La Trahison des Clercs

@ Julien BENDA LA TRAHISON DES CLERCS Un document produit en version numérique par Pierre Palpant, bénévole, Courriel : ppalpant@uqac. ca Dans le cadre de la collection : “ Les classiques des sciences sociales ” fondée et dirigée par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Site web : http://classiques.uqac.ca/ Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque Paul-Émile Boulet de l’Université du Québec à Chicoutimi Site web : http://bibliotheque.uqac

Julien Benda, La trahison des clercs La trahison des clercs est un ouvrage de Julien Benda paru en 1927. Benda se fonde sur ses observations personnelles pour aboutir à l’idée que les clercs (les intellectuels) se détournent de leurs valeurs cléricales soit la recherche de biens intemporels pour se tourner vers la politique au nom du réalisme. Résumé de l’œuvre : Dans une première partie l’auteur parle de l’adoption des passions politiques par les clercs : Le point de départ de la

qui, de tout leur pouvoir et en pleine décision, ont travaillé à l’exciter; attitude que j’ose appeler pour cette raison la trahison des clercs. Si j’en cherche les causes, j’en aperçois de profondes et qui m’interdisent de voir dans ce mouvement une mode, à laquelle pourrait succéder demain le mouvement contraire. Une des principales est que le monde moderne a fait du clerc un citoyen, soumis à toutes les charges qui s’attachent à ce titre, et lui a rendu par là beaucoup plus difficile qu’à ses

Quelle définition pour la crise des clercs ? Comment les clercs se doivent-ils d'agir ? Pour Benda, les clercs doivent rester à la poursuite de grandes valeurs et éveilleurs de conscience et rester serein face aux affaires de la nation. Callois : les clercs défendent la vérité mais seulement si elle peut déboucher sur des actions concraite, il doit combattre les injustices. Le clerc est attaché à la justice qui est la seule valeur dont l'application aboutisse sur des faits. Levy doivent

qui, de tout leur pouvoir et en pleine décision, ont travaillé à l’exciter; attitude que j’ose appeler pour cette raison la trahison des clercs. Si j’en cherche les causes, j’en aperçois de profondes et qui m’interdisent de voir dans ce mouvement une mode, à laquelle pourrait succéder demain le mouvement contraire. Une des principales est que le monde moderne a fait du clerc un citoyen, soumis à toutes les charges qui s’attachent à ce titre, et lui a rendu par-là beaucoup plus difficile qu’à ses aînés

et l’apprentissage de langues antiques (latin, hébreu…). Grâce à ces nouvelles découvertes et connaissances , ils remarquèrent que certains textes qui conditionnent leurs vies notamment des textes issus de la bible, ont été mal interprétés par les clercs, parfois même volontairement ! Ils dressent alors une première critique de la religion, l'humanisme est née... L’Évolution de pensée religieuse n'est qu'un point des avancées de cette période, d'autres domaines comme l'astronomie, la médecine

Ecritures du livre saint, la Bible, annoncées la venue d’un Messie qui deviendrait le nouveau roi de la Palestine et chasserait les Romains. • La personnalité étonnante de Jésus à laisser penser qu’il était ce Messie. La jalousie de certains et la trahison de Judas permettent alors de le faire condamner à la crucifixion avec, pour moquerie, une couronne sur la tête. • Les amis de Jésus que l’on appelait ses disciples deviennent alors des apôtres puisqu’ils vont se donner pour mission de prêcher

dreyfusard Julien Benda. Dans un essai intitulé La Trahison des clercs (1927), il déplorait le fait que les intellectuels, depuis la guerre, aient cessé de jouer leur rôle de gardiens des valeurs "cléricales" universelles, celles des dreyfusards (la Vérité, la Justice et la Raison), et les délaissent au profit du réalisme politique, avec tout ce que cette expression comporte de concessions, de compromis, voire de compromissions. La référence aux « clercs » (que la tonsure distinguait des laïcs) souligne

aux conditions historiques d’apparition du nom et de la notion dans l’espace public. On associe d’ordinaire la figure nouvelle de l’intellectuel au « Manifeste des Intellectuels » publié en 1898 en défense au capitaine Dreyfus injustement accusé de trahison par la justice. L’affaire reflète un clivage profond autour de principes contraires trouvant à s’exprimer sous la forme de pétitions. TRANSITION OU ANNONCE DE PLAN : Analyser la constitution de chacun de ces camps et les arguments mis en avant apparait

- devant la détermination des députés et les mouvements de foule, fait encercler Paris, recule après la prise de la Bastille de peur d’une flambée de violence, mais refuse de cautionner l’abolition des privilèges faite la nuit du 4 août par des clercs et des nobles. Il accepte cependant la cocarde tricolore et prête serment le 14 juillet 1790 lors de la fête de la Fédération, le soutien de la population est visible par la volonté des femmes de le ramener à Paris en octobre 1789, pour qu’il