Lamartine Invocation

Morgane BEAUD 206 Introduction : Origine de poésie et poète Πоіεîv : poésie Πоіητήs : poètes : artisan du vers Dans l’Antiquité, ils sont considérés comme des êtres inspirés pas les dieux, notamment les muses.ils se placent sous leurs invocations : Calliope (rythme du vers) Erato (la joie et la douleur de l’amour) Polhymnie (inspire les poètes lyriques) Melpomène (la souffrance et la mort) Le poète passe pour un « prophète », un mage ou un voyant censé communiquer à ses semblables les images

APOCALYPSE DES PESTES • Peste d’Athènes – Guerre du Péloponnèse (430 av JC) – Description détaillée par Thucydide (extraits) – Soudaineté, recherche de coupables, dissolution des mœurs, dévouement des médecins et des familles / abandon des moribonds, invocation divine, conséquences économiques et politiques L’ APOCALYPSE DES PESTES • Pathogénie : réservoir de virus (rats), vecteurs (puce du rat, pulex irritans) – Germe (Yersinia Pestis) – Peste bubonique, après piqûre : gangrène cutanée et ganglions

l’impression que l’on a, de la musique qui émane du poème. Certains poètes dédient leurs poèmes a la musique, comme Victor Hugo qui qualifie la musique comme « chant suprême » dans son poème « Les luttes et les rêves », ou encore Lamartine qui évoque que dans « Invocations », la musicalité omniprésentes dans les éléments de la nature. La mise en musique des poèmes, permet au destinataire de mieux percevoir le poème et donc la souffrance et les sentiments du poète. La poésie est poésie parce qu’elle

Dormeur du Val » 3. La ponctuation • La ponctuation souligne l'émotion, les élans de la sensibilité, marqués par des invocations, des exclamations, des interrogations propres à la poésie lyrique : «  O lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure ! Vous que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir, Gardez de cette nuit, gardez, belle nature Au moins le souvenir ! »  » Lamartine, Méditations poétiques, « le Lac » Conclusion : Le lyrisme, plus large et plus profond, dépasse le sentimentalisme

du siècle » a conduit les écrivains romantiques au rejet des valeurs matérielles de leur époque. •La poésie romantique et l’expression du moi : L’intériorité et les sentiments sont les thèmes privilégiés des écrivains romantiques. Alphonse de Lamartine aborde le thème de l’amour menacé par la fuite du temps. Pour les poètes romantiques, la nature est à la fois un refuge contre la corruption du monde et un lieu sauvage à l’écart des souffrances humaines. La poésie romantique présente souvent des

et est très mal vu et ses ailes, son génie, le gênent. Ainsi, à l’aide d’une métaphore, le poète révèle dans la dernière strophe sa vision du poète : il se voit comme un être différent mais surtout inadapté à la vie en société. Alphonse de Lamartine (1790-1869), Méditations poétiques (1820) « Le Lac » Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âges Jeter l’ancre un seul jour

| | | |L’apostrophe et la répétition |« Ô douleur ! ô douleur ! » v.12 |cri de désespoir et de douleur, peut-être une invocation | | | |aussi pour que tout cela cesse | | | |

éditions José Corti [pic] À l’instar d’Orphée , le poète apparaît d’abord comme un homme qui se retourne : Orphée vers Eurydice , Rutebeuf vers ses amis perdus, Villon vers les « neiges d’antan », Du Bellay vers son Petit Liré, Lamartine vers la voix d’Elvire, Baudelaire vers le « vert paradis des amours enfantines » et les « défuntes années » , Rimbaud cherchant « la petite morte derrière les rosiers », Apollinaire au fil du Rhin, voyant se défleurir les cerisiers de « Mai »

bois tombe dans la prairie, Le vent du soir s’élève et l’arrache aux vallons ; Et moi, je suis semblable à la feuille flétrie : Emportez-moi comme elle, orageux aquilons !                                          Alphonse de Lamartine,  Les méditations poétiques  Lamartine exprime ici ses sentiments. Il pense être voué au malheur et déplore l’absence d’amour dans sa vie. Il tend finalement en fin de poème à un idéal qui semble proche de la mort. Ce poème est écrit dans un contexte très particulier :

ce vert sentier qui mène à la colline ?  Là, je t'embrasserai sous le clair firmament, Et de la tiède nuit la lueur argentine  Sur tes contours divins flottera mollement. Alfred Musset (1810-1857) Invocation O toi qui m'apparus dans ce désert du monde, Habitante du ciel, passagère en ces lieux ! O toi qui fis briller dans cette nuit profonde Un rayon d'amour à mes yeux ; A mes yeux étonnés montre-toi tout entière, Dis-moi quel est ton nom, ton