Lamartine Le Souvenir

Verlaine apparait dans ses deux premiers poèmes avec sensualité, mélancolie et tendresse en évoquant un amour disparu (il s'agit d'Elisa). Le chagrin d'amour de Verlaine le laisse attristé : « Morne et seul » (Nevermore). Il a éprouvé le besoin comme Lamartine dans « Le Lac » de revenir sur les lieux avec son amour. L'auteur ne sait pas très bien s'il doit faire un deuil de sa liaison passée et l'exorciser. Verlaine abandonnera par la suite les vocations d'une image habillée de sens et d'affectivité pour

refoulé du rivage Aux bords qui l'ont brisé revient en gémissant, Ou comme le roseau, vain jouet de l'orage, Qui plie et rebondit sous la main du passant, Mon coeur revient à Dieu, plus docile et plus tendre, Et de ses châtiments perdant le souvenir, Comme un enfant soumis n'ose lui faire entendre Qu'un murmure amoureux pour se plaindre et bénir! Que le deuil de mon âme était lugubre et sombre! Que de nuits sans pavots, que de jours sans soleil! Que de fois j'ai compté les pas du temps

d'école, il y a de grands créateurs. Alphonse de Lamartine (1790-1869). La publication de ses Méditations poétiques (1820) est l'une des grandes dates de la littérature française du XIXe siècle. Ce recueil eu un succès éclatant, car les lecteurs attendaient la transposition en vers des tendances profondes du romantisme: subjectivité, étalage du Moi, sensibilité extrême, sentimentalité, communion avec la nature aspiration vers l'infini. Lamartine a su insuffler à la poésie lyrique l'émotion sincère

concluons que ce texte est bien traditionnel et moderne sur la notion du de permanence dans la fuite du temps. En effet, ce poème s’inscrit dans la tradition du lyrisme élégiaque au moyen d’un poète qui se présente comme solitaire s’accrochant au souvenir d’un amour mort, du thème de l’eau qui coule et fuit, du temps qui fuit lui aussi et enfin grâces à la structure du texte qui tresse ces trois fuites. Pour finir, nous observé cependant que même si ces thèmes sont des topos poétiques, Apollinaire

dans l’exotisme (« Parfum exotique » de Charles Baudelaire), il exalte le goût du mystère et du fantastique. Il réclame la libre expression de la sensibilité, et prônant le culte du moi, comme il est dit dans la préface aux Méditations poétiques de Lamartine : « je n’imitais plus personne, je m’exprimais moi-même pour moi-même ». Le romantisme se veut détaché de toute contrainte formelle car « aucune loi ne le domine ». Il se veut toujours à la recherche de l’essence de la nature humaine. Le romantique

une patrie,Et des débris de son bonheur,Flotte au hasard : sur quelque plageQue tu me fasses dériver,Chaque flot m'apporte une image;Chaque rocher de ton rivageMe fait souvenir ou rêver... Alphonse de Lamartine Alphonse de Lamartine: Alphonse de Lamartine est né à Mâcon en octobre 1790. De juillet 1811 à avril 1812, Lamartine est envoyé en Italie. Il découvre Florence, Rome et Naples.Lamartine meurt ruiné en février 1869.

générosité des hommes => registre épique. Cf. Hugo La Légende des siècles.               B- Se libérer d'un sentiment douloureux : tristesse, mort... • Séparation, mort : thème fréquents de la poésie => tristesse, désespoir. Mélancolie du souvenir (Verlaine, Lamartine). • Se libérer par les mots, sons, rythmes : Cf. Baudelaire qui met en poème son mal-être et ses montées d'angoisse (Cf.

poèmes d’époques, de registres et d’auteurs différents, elle retrace à travers les années les différentes perceptions qu’une personne peut avoir du temps qui passe et ce, à travers un thème commun : la fuite du temps. Elle souligne l’importance des souvenirs, des regrets et, indirectement, la peur de la mort qui, depuis bien longtemps, suscite chez l’homme une remise en question de lui même et de ses actes.

cette admirarion devant la femme. La plus part des poèmes que j´ai choisi font partis du XIX siècle car c´est le siècle du romantisme, et du lyrisme. Le corpus est constitué de dix poèmes majoritairement du XIX siècle. On retrouvera bien évidemment Lamartine avec : “Le Lac”, qui est un de ses plus grands poèmes où il s´adresse vraiment à la Nature plus particulièrement au lac de Bourget pour se rappeller du moment où il voguait avec son amante défunte. Ensuite Victor Hugo avec “Lise” dont le poète explique

traiterons dans une dernière partie la victoire de la République et ses décisions. I) 1848 à 1870 : entre enthousiasme et déceptions a) S’enthousiasmer pour la II République * Février 1848 : Révolution à Paris. République proclamée par Lamartine. * Suffrage universel masculin établi (pour les hommes de plus de 21 ans) ; « Fraternité » ajouté à la devise nationale. Elan de fraternité en France ; Abolition de l’esclavage * Justice sociale. Création des Ateliers nationaux (qui donnent