La Science Ne Fournit Elle Que Des Certitudes

qu’elle implique une activité mentale d’ordre synthétique opérée par la conscience.  Pour la philosophie idéaliste (Platon, Descartes)  la perception est une source insurmontable  d’erreurs ou, au minimum, d’approximations car notre corps ne nous fournit que des informations floues et disparates et le jugement qui en procède peut toujours être  défaillant. Les empiristes insistent au contraire sur le fait que toute notre connaissance s’enracine dans nos sens et qu’il n’y a pas de savoir  sans représentation

construire un canal amenant l'eau de la Loire à Versailles. L'idée séduit Louis XIV qui envisage d'accorder 2,4 millions de livres pour la réalisation de l'ouvrage. Mais Colbert, qui doute du projet, charge l'abbé Picard, membre de l'académie des Sciences de faire un relevé du nivellement de la pente. Celui-ci a mis au point un niveau à lunette permettant une précision de mesure de 1 cm par km alors que les précédents instruments n'autorisaient que 10 mètres par kilomètre. Ces mesures vont montrer

| | | |Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" | |Site web: http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index.html | |

ma vie de me défaire de toutes les opinions que j’avais reçues jusque alors en ma créance, et commencer tout de nouveau dès les fondements, si je voulais établir quelque chose de ferme et de constant dans les sciences. L’objectif est posé : trouver un fondement irréfutable pour les sciences, pourquoi cette recherche est-elle nécessaire ? SSiittuuaattiioonn hhiissttoorriiqquuee eett ééppiissttéém moollooggiiqquuee Descartes vit au 17è siècle : le savoir est détenu par l’Eglise et il est hérité, pour

DE L’AUTEUR 1. Pourquoi les individus et les groupes sociaux “marchent-ils” à la croyance et éprouvent-ils la nécessité de vivre dans l’illusion, le travestissement et la méprise ? 2. Pourquoi le social est-il avant tout le règne de la certitude et de l’oubli de la vérité ? 3. Pourquoi des individus qui, isolément, sont parfois capables d’une pensée libre et rigoureuse, s’obstinent-ils, lorsqu’ils sont en groupe, à soutenir les actions les plus absurdes et les moins susceptibles de

entièrement de nos sens et se communique par leur moyen à l'entendement, je l'appelle SENSATION. » Cette conception reconnaît donc la passivité de l’âme qui, considérée comme « table rase » ne peut élaborer de connaissances qu’à partir des données que lui fournit l’expérience sensible. La connaissance se limite donc à une impression. Or, parlant d’impressions pour les connaissances qui proviennent des sensations, nous nous interrogerions rapidement sur le caractère subjectif de celles-ci. N’utilisons-nous

moyen de la démonstration. Par démonstration j'entends le syllogisme scientifique, et j'appelle scientifique un syllogisme dont la possession même constitue pour nous la Science. » Aristote, Seconds Analytiques, l, 2 « Nous entendons par là tout ce qui se conclut nécessairement de certaines autres choses connues avec certitude. » Descartes, Règles pour la direction de l’esprit en la recherche de la vérité L’intuition « Par intuition, j’entends, non point le témoignage instable des sens

Dominique Siegel Direction et Gestion (La RSG) | « La Revue des Sciences de Gestion » ISSN 1160-7742 Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 130.79.220.182 - 18/09/2015 14h10. © Direction et Gestion (La RSG) Powered by TCPDF (www.tcpdf.org) Article disponible en ligne à l'adresse : -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------http://www.cairn.info/revue-des-sciences-de-gestion-2008-2-page-15.htm ---------------------------

DISSERTATION La science se limite t-elle à constater les faits ? Lorsque qu’Archimède s’est, selon la légende, exclamé « Eurêka » quand il a découvert la poussée d’Archimède au IIIème siècle avant JC, celui-ci exprimait son enthousiasme et son soulagement après avoir fourni d’intenses efforts intellectuels pour trouver une solution scientifique au problème que lui avait posé le tyran de Syracuse. La découverte scientifique est toujours la récompense du déploiement

organisme, une entreprise par exemple, et de l’autre une finalité. Entre les deux, un management, c’est à dire une façon d’agir plus ou moins efficace, plus ou moins apte à atteindre l’objectif fixé. L’art de manager (car c’est un art et non une science) est donc celui de mettre en œuvre et de combiner des éléments (comportements, méthodologies, ressources, etc.) pour obtenir des résultats. Et pour compliquer encore le tout nous savons que les résultats visés par l’organisme peuvent changer, comporter