La Soif du mal

saccadée, j’ai pris mon temps pour lui redemander s’il avait besoin de quelque chose… s’il avait froid… s’il avait faim ou soif… s’il avait mal… s’il avait peur… Quand j’ai prononcé ce mot ses yeux se sont encore plus écarquiller. J’ai donc pris un ton doux et calme et je lui ai dit qu’il ne fallait pas avoir peur, qu’on était là pour lui, pour l’aider, et non pas pour lui faire du mal. Je pouvais voir que les yeux de M. R étaient toujours aussi grands ouverts et les tremblements ainsi que les gémissements

passe en lui comme si cet être primitif agissait à sa place : « ce n’était plus lui qui agissait mais l’autre , celui qu’il avait senti si fréquemment s’agiter au fond de son être , cet inconnu venu de très loin , brûlé de la soif héréditaire du meurtre » (page 303) , en fait le mal de jacques participe de la violence animale , certes , mais aussi de la perversité humaine qui , pour certains êtres deséquilibrés , confond l’acte d’amour et l’acte de mort : « posséder , tuer , cela s’équivalait –il , dans

l’œuvre, Frank Einstein est fantastique. Les sujets récurrents de Mary Shelley sont : - Le double, le jeu du miroir (Frankenstein et sa créature) - la nature (sauvage, dominée, ...) - la perversion de la société - le bien et le mal - la connaissance (la soif de connaissance)

individuelle, en faisant le choix de l’absurde, a échoué et se trouve confrontée à une révolte collective qui libère ceux qu’il a opprimés en croyant leur révéler la vérité            C) Lyrisme poétique a) Thème de la soif d’absolu impossible à étancher : images (« où étancher cette soif ? » : « quel cœur, quel dieu auraient pour moi la profondeur d’un lac ?» ) b) Images finales de la douleur avec interrogation exclamative émotionnelle « oh ! » ; comparaison « cette nuit est lourde comme la douleur

acceptable dans notre univers, un soir de juillet il fut amené de force dans un parc par quatre types après quoi il fut brutalement mise à nue, brutalisé, brûlé, violé et pourquoi ? Vous vous en doutez ! Bruno Wiel avait-il fait quelque chose de mal ou avait-il une orientation sexuelle différente du commun des mortels ? Ô pauvre petit homo pleure, souffre encore puisque c’est ton châtiment ! Nul ne te sauvera de ta peine ! Le monde est encore trop immature, quelle tristesse, si peu de gens vous

Devient critique et traducteur en 1842 (pour subsister a ses besoin) - 1857 : Rencontre Madame Sabatier, publie « Les Fleurs du Mal » => procès atteinte a - la moralité. 1861 : nouvelle édition (6 poème supprimés) ; 1868 : Edition posthume Autre oeuvre : « Le spleen de Paris » • Lecture • Présentation du texte - Dernier texte de Spleen et Idéal => Fait parti des Fleurs du Mal - « L’Horloge » est une allégorie du temps => Le temps nous emporte rapidement vers - la mort et qu’il faut tenter de profiter

debout pis de sa couche, qui respirait. - Ah ! C’est bien peu de chose, la mort! pensait-elle ; je vais m'endormir, et tout sera fini? Elle but une gorgée d'eau et se tourna vers la muraille. Cet affreux goût d'encre continuait. - J'ai soif... oh ! J’ai bien soif soupira-t-elle. - Qu'as-tu donc? dit Charles, qui lui tendit un verre. - Ce n'est rien!... Ouvre la fenêtre..., j'étouffe! Et elle fut prise d'une nausée si soudaine, qu'elle eut à peine le temps de saisir son mouchoir sous l'oreiller

différent. Il reste étrangement calme par rapport à ses bourreaux. Il répète à plusieurs reprises qu’il n’est pas ici pour faire leur procès ou bien les juger. La vision qu’il nous donne d’eux, se rapproche de la théorie d’Anna Arendt sur la banalité du mal. On le constate rien qu’au premier chapitre, quand les agents de police trient les Hommes qui arrivent du convoi, il est dit qu’ils le font sans jamais se départir de la tranquille assurance de qui ne fait qu’accomplir son travail de tous les jours

de la soif et de la vermine. Dans l’enfer de la boue et du bruit, ils côtoient la mort à chaque instant. Sur ordre du commandement militaire, ils doivent régulièrement monter à l’assaut : Au signal, il faut sortir de la tranchée pour essayer de conquérir les lignes adverses; ce qui provoque toujours un carnage car il est impossible d’avancer sous le feu des tirs ennemis. Les champs de bataille de la Première Guerre sont de véritables boucheries : Les éclats d’obus n’ont aucun mal à transpercer

boissons : des «tavernes» ("Zone"), des «cafés» (“La chanson du mal-aimé”), des brasseries («Beaucoup entraient dans les brasseries» ["La maison des morts"] - «Elle [...] buvait lasse des trottoirs / Très tard dans les brasseries borgnes» ["Marizibill"]), des auberges (celle du "Voyageur" est «triste» et celles des "Saltimbanques" sont «grises»). D'un symbolisme multiple, que le pluriel du titre élargit encore, l'alcool désigne l'universelle soif du poète, le paroxysme de ses désirs : - «Je buvais à pleins