Laquelle Est Vraie Baudelaire

revendiquent leurs habiletés à pouvoir reproduire le réel dans ses moindres détails : ils parviennent, grâce à leurs techniques, à représenter toutes les nuances de la réalité. Ainsi, un écrivain comme Honoré de Balzac décrit les mœurs de la société dans laquelle il vit de la manière la plus fine et vive. L’art (ici la littérature), doit dépeindre la « comédie humaine » présente dans la réalité elle-même. Cette volonté de reproduction du réel est encore plus forte dans les arts engagés, à vocation politique

divers : - Peu connu en France, mais si intéressé par le mouvement littéraire du romantisme, moins que celui du symbolisme, Émile Nelligan, ce canadien hypocondriaque, qui a passé deux tiers de sa vie enfermé dans un asile. - Très connu, lui, Charles Baudelaire a une place dans mon anthologie, avec ses poèmes très liés à l'amour et à ses contraintes et difficultés. - Paul Verlaine, tient une place égale à celle du poète cité ci-dessus, avec trois poèmes également, comme Marine ou Colloque Sentimental.

noter pour le XIX° siècle : l’importance des « salons » (le XIX° prolongeant en cela l’esprit du XVIII°), véritables foyers d’inspiration, des « soirées » (les « mardis » de Mallarmé) ; l’importance et l’influence de la presse, des périodiques, dans laquelle publient, se font connaître et polémiquent les auteurs. 2. Il est souvent hardi, et toujours réducteur, de proposer des « périodes » en littérature – la chose littéraire ne se réduisant jamais aux cadres imposés a posteriori par la critique,

à la trilogie platonicienne qui définit l’art : vrai, bon et bien. Son « monon to kalon agaton » donne toute sa dimension utile à l’art puisqu’en plus de se faire le véhicule de la culture, il se fait porteur de moralité. L’école du bon sens, sur laquelle Wilde ironise à plusieurs reprises dans Le portrait de Dorian Gray à travers les propos de Lord Henry, revendique cette dimension morale dont doit être porteur l’art en faisant de la littérature le véhicule idéal de la morale. Un auteur comme Fenelon

avoir à penser mon être à partir du corps que je suis. Mais ce corps qui est mien se rebelle et me conduit par son impétuosité en des lieux où s'épanouissent en corolles les fleurs du mal. « C'est le diable qui tient les fils qui nous remuent » dit Baudelaire', et mon corps, comme un pantin désorienté, est le jouet des forces et des désirs. Mon corps m'échappe et ma volonté ne l'habite pas à demeure. Si, comme le dit Augustin, mon corps m'induit en « une liberté d'esclave en fuite2 », s'il me dévoie

AMAT Mélanie Dissertation option CAPES 19/11/2014 L3 Lettres Modernes Michel Rio est un écrivain contemporain. Il distingue la "vraie" et la "fausse" création littéraire : La vraie évoque l'ambition de l'élucidation, le rapprochement des arts et de la science et le savoir faire qui résulte de l'écriture. En revanche, pour lui, la fausse littérature se caractérise par la révolution des différentes formes littéraires. Son point de vue sur la littérature est semblable à celui

souffrance ne traîne sur le bureau, sans devoir un franc à personne et - mais c'est beaucoup plus rare - sans que personne ne vous doive un franc !... - Philippe Bouvard Faire son devoir tous les jours, et se fier à Dieu pour le lendemain. - Charles Baudelaire Dans cet effort que nous faisons pour comprendre le monde, nous ressemblons quelque peu à l'homme qui essaie de comprendre le mécanisme d'une montre fermée. Il voit le cadran et les aiguilles ... mais il n'a aucun moyen d'ouvrir le boîtier. S'il

Das Unbeschreibliche, Hier ist’s getan ; Das Ewig-Weibliche Zieht uns hinan.[1] TRINITY COLLEGE OF DUBLIN FRENCH DEPARTMENT Text and Visual studies Mémoire intitulé La Voix du Regard chez Baudelaire Anastasia Deligianni Premier semestre 2006-2007 Avant propos Sartre insistait à ce que l’on rencontre autrui, on ne le constitue pas. On peut le vérifier par l’exemple des vers qui nous lisent

de la rêverie", les "tnouvements lyriques de l'âme", les "soubresauts de la conscience". Ce triple contenu peut se résumer à la dynamique de l'esprit en tant que 1o) inconscient, 20) extra-corporel, 3o) intellectuel. Cette dynamique de l'esprit, Baudelaire la définit au début de Mon ccrur mis à nu en une formule signiÊcative : "De la vaporisatk)n et de la centralisation do Moi. Tout est là." (Ilaudelaire, 1941, p. 642) Alltrement dit, les [rouvements de pensée se déploient dans un caclre spatio{emporel

l’homme tout sens des réalités. A l’instar des drogues, l’argent nous fait rentrer dans une sorte de « paradis artificiel » où Baudelaire concède, dans un ouvrage du même nom, que « le bon sens nous dit que les choses de la terre n’existent que bien peu, et que la vraie réalité n’est que dans les rêves ». Rêver, voilà peut-être la vraie finalité de la vie ; pourtant même Baudelaire, ce poète du rêve et de la transcendance, met tout de même en garde devant ces paradis artificiels : vivre dans un rêve c’est