La Vertu Selon Aristote

d’autrui, entendu comme le désir qu’éprouve autrui pour moi, dont on se souvient qu’il est le désirable par excellence, ce qui exacerbe, dramatise le désir et le rend incomparable à tout besoin. « L’amour est une promesse de bonheur », dit Stendhal. Selon le mythe d’Aristophane, dans Le Banquet, on s’en souvient, les hommes aspirent à un bonheur dont ils découvrent, lorsqu’ils le rencontrent enfin, qu’il correspond à ce qu’ils ont toujours désiré, sans avoir jamais pu le définir précisément jusque-là

délimiter le sujet. J’ai opté pour une présentation du “terreau intellectuel” dans lequel s’enracine la naissance de la philosophie occidentale marquée par l’émergence de la pensée socratique ainsi que par ses héritiers les plus directs, Platon et Aristote, eux-mêmes à la source des deux grands courants de pensée qui vont influencer directement la tradition philosophique jusqu’à la fin du moyen âge pour le moins. Il resterait bien entendu à traiter entre autre des courants de pensée qui ont marqué

e : § Sganarelle s’appuie sur « Aristote et toute la philosophie », en un argument d’autorité dont le caractère hyperbolique a de quoi faire sourire, d’autant plus qu’il est liminaire. Cette hyperbole repose sur plusieurs éléments, qu’il est intéressant de commenter. D’une part, Sganarelle convoque Aristote, philosophe du IVe siècle avant Jésus-Christ, celui qui a le plus marqué la civilisation occidentale. Bien évidemment, Aristote n’a jamais parlé du tabac, et la tournure emberlificotée de

le reflet => dualisme. Platon s’interroge sur la nature de la justice. Il la définit comme l’équilibre harmonieux entre les trois parties de l’âme : la sensibilité, la volonté et l‘esprit auxquelles correspondent les vertus de tempérance, de courage et de sagesse. Ces vertus caractérisent également les trois classes de la cité idéale : les artisans, les militaires et les dirigeants. Les dirigeants doivent faire preuve de sagesse, les militaires de courage et les artisans de tempérance. L’esprit

autres significations, voir Copain (homonymie). Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Ami (homonymie). Cet article est une ébauche concernant la société. Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants. Consultez la liste des tâches à accomplir en page de discussion. Au bord du ruisseau, peinture de William Bouguereau - XIXe siècle) L'amitié est une inclination réciproque entre deux personnes (ou

|propos de la digue, 625. | Comme il fait ce qui doit être fait, en vertu d’une juste analyse de la situation, l’homme juste est bon. – La justice ainsi entendue est donc une vertu. Elle est dite universelle parce que nul domaine de l’activité humaine ne lui est étranger, mais aussi (selon les Stoïciens) parce qu’elle est en phase avec l’ « ordre juste » de l’univers (voir infra III, 2). Néanmoins, et c’est sa différence avec

une norme morale particulière. Le premier type de conduite est choisi en vertu d’une valeur fondamentale (summum bonum), c’est-à-dire désirable en soi, il n’est donc pas conçu comme un moyen pour arriver à une fin. Dans l’histoire de l’éthique, on trouve trois critères de conduite du second type qui ont été tenus chacun pour le souverain bien par différents groupes ou individus : le bonheur ou le plaisir ; le devoir, la vertu ou l’obligation ; la perfection, le développement le plus parfaitement harmonieux

des extrémités des branches : s'occuper davantage morale cartésienne car c'est uniquement là qu'on peut cueillir les fruits. Philosophie doit aider à la vie, aider vie. Première personne qui profite morale = personne vertueuse elle-même. Première vertu, premier principe : estime de soi (de quoi va tout partir) qui va de pair avec la générosité. L'estime de soi ce n'est pas hypocrisie mais accepter ses propres valeurs, sans aller à l'extrême : demander vrai jugement sur soi-même, vraie analyse. D'abord

uniquement de la religion et est relié à la religion. Les grecs, sont les précurseurs à l’autonomie du droit et les grecs archaïques, pensent que le droit est inspiré par les dieux à un grand législateur (cf. Lycurgue - Spartes / Solon – Athènes). Selon les grecs, la légitimité de la loi vient du fait qu’elle est l’œuvre des hommes, et qu’elle se fonde sur leur consentement initial ; ainsi, il n’y a pas de garant divin. La loi n’est plus une loi révélée mais née d’une convention humaine (=double héritage

besoin semble relever de la nature (besoin de manger, de dormir, de procréer), il semble être vital, nécessaire pour la survie de tout un chacun. On satisfait ses besoins pour vivre. Par opposition la philosophie serait «un luxe de l’entendement», selon l’expression de Kant. Elle ne serait pas du registre de la nécessité. Il y a par ailleurs un redoublement dans cette formule car, étymologiquement, la philosophie est déjà désir de sagesse. Ou est-ce encore dans un autre sens qu’il faut prendre la