Laisse Moi Gerard De Nerval

lumière", "ce beau temps". Mais très vite de Nerval devient plus maussade, comme s’il regrettait l’hiver : "Déjà" , "la poussière", "rien de vert", "à peine encore". Un vers montre encore plus cette état : "Ce beau temps me pèse et m'ennuie". Nerval nous laisse dans la confusion la plus totale et on ne sait plus du tout s’il aime ou craint le printemps, saison du renouveau qu’ il a l’air de refuser. Cela doit correspondre a l’état d’esprit de Gérard de Nerval : les contradictions du temps correspondent

Rondeau de printemps vers 1460. Le temps a laissé son manteau De vent, de froidure et de pluie, Et s'est vêtu de broderie, De soleil luisant, clair et beau. Il n'y a bête ni oiseau Qu'en son jargon ne chante ou crie : Le temps a laissé son manteau De vent, de froidure et de pluie. Rivière, fontaine et ruisseau Portent en livrée jolie Gouttes d'argent, d'orfèvrerie; Chacun s'habille de nouveau: Le temps a laissé son manteau. - Analyse : Ce poème est sous la

L'idée soulevée dans ce poème est que l'écriture ne doit pas être réfléchie, elle devient automatique. Les lueurs du soleil ainsi que ces effets sont cités dans ce texte. | Gaieté Présentation de l'auteur: Gérard de Nerval, de son vrai nom Gérard Labrunie,grand écrivain français, naquit à Paris le 22 mai 1808. Il passa son enfance dans le Valois, dans la propriété de son grand-oncle. Il s'initia à la poésie rustique et populaire, puis, lors de ses études à Paris, à la littérature

Page 1 & 2 : Préface Page 3 & 4 : “Le pont Mirabeau” de Guillaume Appolinaire Page 5 & 6 : "L’Horloge" de Charles Baudelaire Page 7 & 8 : "Le Lac" de Alphonse de Lamartine Page 9 & 10 : "Le Ballet des heures" de Gérard de Nerval Page 11 & 12 : "Assied toi sur le bord" de Jean Baptiste Chassignet Page 13 & 14 : "Soleils Couchants" de Victor Hugo Page 15 & 16 : "Chansons d'automne" de Paul Verlaine Page 17 & 18 : "L'Ennemi" de Charles Baudelaire Page

intéresseront à un sujet doué de parole : la femme. Nous verrons qu’en poésie, la femme a plusieurs visages que je vais vous laisser découvrir. Cependant, dans ce recueil, l’accent sera mis sur un type particulier : la femme douce et aimante. Venez donc découvrir des poèmes du XVIIème, du XIXème, du XXème et du XXIème siècle avec Paul Scarron, Alfred de Musset, Gérard de Nerval, Louise Ackermann, Paul Verlaine, Marceline Desborde Valmore, François Coppée, Bernard Lorraine et Michel Lautru. J’espère

qu’au début du XIXème Gérard de Nerval écrit un article dans le Messager où il décrit le fait de voyager au hasard. Dés le début du XXème siècle et encore de nos jours on observe l’importance de revenir sur soi-même grâce à la partie Voyage extraite du livre d’Alain Propos sur le bonheur de 1925 et au labyrinthe de la cathédrale de Chartres. L’homme doit il savoir prendre son temps et voyager au hasard pour effectuer un bon détour sur soi-même? Tout d’abord l’homme ne se laisse plus tenter par les

sent en crise. Cela se ressent alors dans les toiles, comme par exemple celle de Théodore Guéricault, Le radeau de la méduse (1819). Et pour finir, troisièmement la tradition post-romantique (1850-1870): c'est l'affaiblissement du romantisme pour laisser place au maniérisme. Cependant, il y a une perpétuation du romantisme à une époque dominée par le réalisme dans de nombreux domaines, exemple avec les peintures de Antoine Wiertz (La liseuse de romans (1853), L'inhumation précipitée (1854)...)

fatigué de voir et le corps engourdi. TÉLÉGRAPHE Et voici tout à coup, silencieuse et verte, Une vallée humide et de lilas couverte, OISEAU QUI LAISSE Un ruisseau qui murmure entre les peupliers, TOMBER Et la route et le bruit sont bien vite oubliés ! SES AILES PARTOUT On se couche dans l’herbe et l’on s’écoute vivre, OÙ VA

dans la solitude car la société laisse insatisfait. 3) Les écrivains romantiques français : Hugo, Victor (1802-1885) : Hernani, Notre-Dame de Paris, Préface de Cromwell, etc. Chateaubriand, François-René (1768-1848) : Mémoires d’Outre-tombe, Atala. Vigny, Alfred (1797-1863) : Les Destinées, Chatterton. Musset, Alfred (1810-1847) : On ne badine pas avec l’amour, Lorenzaccio, etc. Lamartine, Alphonse (1790-1869) : Méditations poétiques. Nerval, Gérard (1808-1855) : Les Chimères. 4)

Enfin, passons à l’interprétation. Dans ce poème, Gérard de Nerval exprime comment un voyage peut être fatiguant. Nous savons que durant sa vie, il a souvent voyager, pour fuir ce qu’il n’aimait pas. Nous pourrions deviner qu’il était fatigué à la fin de sa vie d’avoir tant voyagé. Il dit qu’en passant entre les deux maisons, on passe à l’aventure. Nous pourrions percevoir l’espace entre ces deux maisons comme une porte, qui s’ouvre et qui laisse passer les pauvres voyageurs dans un autre monde.