La Tendance Antisociale Winnicott

fiable. Pour ce faire, l’environnement maternel doit être stable et solide. L’enfant doit pouvoir compter dessus car il est en proie aux angoisses d’abandon. Le nourrisson est quelqu’un de très angoissé, la mère doit donc être suffisamment bonne (Winnicott). La mère suffisamment bonne est celle qui n’est ni trop présente ni trop absente. Ainsi, l’enfant pourra accéder à l’individualisation par l’expérience du manque nécessaire et aura un lien sécure. Le doudou a un rôle symbolique

3.1. La théorie des relations objectales 3.1.1. Donald Woods Winnicott (1896-1971) Il élabore des concepts originaux sur la fonction maternelle. -La préoccupation maternelle majeure : décrit la capacité de la mère à se mettre à la place de son enfant pour répondre à ses besoins. Progressivement elle accepte de ne plus être totalement gratifiante pour devenir suffisamment bonne en présentant des défaillances transitoires. Winnicott décrit trois rôles dans la fonction maternelle : -Le holding :

distorsions des relations d’objets internalisés de ces sujets caractérisés par un manque d’authenticité dans leur relation à autrui mais qui donnent superficiellement l’illusion de la normalité. Ce courant d’idées a ultérieurement été poursuivi avec Winnicott et le concept de faux-self. En 1949, puis en 1951, Eisenstein a insisté sur le risque majeur de décompensations psychotiques transitoires, d’autant plus que, comme l’a mentionné Bichowsky en 1953, la prise en charge analytique a été réalisée sans

Retrouver un objet, une mère perdue. L’enfant pousse à bout car il n’est pas sûr de savoir ce qu’il a en lui, si le parent est aimant/vivant et tient à lui. Notion de tendance antisociale de Winnicott : ensemble de comportements qui va d’une mauvaise conduite ordinaire des enfants jusqu’à la délinquance, criminalité. Cette tendance se manifeste par la perte qu’à subie le sujet enfant (bonne relation). Il va penser que c’est sa destructivité qui a détruit l’objet. Cela va conduire au paradoxe de

hostiles envers les autres. 8 Les études longitudinales ont d’ailleurs montré que les enfants physiquement agressifs à l’âge préscolaire ont tendance à l’être encore à l’âge scolaire, et sont aussi à risque de délinquance à l’adolescence et de criminalité à l’âge adulte. En somme, les relations sociales des jeunes enfants sont en partie régies par une tendance innée à la compétitivité, qui peut s’exprimer par un comportement agressif mais qui, dans un environnement favorable, sera canalisée de façon

conséquent des termes “toxicomanie” et “drogue” utilisés pour cette dernière catégorie. Une des caractéristiques définissant la toxicomanie est la dépendance. L'anglicisme “addiction” est synonyme du terme “dépendance” et de plus en plus il a tendance à le remplacer. Il semble qu’il soit plus axé sur l'aspect comportemental et qu’il convienne mieux pour parler des dépendances sans produit (jeu pathologique, troubles des conduites alimentaires...). Le terme “addiction” et ses dérivés (“addictologie”

se protéger de sa famille, de lui-même, de sa sexualité, se sentir fort, participer à une dynamique de groupe dans lequel se côtoient divers rôles. Il est intéressant de remarquer que « les adolescents sont des isolés rassemblés », comme le cite Winnicott. Les jeunes ne s’attachent que rarement aux membres de la bande, et en changent fréquemment. Le jeune cherche un certain « conformisme », il veut ressembler aux autres tout en étant différent. L’adolescent recherche également son identité à travers

défend la théorie face aux critiques. Plusieurs personnes rejoignent Freud. Mais vont naitre des différences de point de vue au sein de l’association donc scission de l’association : K.YUNG, A.ADLER (traumatisme de la naissance), Lacan, Klein, Winnicott…etc. La psychanalyse est toujours critiquée actuellement du fait de son efficacité mais de nombreux neuroscientifiques reconnaissent que les descriptions biologiques du cerveau semblent s’appliquer avec le cadre théorique freudien. Freud

la culture, il se retrouve partout dans la mesure où l’on peut considérer n’importe quelle activité sous l’angle du jeu (Huizinga, 1951). À cette conception universaliste du jeu, s’oppose celle des psychanalystes freudiens, tels M. Klein ou DW. Winnicott, pour lesquels rien n’est dans la nature, pas même le jeu, puisque tout est déterminé. M. Klein y voit une conduite par laquelle tend à se réaliser un certain équilibre entre le monde intérieur et le monde extérieur et qui permet l’accomplissement

philosophique et anthropologique, très fécond au XXe siècle, prend naissance dans les analyses de Kant et de 3 Jeux de hasard et d’argent – Contextes et addictions Schiller. Ce discours, successivement illustré par J. Huizinga, M. Klein, DW. Winnicott, J. Château, R. Caillois, J. Henriot, LJ. Calvet, JM. Lhôte et C. Duflo, revalorise le jeu et les jeux en général. L’activité ludique est désormais perçue comme une activité à part entière, libre, régulée, limitée dans le temps et l’espace et