La Theocratie Royale

cité. Faute d'administrateur civil l'évêque prend le relais et on voit du Ive au Ixe siècle l'évêque joue le rôle d'un maire de municipalité (entretient de routes, de murailles, des égouts...). Pendant très longtemps l'évêque joue le rôle d'un agent royal au sein de la cité et de façon très intéressante ils profiterons de l’affaiblissement de la seigneurie pour devenir des seigneurs à part entière (ex : la tour Anglica à Barbentane, construite par les évêques d'Avignon au XIVe siècle) dont une fonction

princes et des rois. Page 87: 1) La chrétienté est centralisé. L’église catholique est hiérarchisé avec à sa tête le pape qui exerce un contrôle sur la chrétienté. Le pouvoir spirituel du pape se prétend supérieur à celui des rois selon la théocratie pontificale. 2) Les principaux lieux qui structure la la chrétienté sont: lieux de résidences des des évêques qui permettent l'encadrement des chrétiens au niveau du diocèse. Les grands monastère. Les abbayes accueilles des moines et des moniales

supérieur hiérarchique du grand prêtre de Jérusalem, pour les juifs cela signifiait la supériorité des dieux païens sur le leur. Ce que leur croyance monothéiste ne pouvait tolérer. » * Il fut en Qq sorte un ministre des cultes * La lettre royale ordonnait que l’édit fût affiché bien en vue dans le temple de la cité * Trois fragments de l’inscription ont été découverts dans un sous-sol proche d’un temple païen * La stèle a sans doute été détruite et reléguée dans cette cave * Après

Section 2: la nature du pouvoir impérial Le pouvoir impérial à l'époque de l'antiquité tardive est un système de gouvernement d'une rigueur impitoyable. Il peut être caractérisé par 3 traits principaux: - c'est une monarchie absolue - une théocratie fondée sur le christianisme - un gouvernement oriental  Sous-section 1: une monarchie absolue L'empire byzantin est bien différent de son ancêtre: la Rome républicaine. Sous la République en théorie le législateur est le peuple des citoyens

exemple Childeric3, le dernier roi merovingien, a été dépossédé par Pépin le Bref et rasé. Il est délicat de parler d’hérédité dans les royaumes barbares, mais le roi doit faire preuve de charisme, c'est-à-dire qu’il doit faire partie de la famille royale (celle de Merovee). La succession n’est pas automatique, elle est conditionnée par l’élection des fideles, « l’electio ». 2/ Approbation des fidèles. Les fideles, les guerriers proches du roi, se réunissent et manifestent leur approbation du nouveau

du pouvoir III. Les attributs du pouvoir A. Pouvoirs d’origine germanique 1. Le mundium 2. Le ban B. Pouvoirs d’origine romaine §2 – Charlemagne ou l’idée d’Empire retrouvée I. La nouvelle conception du pouvoir A. La théocratie royale 1. Le sacre royal 2. la doctrine théocratique B. La rénovation de l’idée impériale II. La transmission du pouvoir 1. L’élection et ses correctifs 2. Election fictive et effective III. Les attributs du pouvoir Section II – L’administration

d'ailleurs de lui : « Ce n'est ni un homme ni une bête. C'est une statue ». Nous allons voir que son règne aura était marqué par un développement de l'administration, une extension du domaine sous contrôle royal, un affranchissement de l'autorité pontificale, et un accroissement du pouvoir royal. Philippe Le Bel. Miniature du XIVe siècle (détail) Flora Nili Colomas flora.colomas@gmail.com A. Les affaires intérieures 1. Vers une monarchie administrative et centralisée Le roi s'entoure

période des rois fainéants (tous morts jeunes et atteints de débilité physique). L'aristocratie prend le pouvoir, et dans les faits le gouvernement est exercé par le Maire du Palais, qui est le premier officier de la maison royale. C'est de l'une de ces familles de maire du palais que provient la dynastie carolingienne. B/ La dynastie carolingienne (751/987) Elle doit son nom à Charlemagne (le plus illustre des rois de

exemples de femmes haut-fonctionnaires ne sont pas si rares, mais plus étonnant encore (pour l'époque), on retrouve des femmes à la fonction suprême, celle de pharaon. Plus qu'un féminisme, il faut sûrement y voir une marque de l'importance de la théocratie dans la société égyptienne. La société égyptienne de l'antiquité, comme beaucoup d'autres civilisations de l'époque, se sert de la religion comme point de repère. C'est de cette manière qu'était justifiée la place au trône des pharaons qui, en

itinérants. Il faut attendre Philippe-Auguste pour l’instauration de Lutèce comme capitale. Charlemagne a une solide constitution, il reprend le droit romain et les missi dominici (= envoyés de l’empereur pour contrôler les représentants du pouvoir royal au plan local) On observe alors un nouvel essor du christianisme, avec des moines anglais et irlandais ainsi qu’une renaissance culturelle. Charlemagne a quelques notions de latin, il créé l’école et la fonction des écolâtres (= maître d’école monastique)