Lazzi

Sa robe exagérée, en sa royale ampleur, S’écroule abondamment sur un pied sec que pince Un soulier pomponné, joli comme une fleur. La ruche qui se joue au bord des clavicules, Comme un ruisseau lascif qui se frotte au rocher, Défend pudiquement des lazzi ridicules Les funèbres appas qu’elle tient à cacher. 81 Ses yeux profonds sont faits de vide et de ténèbres, Et son crâne, de fleurs artistement coiffé, Oscille mollement sur ses frêles vertèbres. O charme d’un néant follement attifé. Aucuns t’appelleront

foule sont rieurs, moqueurs, cruels... La femme tondue et son père baissent les yeux de honte, ou pour voir le moins possible ce qu’ils subissent. ® La femme serre son enfant contre son coeur (elle le tient bien haut), comme pour le protéger des lazzis et de la violence de la foule. Cette scène est d’une grande violence : la photo nous fait ressentir la méchanceté de la foule à l’égard de la jeune femme et de son bébé (la mère à l’enfant, c’est la Piéta, l’image par excellence de l’innocence).

Sa robe exagérée, en sa royale ampleur, S’écroule abondamment sur un pied sec que pince Un soulier pomponné, joli comme une fleur. La ruche qui se joue au bord des clavicules, Comme un ruisseau lascif qui se frotte au rocher, Défend pudiquement des lazzi ridicules Les funèbres appas qu’elle tient à cacher. Ses yeux profonds sont faits de vide et de ténèbres, Et son crâne, de fleurs artistement coiffé, Oscille mollement sur ses frêles vertèbres. Ô charme d’un néant follement attifé. Aucuns t’appelleront

assauts au plastic. L'aviation bombarda la Tour d'Orly. L'Alhambra brûlait, l'Institut fumait, l'Hôpital Saint-Louis flambait. Du parc Montsouris à la Nation, il n'y avait plus un mur d'aplomb. Au Palais-Bourbon, l'opposition criblait d'insultants lazzi, d'infamants brocards, d'avilissants jurons, un pouvoir qui s'offusquait sous l'affront, mais s'obstinait, blafard, à amoindrir la situation. Mais tandis qu'au Quai d'Orsay on assassinait vingt-trois plantons, à Latour-Maubourg, on lapidait un consul

foule sont rieurs, moqueurs, cruels... La femme tondue et son père baissent les yeux de honte, ou pour voir le moins possible ce qu’ils subissent. ® La femme serre son enfant contre son coeur (elle le tient bien haut), comme pour le protéger des lazzis et de la violence de la foule. Cette scène est d’une grande violence : la photo nous fait ressentir la méchanceté de la foule à l’égard de la jeune femme et de son bébé (la mère à l’enfant, c’est la Piéta, l’image par excellence de l’innocence).

ou trois jeunes compagnes, tandis que les garçons allèrent pêlemêle s’étendre sur le fourrage du grenier de la métairie. Vous pouvez bien penser que là ils ne dormirent guère, car ils ne songèrent qu’à se lutiner les uns les autres, à échanger des lazzis et à se conter de folles histoires. Dans les noces, il y a de rigueur trois nuits blanches, qu’on ne regrette point. À l’heure marquée pour le départ, après qu’on eut mangé la soupe au lait relevée d’une forte dose de poivre, pour se mettre en appétit

trois jeunes compagnes, tandis que les garçons allèrent pêlemêle s’étendre sur le fourrage du grenier de la métairie. Vous pouvez bien penser que là ils ne dormirent guère, car ils ne songèrent qu’à se lutiner les uns les autres, à échanger des lazzis et à se conter de folles histoires. Dans les noces, il y a de rigueur trois nuits blanches, qu’on ne regrette point. À l’heure marquée pour le départ, après qu’on eut mangé la soupe au lait relevée d’une forte dose de poivre, pour se mettre

gris fuyants, un énorme cigare aux lèvres, quelque officier boche nous nargue avec satisfaction. Nous, la prunelle chargée de haine et de mépris, la pelle ou le pic en mains, nous soutenons ce regard d’un air de défi. Les brocards de nos gars, leurs lazzi, ils vont, vous le devinez, aux « Grectchen »[9] blondes entrevues au passage… Au Kommando, les deux jours où nous bénéficions de quelque repos sont le samedi et le dimanche. Le samedi, en qualité de « travailleurs lourds », nous terminons le travail

caractère des convives. Tant que seul je développais mes idées, le mépris général accueillit mes paroles ; et dès que le cardinal m'eut donné son assentiment, l'éloge remplaça le mépris. Leur courtisanerie allait jusqu'à trouver judicieux et sublimes les lazzi d'un bouffon, que le cardinal tolérait comme un badinage frivole. Pensez-vous maintenant que les gens de cour auraient en grande considération ma personne et mes conseils ? Je répondis à Raphaël : Thomas MORE (1516), L’Utopie (traduction française

capturé en Galilée, lui a prédit qu’il deviendrait empereur. C’est alors tout sauf évident : issu de la bourgeoisie provinciale, Vespasien est certes un bon stratège, mais un courtisan pitoyable, dont la rusticité et l’avarice proverbiale suscitent les lazzis de la cour. Pourtant, la prédiction l’a ébranlé. Son fils lui aussi, dans les bras de Bérénice, se prend à rêver d’un grand destin. En juin 68, Néron est « suicidé ». La prophétie commence à devenir crédible. Titus est expédié à Rome pour saluer