Lazare de Baïf

mais actifs, célébrés moins pour leurs œuvres plutôt que pour leur attitude héroïque dans la défense du français. Il termine ce dernier chapitre [page 153, dernières lignes] sur la célébration de « deux Lumières françaises » Guillaume Budé et Lazare de Baïf, figures emblématiques d’un humanisme éclairé, qui sont capables de combiner illustration de la langue vulgaire et antique érudition. Ce serait ainsi que le français obtiendra les mêmes aptitudes que le latin et le grec, et qu’il dépassera l’italien

1524 dans le Château de la Possennière, près de Vendôme. Il est d'abord page de beaucoup d'aristocrates, dont le fils du roi François Ier. Il se destinait à la carrière de militaire et de diplomate, ayant déjà été secrétaire de l'ambassadeur Lazare de Baïf; mais une grave maladie le rend à demi-sourd; il doit donc réorienter son avenir. Le 6 mars 1543, il est tonsuré au Mans. Des bénéfices ecclésiastiques lui assurent un revenu régulier qui lui enlève tout souci matériel; ce qui lui vaut de

Archéologie et Patrimoine NavalPatrimoine naval = patrimoine en devenir, beaucoup de nouveau musée Archéologie navale = relève de l’histoire des techniques, et de la mémoire. La responsabilité de toutes archéologues est celle d’un chercheur citoyen. Territoires de l’eau : territoires proches de l’eau , habitants avec une culture et une attache au milieu, mémoire collective. Un bateau doit flotter. Bateau = système technique universel qui traverse les périodes, parles à toutes les sociétés Les vestiges

leurs donneurs d’ordre. N’est-il pas symptomatique que 6 des 9 légitimations rédigées en français de novembre 1540 à décembre 1541 l’aient été sous l’autorité du maître des requêtes Lazare de Baïf, ancien ambassadeur à Venise et père du célèbre poète de la Pléiade ? Il ne faudrait pas toutefois faire d’un Poyet ou d’un Baïf les hérauts isolés d’un modernisme conquérant. À la date de 1540, les jeux étaient faits depuis longtemps et les hommes du roi n’ont fait alors que précipiter et conclure hâtivement

rôle de sot sert à faire une critique des classes dominantes. 2) Invention de formes savantes. A. La tragédie2 1524 : premières tragédies ont été écrites et jouées en latin Les tragiques grecs Sophocle et Euripide ont été traduits en français par Lazare de Baïf vers 1540. Cette lecture, ainsi que celle de Sénèque (philosophe et auteur de tragédies romaines) va être décisive, en particulier Sénèque va léguer son stoïcisme au vocabulaire tragique. 1552 : Cléopâtre captive : première tragédie française

1540 il accompagna le diplomate Lazare de Baïf à Haguenau en Alsace. Une maladie attrapée au cours de ce voyage le rendit partiellement sourd et le priva de toute carrière militaire. La seule voie qui s'offrit à lui était alors celui des lettres. En 1543, il reçut la tonsure, ce qui ne fit pas de lui un religieux mais lui permit de gagner sa vie en exerçant certaines activités ecclésiastiques. Après la mort de son père en 1544, il accepta l'invitation de Lazare de Baïf à venir à Paris étudier avec

l’origine, il existait un groupe appelé «Brigade» (Ronsard, du Bellay, Baïf) constitué au collège de Coqueret sous l’autorité de leur professeur, Dorat. Pierre Ronsard Ronsard, est le fils d'un chavalier, le roi Francois Ier. il est né en septembre 1524 dans le château de la Poussennière, pres de Vendôme.. Il se destinait à la carrière de militaire et de diplomate, ayant déjà été secrétaire de l'ambassadeur Lazare de Baïf. Mais une grave maladie le touche et le rend à demi-sourd. Ayant du mal

duc d’Orléans. C'est probablement pour servir d'yeux Pierre de Ronsard est le quatrième enfant[3] de Loys et d'oreilles à Charles, qu'il suit Lazare de Baïf, le père de de Ronsard, Chevalier de la Possonnière, maître d'hôtel son futur collègue de Pléiade et compagnon à cette occadu Dauphin et de Jeanne Chaudrier, veuve des Roches. sion, Antoine de Baïf, lors de son ambassade auprès des Son père, chevalier à 21 ans, ayant participé aux guerres princes allemands[13] . d'Italie[4] est un homme féru

des poètes français les plus importants du XVIème siècle. Il est d'abord page de beaucoup d'aristocrates, dont le fils du roi François Ier. Il se destinait à la carrière de militaire et de diplomate, ayant déjà été secrétaire de l'ambassadeur Lazare de Baïf, mais une grave maladie le rend à demi-sourd; il doit donc réorienter son avenir.      Le 6 mars 1543, il est tonsuré au Mans. Des bénéfices ecclésiastiques lui assurent un revenu régulier qui lui enlève tout souci matériel; ce qui lui vaut

connaissance en 1547, et qui deviendra son meilleur ami en même temps que son plus grand rival en matière de poésie et de renommée. Avec ce dernier, en effet, il gagne Paris et intègre le collège humaniste de Coqueret, où il rencontre encore Jean Antoine de Baïf. Ce collège du Quartier latin est alors dirigé par l’érudit Jean Dorat (qui rejoindra le groupe de la Brigade à l’invitation de Ronsard), admirateur fervent et traducteur exigeant des grands auteurs de l’Antiquité grecque et romaine. Du Bellay s’y