La Scatologie Dans Gargantua

d’humour dans cet extrait ? Exagération Gargantua à table (détail d’une estampe du XIXe siècle) Pantagruel (illustration anonyme de 1537) Panurge (illustration de Gustave Doré au XIXe siècle) La scatologie Premier document Qu’est-ce que ces différentes blagues ont en commun ? L’humour scatologique Qu’est-ce que l’humour scatologique ? L’humour pipi-caca Second document Qu’y a-t-il de scatologique dans cet extrait ? Gargantua urine sur la foule. Qu’apporte le gigantisme

secondaires. Genres et registres. Genre : œuvre hybride, entre roman, conte merveilleux (les géants)et traité argumentatif. Mélange des registre : comique, épique, didactique. Plan de la séquence Problématique : Gargantua, du rire médiéval à la réflexion humaniste. Edition : RABELAIS Gargantua (Pocket n° 6089) A. LECTURES ANALYTIQUES   |5 extraits, étudiés en classe, feront partie de la liste d’oral | |1. Prologue de l’auteur

PANTAGRUEL GARGANTUA François Rabelais LE TITRE ET LE GENRE 1. Le titre du Pantagruel mentionnant des « faits et prouesses », il s’agit d’un récit épique. Celui du Gargantua est moins explicite sur ce point, mais l’épithète inestimable respecte l’isotopie de la démesure propre à l’épopée. Autre renseignement générique : épouvantables, horrible, le nom et le titre de l’« auteur » relèvent du registre comique. Nous sommes donc dans l’imitation parodique des récits médiévaux, mêlant les codes épique

un atelier, mais aussi un laboratoire d'idées où s'instaure un échange entre des humanistes. La Renaissance est donc une période qui se dit et se veut nouvelle. Les contemporains ont eu conscience de vivre une période exceptionnelle (lettre de Gargantua à son fils). Rabelais traduit, dans son œuvre, l'enthousiasme qui anime les humanistes à la fin du XVème siècle, début du XVIème siècle. Comme nous avons pu le voir, la Renaissance déplace les espaces, avec la découverte de nouveaux mondes. Ces voyages

carnavalesque s’unissent et s’excluent mutuellement. Passer de la tradition orale des spectacles du carnaval à la tradition écrite du carnavalesque littéraire suscite et suppose la participation, mieux, la carnavalisation, du lecteur. A cette fin, le Gargantua de Rabelais, œuvre lue par Bakhtine, illustre le rapport étroit entre texte et lecteur. Ce lien permet d’aborder le dialogisme ; caractéristique essentielle du genre romanesque et de la réception littéraire. Catégorie qui échappe aux cadres fixes

vie quotidienne de cette société.Il se donne aussi le souci de parler sur les injustices, la misère de l’époque.SEANCE 2, CONTINUATION : · Parti-pris de violence et de grossiéreté :· Sujets privilégiés de l’enfance : la scatologie, la goinfrerie, la cruauté ou le sadisme, ces éléments vont tellement choquer le public, Jarry envoit un message au public par l’excès. Il se plaint de l’obscénité du quotidien, La pièce garde beaucoup de la désinvolture adolescente qui transgresse

Baquedano Montañés beaucoup d’échos de la littérature farcesque avec des situations scatologiques, comiques et grossières. 1534 Gargantua Rabelais utilise un procédé de composition du Moyen Age, les origines de Pantagruel. Souci surtout esthétique. Rabelais présente l’élaboration d’une société utopique, L’abbaye de Thélème, la grande utopie inventé par Gargantua. C’est un couvent mixte avec pas de règles à suivre. Cette idée d’utopie nous rappelle la Renaissance. Finalement il va alterner

difficiles à définir. 3. Des références littéraires •    Rabelais : dans l'épigraphe Jarry imite le style et la langue du grand romancier humaniste de la Renaissance. Par ailleurs les thèmes sexuels et scatologiques abondent dans la pièce comme dans Gargantua ou Pantagruel. •    Gogol : la bataille entre les Russes et Polonais de l'acte IV semble tout droit sortie de Taras Boulba, le roman de l'écrivain russe Nicolaï Gogol.  4. Les références théâtrales •    la tragédie o    C'est principalement

nouvelles. deux ArticLes du Monde à consuLter • rabelais des origines (Pierre Lepape, 29 janvier 1993) p.9-10 rabelais : des œuvres atypiques François Rabelais est une figure importante de l’humanisme. Il est l’auteur de Pantagruel, de Gargantua, ainsi que du Tiers-Livre et du Quart-Livre (ces titres signifiant « troisième livre » et « quatrième livre »). Dans une langue qui fourmille de néologismes et • La leçon rabelais, les yeux et les p.10-11 oreilles Jean céard (25 mars 1994)

un juriste, ou un politique, l’étaient-elles chez un fondateur de religion ? Et Denifle de s’acharner. Et Denifle, puisant à pleines mains dans un arsenal trop bien garni, d’écrire, sur Luther et la polygamie, Luther et la boisson, Luther et la scatologie, le mensonge et les vices, une série de paragraphes animés d’une sainte et réjouissante fureur. Bourrés de textes, d’ailleurs — d’interprétations abusives aussi, parfois même délirantes et alors si énormes, présentées avec une telle candeur dans