La Revolte Rimbaldienne

des frères et soeurs puis disparaîtra pour de bon. Il reçoit l'éducation de sa mère, sévère, austère et dévote. Excellent élève, il lit avec passion et écrit des vers latins. A 16 ans, révolté par ce qui l'entoure, il éprouve la haine de sa ville natale, de sa mère, de l'école, des bourgeois, de l'Eglise. Il se révolte aussi contre la condition humaine et l'absurdité de l'existence. Il déteste la guerre. Après le départ de son cher professeur de rhétorique, Izambard, Rimbaud décide de fuguer, durant

pour "Melancholia", prose de Baudelaire, douze tercets alternant octosyllabes et tetrasyllabes en ce qui concerne "Les Effarés"; registres pathétique, lyrique et polémique chez Hugo, révolté par ce qu'il "voit", tragique chez Baudelaire, à travers les différents regards échangés, tendre ironie pathétique, toute rimbaldienne, chez ces petits qui contemplent le boulanger. Les trois poètes mettent donc leur art au service de la dénonciation du sort des enfants. Dès leur première lecture, les élèves

souliers sont abîmés par la marche (v.14). La comparaison avec le Petit Poucet (vers 6) suggère l'errance, le vers 7 indique qu'il dort à la belle étoile. 2) Un adolescent révolté ivre d'espace et de liberté : Mais si le poète s’est fait vagabond, c’est surtout parce qu’il est en quête d’espace et de liberté. C’est la révolte qui jette le jeune homme sur les routes, comme le suggère son attitude crispée au premier vers du poème : ≪ les poings ≫ dans ses ≪ poches crevées ≫. Les longues marches

optique, nous nous intéresserons à l'art poétique rimbaldien ou comment Rimbaud réinvente la poésie. LECTURE I. Un personnage inattendu ; portrait autobiographique ? A. Omniprésence de la 1ère personne La présence de la première personne est accentuée par l'emploi des pronoms possessifs aux v1/2/5/6 etc qui soulignent notamment la solitude, d'autres indices soulignent la dimension autobiographique comme le fait qu'on a ici affaire à un ado révolté, qui erre sans fin. Dès le début du poème, Rimbaud

l’insolite. CONCLUSION « Ma Bohème » illustre le programme poétique de l'auteur. Il ébauche ici en très peu de mots toute la thématique de « l'homme aux semelles de vent », du poète vagabond ou du « clochard céleste », celle du voyage, de la révolte, de la pauvreté, de l'enfance, de la nature. En adolescent rebelle il veut tordre le cou aux vieilles règles de la poésie, briser le rythme de l'alexandrin et pousser la poésie aux limites de la prose. C'est assurément un manifeste pour une poésie

mythe, où Rimbaud le fils de famille se métamorphose en  un pauvre orphelin semblable aux personnages du poème "Les effarés".        Un adolescent révolté, ivre d'espace et de liberté : le poème est placé sous le signe de l'énergie libératrice : les poches ne sont pas trouées mais "crevées"; non par les mains mais par les "poings" de l'adolescent. La révolte jette le jeune homme sur les routes : répétition de termes de mouvement : "Je m'en allais" (v.1), "j'allais" (v.3); "j'égrenais dans ma course"

en effet on peut remarquer quelques pastiches de ces chers poètes. On peut aussi souligner le faite qu’il cherche sa propre poésie, d’ailleurs Poésies reste le recueille qui engendre le plus de poésies retenus par les admirateurs de la poésie rimbaldienne: Ophélie, Le dormeur du Val, Voyelles, Bateau Ivre…. II)Place de la poésie Poésies expriment 22 poèmes, par des métaphores aux surprenantes sensations, des correspondances, des raccourcis et des déplacements des sens, l’écriture se révèle au

où Rimbaud le fils de famille se métamorphose en un pauvre orphelin semblable aux personnages du poème "Les effarés". • Un adolescent révolté, ivre d'espace et de liberté : le poème est placé sous le signe de l'énergie libératrice : les poches ne sont pas trouées mais "crevées"; non par les mains mais par les "poings" de l'adolescent. La révolte jette le jeune homme sur les routes : répétition de termes de mouvement : "Je m'en allais" (v.1), "j'allais" (v.3); "j'égrenais dans ma course"

Introduction Rimbaud est un adolescent révolté qui accumule les fugues. Au cours de l'une d'elle il découvre un Paris misérable qu'Hugo avait décrit dans les " Misérables ", Rimbaud reprend le même thème et nous fait découvrir une scène de la misère des rues de Paris. Le poème en octosyllabes de 12 strophes avec alternance rythmique de vers de quatre pieds nous décrit cinq jeunes enfants de la rue en prise avec le froid et l'injustice de la société. 1 Les enfants de la rue  Ils sont noirs par

par l’emprisonnement de Verlaine qui l’a blessé légèrement en lui tirant dessus le 10 juillet 1873 et sur le plan littéraire par la rédaction et la publication de ce recueil, le seul publié par Rimbaud. Si ce recueil semble être l’expression d’une révolte personnelle et identitaire, il est surtout remise en question de l’idéal poétique qu’il avait exprimé à travers ses poèmes de jeunesse et dans les deux lettres dites du Voyant, en mai 1871. Une Saison en enfer se compose de neuf textes : le premier