Lantier Coupeau Goujet

tel que l’alcoolisme et ses dérivés. Zola en fera l’analogie selon sa dégénérescence sur le milieu social et particulièrement sur le milieu familial. Gervaise aura eu deux enfants de son amant Lantier – homme paresseux et beau parleur qui vit des femmes comme s’il les mangeait - et de son union avec Coupeau naîtra la petite Nana, très tôt exposée comme le personnage incarnant le vice et l’immoralité de toute une société. Dans cette prochaine analyse, nous observerons comment le destin du personnage

l’Hôtel Boncœur (le mal nommé), Gervaise entend, parfois, « des cris d’assassinés » derrière le mur d’octroi et, de sa fenêtre, « elle fouill(ait)e » les « coins sombres, noirs d’humidité et d’ordure » avec la peur d’y apercevoir le corps de Lantier, « le ventre troué de coups de couteau » (p. 8). Dans ce faubourg, annexé à Paris par le décret du 1er janvier 1860 (la ville passe alors de 14 à 20 arrondissements), l’espace de Gervaise ira de la rue Neuve-de-la-Goutte-d’Or (aujourd’hui rue

À fur et à mesure qu’on avance dans la lecture, il se fait de plus en plus présent et ses effets sont de plus en plus visibles. La citation représente cela très clairement; la sueur d’alcool devait envahir la salle, lorsque les travailleurs comme Coupeau, le mari de Gervaise, allaient se saouler à l’Assommoir, pour se répandre sur les boulevards extérieurs, lorsque ceux-ci sortaient pour inonder l’immense trou de Paris par leurs propos d’ivrognes et leurs actions incontrôlées. Émile Zola nous fait

personnes issues du milieu modeste ont à subir. C'est entre autre pour cela que l'auteur est souvent accusé de se complaire dans la morbide par ses détracteurs. C'est une nouvelle fois le cas dans cet extrait où Zola va décrire de quelles manières les Coupeau sont frappés par la misère. Cette famille, de plus en plus pauvre, n'arrive pas à se chauffer, se nourrir et payer le terme avec le peu d'argent qu'elle a. C'est d'ailleurs pour cela que celle-ci est proche de l'exclusion. L'auteur va ainsi une nouvelle

temps de chien, un froid noir, un ciel barbouillé comme le cul d’une poêle, crevant d’une neige qui s’entêtait à ne pas tomber. Quand on a l’hiver et la faim dans les tripes, on peut serrer sa ceinture, ça ne vous nourrit guère. Peut-être, le soir, Coupeau rapporterait-il de l’argent. Il disait qu’il travaillait. Tout est possible, n’est-ce pas ? et Gervaise, attrapée pourtant bien des fois, avait fini par compter sur cet argent-là. Elle, après toutes sortes d’histoires, ne trouvait plus seulement un

corrosa dal vaiolo, donna fatale dove l’uomo viene a perdersi; l’esigenza della creazione come un assoluto, ne L’ opera, dove il pittore Claude Lantier lotta disperatamente per ricreare la vita con tessuti e colori, e, altra vittima dell’ereditarietà, finisce per pendersi dinanzi ad un  quadro incompiuto; la fascinazione bruta che il meccanico Jacques Lantier prova, ne La bestia umana, per Lison, la sua locomotiva, che ama come una donna...  Le torbide speculazioni finanziarie ne Il denaro, dove l’urgenza

cette histoire raconte celle du jeune Etienne Lantier, qui se fait renvoyer de son travail, suite à une dispute avec son patron. Il décide donc, d’aller dans le nord, où il est embauché comme hercheur (ouvrier qui fait avancer les wagons) et comme haveur (celui qui bat la roche) au côté de Catherine. Il en tombe amoureux, sans oser lui avouer son amour, car Catherine a déjà un mari, Chaval. Un homme brutal. Secrètement, elle tombe amoureuse de Lantier, et n’ose en aucun cas lui avouer. Etienne pousse

observe sans porter de jugement sur les faits décrits : « il y eut là », « Gervaise, énorme […] », « Goujet, d’ailleurs,[…], « Les Lorilleux passaient », puis « Mme Lerat, Mme Boche, Mme Putois ». Toutefois, une insertion, remarque affective nous met la puce à l’oreille « C’était même touchant… ». Ainsi le narrateur est neutre mais donne son point de vue ? Comment se positionne-t-il alors ? Lorsque Coupeau invective Virginie, le ton change en passant au discours indirect libre : « criant que, tonnerre

pourtant pas œuvre d’historien. Il reste un romancier qui met en scène SA vision personnelle du milieu et des personnages. À cet égard, un passage de L’œuvre est révélateur. C’est la confession du jeune écrivain Pierre Sandoz à son ami Claude Lantier: « [. .. } Je vais prendre une famille, et j’en étudierai les membres, un à un, d’où ils viennent, où ils vont, comment ils réagissent les uns sur les autres ; enfin, une humanité en petit, la façon dont l’humanité pousse et se comporte ... D’autre

amant Auguste Lantier et leurs 2 enfants, Claude et Etienne. Ils habitent le quartier de la Goutte d’Or, au faubourg de Paris. Lantier l’abanbonne. Jolie et courageuse, elle est aimée de Coupeau, ouvrier zingueur, qui l’épouse. Le couple atteint une certaine aisance. Une fille naît, Nana. Mais Coupeau tombe d’un toit, se casse une jambe. Le soignant chez elle, Gervaise dépense toutes ses économies du ménage. Il se laisse aller à la paresse et à l’ivrognerie. Grâce au forgeron Goujet, son voisin qui