Laforgue Prose Blanche

souvenirs de Baudelaire et de l'auteur des Illuminations. Plus tard viendra chez Nouveau, sous l'influence du Verlaine converti, une inspiration plus mystique (Doctrine de l'Amour, 1883 ; Les Poèmes d'Humilis, 1910). On réservera une place à part à Jules Laforgue (1860-1887), qui se situe en marge du phénomène "décadent", mais qui eut une influence certaine sur le courant symboliste et les poètes du siècle suivant. Né, comme Lautréamont, à Montevideo, affecté très tôt par la maladie qui l'emportera, il dissimule

l'évocation. Le mouvement symboliste a été marqué par de grands poètes tel que : Arthur Rimbaud, Charles Baudelaire, Paul Verlaine, Stéphane Mallarmé, Charles Cros, Jules Laforgue, Tristan Corbière. Poèmes : Il pleure dans mon cœur (1874) Paul VERLAINE Il pleure dans mon cœur Comme il pleut sur la ville ; Quelle est cette langueur Qui pénètre mon cœur ? Ô bruit doux de la pluie Par terre et

des étoiles Tu viens chercher, la nuit, les fleurs que tu cueillis ; Et qu’il a vu sur l’eau, couchée en ses longs voiles, La blanche Ophélia flotter, comme un grand lys8. Monstration du Verbe poétique qui fige à son tour Ophélie dans une pose éternelle, effet de refrain par la reprise de deux vers de la première strophe qui fixe dans la mémoire collective « la blanche Ophélia flottant comme un grand lys », structure cyclique qui met formellement en scène l’immortalité d’Ophélie, sont autant de

plupart des thèmes différents sauf pour certains qu'on peut rapprocher. Je tiens également à montrer que la poèsie a évolué au cours du temps, on pense souvent que la poésie est forcément associé aux rimes or il y a différentes formes comme le poème en prose où la versification sera assouplie. La plupart des gens associe la poésie à quelque chose d'hermétique. Leur vision simpliste de ce genre littéraire m'a toujours effarée, comme si on ne pouvait pas apprécier une lecture pour sa sonorité, son rythme

retrouver les associations pour aller au-delà des apparences. La poésie de Rimbaud est moins musicale que celle de Verlaine et moins pure que celle de Mallarmé. Il dépasse ensuite l'expérience du “voyant” dans “Illuminations”, un recueil de poèmes en prose (pour éviter la rigidité du ver) et de deux poème en vers libre, dont la féerie lexicale et rythmique et les visions imaginaires et hallucinatoires marque durablement la poésie

quoi le pome en prose est-il potique? Musicalit des vers, rythme des phrases, utilisations des mtaphores et comparaisons, allitrations et assonances, paralllismes, anaphores. Ce texte en prose a de nombreux points communs avec le pome La Chevelure , ce qui fait de lui un pome en prose : on retrouve notamment une musicalit qui se rapproche de celle du pome avec des allitrations en Quapporte la transposition en prose? Quel texte prfrez-vous? POME EN PROSE La problmatique

à la manière de Rembrandt, le clair et l’obscur. Des impressions rares ouvrent au lecteur d’étonnants aperçus sur le monde du rêve. Il excella surtout dans l’art d’évoquer une vision qui se dissipe : Ondine s’évanouit en giboulées qui ruissellent blanches le long des vitraux et le corps de Scarbo bleuit, diaphane comme la cire d’une bougie, puis s’éteint. Il n’y a là ni psychologie, ni symbole, ni pensée, mais seulement des jeux d’ombre et de lumière, de la couleur et surtout un style précis, évocateur

mélancolie issue de l’Antiquité, c’est l’angoisse de l’homme face à la modernité et à la mort (sans la consolation du tombeau chrétien) ; voir les « Spleen » (LIX à LXIII) dans Les Fleurs du Mal (voir aussi les poètes du spleen après Baudelaire : Laforgue, Cros, Corbière, Maeterlinck). B) La poésie moderne : tout dire, tout montrer : le beau et le laid La démocratisation de la poésie Voir « Réponse à un acte d’accusation » de Victor Hugo (Les Contemplations) : avec l’avènement de la démocratie, la

flammes qu'on entend, qu'on sent,) Les brasiers et les écumes. La musique, virement des gouffres et chocs des glaçons aux astres. O douceurs, ô monde, ô musique ! Et là, les formes, les sueurs, les chevelures et les yeux, flottant. Et les larmes blanches, bouillantes, - ô douceurs ! - et la voix féminine arrivée au fond des volcans et des grottes arctiques... Le pavillon... Le dormeur du val C'est un trou de verdure où chante une rivière, Accrochant follement aux herbes des haillons

souvent que le dégoût pour « la multitude vile » (Recueillement). Ce qui le frappe surtout, c'est l'égoïsme et la méchanceté des créatures humaines, leur paralysie spirituelle, et l'absence en elles du sens du beau comme du sens du bien. Le poème en prose La Corde s'inspirant d'un fait vrai, raconte comment une mère, indifférente pour son enfant qui vient de se pendre, s'empare de la corde fatale pour en faire un fructueux commerce[21]. Baudelaire devait en souffrir plus que tout autre[19] : L'Albatros