbaud Texte 3 Les Effarés Rimbaud, adolescent, accumule de nombreuses fugues. Une d'entre elles le conduira à Paris en 1870 (en pleine débâcle de l’armée française face aux Prussiens)  où il découvrira la Commune "Le Paris dur et nouveau qu’il côtoie vivra peu (révolte réprimée par les Versaillais). Dans ce Paris misérable (qu'Hugo décrivit déjà plus tôt en 1862, dans Les Misérables) Rimbaud décrira, lui, une scène qu'il

chronique au jour le jour où l’expérience autobiographique et l’expression lyrique sont transfigurées par le modèle épique. Comment Rimbaud dissout-il le sujet romantique en le plaçant entre deux postures énonciatives antagonistes ? Comment le lyrisme rimbaldien s’actualise-t-il dans un temps mythique, propre au récit épique ? Après avoir envisagé les fluctuations du sujet dans Une saison en enfer, nous verrons comment se rencontrent lyrique et épique. Enfin, nous tenterons de comprendre le sens de cette

que « l’homme aux semelles de vent » a cessé d’écrire, un admirateur déniche le manuscrit enfoui dans un tiroir. C’est ainsi que les lecteurs peuvent découvrir l’écriture d’un poète très précoce marquée par une fraîcheur éternelle d’un adolescent révolté, dénonçant les raideurs de la société, et relatant ses amours enfantines, de même que l’on peut y voir son évolution et son émancipation progressive de l’écriture hugolienne et parnassienne à laquelle il attachait un certain intérêt. En effet, à ses

Ma bohème Anticonformiste, marginal, révolté contre la bourgeoisie, l’Église, l'armée, l'injustice humaine, Rimbaud est épris d'absolu. C'est à la poésie que l'adolescent confie d'abord ses colères, ses révoltes mais aussi ses rêveries. Dans le sonnet « Ma bohème », le poète rêveur évoque une de ses nombreuses fugues d'adolescent. Il relate ses merveilleux voyages qui lui permettaient de s'échapper du monde médiocre et bourgeois dans lequel il vit. Mais la fonction de ses pérégrinations ne