La Réussite Sociale De Georges Duroy

Bel-Ami (IIème partie, chapitre 1) ELEVES : soyez bien attentifs à la manière dont Maupassant réalise ses descriptions, à quel autre type d’art cela vous fait-il penser ? Introduction de Bel-Ami : le roman raconte l’histoire de Georges Duroy qui vise l’ascension sociale dans le monde de la presse. Le personnage arrive dans à Rouen et décrit l’apparition de cette ville dans la brume. → Lire le texte aux élèves Tout s’organise autour d’indications spatiales que Maupassant nous transmet dans la

pour Paris dans le but d'avoir une vie noble et propice aux amours et à la gloire. Il nourrit des rêves d'artiste, et tombe très amoureux de Mme Arnoux, femme d'un homme influent dans Paris. Cependant celui-ci échoue dans son entreprise amoureuse et sociale. Nous sommes en présence d'un échec du roman d'apprentissage, en partie dû au caractère velléitaire du personnage. Il est présenté comme «l'homme de toutes les faiblesses». L'éducation sentimentale fait partie de ses livres qui contiennent tout

de son époque ? I/ Le marin nous présente un pays utopique, la Bétique II/ Le modèle social est présenté comme idéal et en accord avec la beauté du lieu. III/ Cet idéal permet, par comparaison, de proposer une réflexion critique sur la société de l’époque de Louis XIV Age d’or (période de parfaite harmonie entre l’Homme et la nature). Peuple vivant avec peu et personnes très sages. Fénelon vante un idéal social. Texte 3 : La question de l’homme dans les genres de l’argumentation, du XVIe

est défini par Florence de Chalonge comme : « Celui qui abandonne l’idée de bataille et qui conteste les valeurs collectives. C’est d’abord au XIXe, puis au XXe siècle que se développe la notion d’antihéros, ou personnage médiocre dans un contexte social ou la littérature prend un nouveau tournant. Les auteurs – notamment pour affirmer de nouveaux mouvements littéraires - cherchent un nouveau type de personnage qui saurait détrôner le héros positif. Ce contrepied de l’héroïsme arrive avec l’essor

cherche à dépeindre la réalité telle qu'elle est, sans artifice et sans idéalisation, choisissant ses sujets dans les classes moyennes ou populaires, et abordant des thèmes comme le travail salarié, les relations conjugales, ou les affrontements sociaux. Ainsi l’écrivain réaliste se travaille bien, comme le soumet Maupassant dans sa préface, à reproduire le réel. Cependant la préface de l’auteur de Bel-Ami soulève plusieurs problèmes où la discussion semble nécessaire : Qui sont les grands artistes

les officiers prussiens en leur donnant délibérément la syphilis. Il a droit à deux mois de congés durant lesquels mûrissent des dizaines de pages. De retour à la vie normale, grâce à l’appui de Flaubert, ami du ministre Agénor Bardoux, Maupassant réussit à intégrer le ministère de l’Instruction publique. D’abord ravi de ce changement, il se plaint rapidement de la lourdeur du travail qui lui est confié « Je marche et j’écris du matin au soir ; je suis une chose obéissant à une sonnette électrique

les officiers prussiens en leur donnant délibérément la syphilis. Il a droit à deux mois de congés durant lesquels mûrissent des dizaines de pages. De retour à la vie normale, grâce à l’appui de Flaubert, ami du ministre Agénor Bardoux, Maupassant réussit à intégrer le ministère de l’Instruction publique. D’abord ravi de ce changement, il se plaint rapidement de la lourdeur du travail qui lui est confié « Je marche et j’écris du matin au soir ; je suis une chose obéissant à une sonnette électrique

double) de la société toute entière ; en 1837 il envisage le titre général d’ « Études sociales ». Cependant, en 1842, il choisit pour le titre d’ensemble « La Comédie humaine ». BALZAC expose les principes directeurs de son œuvre dans un important « Avant-Propos de la « Comédie humaine » (1842). Dès la première phrase BALZAC y avoue que c’est sous l’influence de la querelle scientifique entre CUVIER (GEORGES CUVIER – 1769-1832) et GEOFFROY SAINT-HILAIRE ( ÉTIENNE GEOFFROY SAINT-HILAIRE –1772-1844)

jamais, les héros des récits dans lesquels ils jouent les simples rôles de figurants et font souvent office d’outils de la satire. En effet, l’auteur choisis de concentrer au sein d’un même être tous les défauts d’un type de personne ou de classe sociale, qu’il peut ainsi critiquer à travers le comportement ridicule de son personnage. Une telle caractérisation devient donc un instrument de critique de la réalité qui n’est que permise par une prise de distance par l’auteur. La présence de personnages

moins de connaître que de conquérir. Avoir un nom, c'était très important sans doute au temps de la bourgeoisie balzacienne. C'était important, un caractère, d'autant plus important qu'il était davantage l'arme d'un corps-à-corps, l'espoir d'une réussite, l'exercice d'une domination. C'était quelque chose d'avoir un visage dans un univers où la personnalité représentait à la fois le moyen et la fin de toute recherche. Notre monde, aujourd'hui, est moins sûr de lui-même, plus modeste peut-être