La Verité Desirable

accompagnent nécessairement ces avantages ne fait pour nous aucune différence, puisque nous les choisirions quand bien même ils ne seraient pour nous la source d’aucun plaisir. Qu’ainsi donc le plaisir ne soit pas le bien, ni que tout plaisir soit désirable, c’est la une chose, semble-t-il, bien évidente.» Aristote, Ethique à Nicomaque Introduction Le bien s’établit par l’évaluation d’une chose ou d’une action en fonction de sa conformité à une norme

Sujet : Qu’y a-t-il de plus désirable que le bonheur ?Consignes : Vous avez les deux premières parties rédigées de ce sujet, vous devez : - rédiger la problématique, c’est-à-dire, la partie de l’introduction qui annonce le plan sous forme de questions (en fonction des deux parties déjà rédigées et de la thèse de votre troisième partie)- rédiger la transition qui vous conduit de la deuxième à la troisième partie.- Rédiger entièrement la troisième partie en tenant compte de ce qui a été démontré dans

passions, honneurs), tandis que ce qui concerne l’âme (le désir de connaître la vérité) est loué. On remarque que l’utilisation du singulier, réservé à l’âme, anoblit le désir tandis que son utilisation au pluriel enlaidit le corps. Le jugement de valeur ne contamine pas seulement la source du désir (corps et âme) mais aussi ses objets : les objets désirés par le corps sont méprisables, celui désiré par l’âme, la vérité, est seule valable. Pourquoi ce que désire l’âme est-il plus capable de satisfaire

pose comme inaccessible, je le rends désirable ; en récusant l’appropriation et la consommation, je le constitue comme objet du désir ! Tributaire d’une exigence de débordement (Eros naît un jour d’ivresse, celui des noces d’Aphrodite !, nous dit le mythe platonicien du Banquet), le désir produit son objet par une « ab-straction » à l’égard de l’usage, de l’échange, du discours et de la divulgation ! Ce qui est trop facilement accessible n’est plus désirable ! Conséquence : Dans une société de consommation

Elle est dans la doxa quelque chose de non-désirable, à laquelle il faut échapper à tout prix, source du mal et du malheur des hommes. Mais n’est-il pas vrai que ce qui est source de peur est généralement ce qui est inconnu? Dès lors que l’ignorance est connue, avouée, elle devient acceptable et permet

Volonté : choix réfléchi de l’âme Conséquence : lien entre le désir et le désirable Le désir crée le désirable , le beau les valeurs , le bon relativité et multiplicité des valeurs on peut tout désirer La difference entre : * La persibilité de faits * L’illégitimité de droit Solution : éduquer le désir , i.e définir le désirable. Si le désir créé le désirable (le beau, la bien, l’agréable) alors on peut tout désirer. Le jugement

vrai ? L’utilisation philosophique du terme de « vérité » n’est pas toujours aisée, cette notion fait partie de celle qu’on risquerait d’obscurcir en voulant la définir. Dans des expressions comme : « c’est une vraie joie », « ce raisonnement est vrai », « c’est de l’or véritable », « c’est une personne sincère et vraie » et « je suis la Voie, la Vérité, et la Vie », le mot « vérité » n’est pas employé de manière univoque. En réalité, la vérité est une adéquation de la pensée aux choses - et nous

poser la conscience des choses. Il y a une dimension proprement humaine du desir : Le désir anthropogène, il est désir du désir de l'autre. -désir mimétique , je désir un objet car il est désiré par autrui. C'est le désir d'autrui qui le rend désirable. Proust dit « souvent les femmes nous plaise qu'a cause du contre poids d'homme a qui nous avons a disputé» -désir de reconnaissance, lorsque je désir un objet, c'est moins cette objet que je désir , ce que je souhaite fondamentalement c'est que

essence. Le désir est toujours désir de quelque chose. Ce « quelque chose » nous manque, que nous en ayons un besoin vital ou non. Ainsi, le désir pourrait se définir par la tension vers le « désirable », que celui-ci soit un objet, une personne ou encore un état de choses. De là, la possession du désirable conduirait à la satisfaction, à la plénitude, à l’apaisement. Le mouvement du désir trouverait ici sa fin. Mais nous savons d’expérience qu’il n’en est pas ainsi. D’une part, l’objet désiré une

membres et la nécessité d’une ossature, plus les formes sont irréelles, plus elles s’approchent de la vérité physiologique du corps humain et non de la vérité animale. Ainsi elles répondent à l’image de la femme désirable. La femme désirable serait fade pour Bataille, elle ne provoquerait pas le désir si elle n’annonce pas un désir aussi un peu animal secret, suggestif. La beauté de la femme désirable annonce ses parties honteuses, les parties pileuses, animales. L’instinct inscrit le désir de ces