Le Bandit Corse

UN BANDIT CORSE     Le chemin montait doucement au milieu de la forêt d'Aïtône. Les sapins démesurés élargissaient sur nos têtes une voûte gémissante, poussaient une sorte de plainte continue et triste, tandis qu'à droite comme à gauche leurs troncs minces et droits faisaient une sorte d'armée de tuyaux d'orgue d'où semblait sortir cette musique monotone du vent dans les cimes.     Au bout de trois heures de marche, la foule de ces longs fûts emmêlés s'éclaircit ; de place en place, un pin-parasol

| |­ La Corse est une île dans les environs de la France. | | | |­ La Sardaigne est aussi présente dans l’histoire. | | | |­ Longosardo est le village où les bandits se réfugent. | | | |­ La Corse fût vendu à la France en 1768.

des chefs-d’œuvre de Prosper Mérimée. Cette nouvelle a été publiée en 1840 à Paris dans la Revue des Deux Mondes. Elle illustre parfaitement ce qu’est la vendetta corse, qui est comme une guerre de vengeances entre des familles suite à l’offense d’un de ses membres. Mérimée a écrit cette nouvelle suite à un voyage de deux mois en Corse pour une mission archéologique. Ce livre lui ouvrit les portes de l’Académie Française. Biographie Prosper Mérimée nait le 23 septembre 1803 à Paris. Son père

d'archéologue et initiant, à partir de 1842, un classement des monuments historiques auquel la Base Mérimée créée en 1978 rend hommage. 2. Présentation de l’œuvre Cette Nouvelle écrite par Prosper Mérimée, parue en 1829 avec le sous-titre Mœurs de la Corse. C'est l'histoire de Mateo Falcone qui habite à la lisière d'une forêt. Il a trois filles et un fils qu'il considère comme l'héritier de famille. Un jour, il va chasser avec sa femme dans la forêt et il décide que son fils, Fortunato, doit rester

psychologique (page 10) - l’intérêt philosophique (page 11) - la destinée de l’oeuvre (page 11) Bonne lecture ! Prosper Mérimée raconte qu’en Corse, Mateo Falcone habitait près du maquis, «patrie des bergers corses et de quiconque s’est brouillé avec la justice». Un jour qu'il avait laissé seul à la maison son fils de dix ans, Fortunato, un «bandit», c’est-à-dire un proscrit, qui était blessé, survint, poursuivi par des gendarmes. L'enfant n'accepta de le cacher que contre une pièce d'argent

esprits et feront l'objet de nombreuses adaptations. Bref résumé de Columba... L’action se déroule en Corse. Colomba, jeune orpheline, tente de convaincre son frère Orso de venger la mort de leur père assassiné deux ans plus tôt. La nouvelle a donc pour thème la vendetta, c’est-à-dire la guerre entre deux familles qui se font justice elles-mêmes comme ce fut longtemps la tradition en Corse. ...et Carmen : Elle raconte l’histoire de don José, brigadier dans un régiment de dragons à Séville

livre 2. Le roman 3. Biographie de l’auteur 4. Conclusion I. RESUME DU LIVRE  Miss Linda Nevil et son père, Sir Thomas Nevil, décident de se rendre en Corse afin que ce dernier découvre les merveilles de la chasse dans ce pays (page 24 : « Elis conte qu’il y a une chasse formidable en Corse »). Sur le bateau qui les conduit en Corse, ils font la connaissance d’Orso Antiono della Rebbia (page 29). Celui-ci s’y rend à cause de la mort de son père (page 37). Miss Linda et Orso s’aiment profondément

de ses anciens officiers, qui venait de passer six mois en Corse, qui leur parle de l’île avec enthousiasme, raconte les chasses curieuses et variées qu’il y a faites, évoquant également devant Lydia, qui se pique de ne s’étonner de rien, les mœurs sauvages du pays, et des histoires de vendetta. Si bien que le colonel et sa fille décident d’aller passer une quinzaine de jours en Corse. Ils font marché avec le patron d’une goélette corse, qui allait faire voile pour Ajaccio, exigeant qu’il ne prenne

ancien adjudant, qui venait de passer six semaines en Corse. Le capitaine raconta fort bien à miss Lydia une histoire de bandits qui avait le mérite de ne ressembler nullement aux histoires de voleurs dont on l’avait si souvent entretenue sur la route de Rome à Naples. Au dessert, les deux hommes, restés seuls avec des bouteilles de vin de Bordeaux, parlèrent chasse, et le colonel apprit qu’il n’y a pas de pays où elle soit plus belle qu’en Corse, plus variée, plus abondante. « On y voit force sangliers

adjudant, qui venait de passer six semaines en Corse. Le capitaine raconta fort bien à miss Lydia une histoire de bandits qui avait le mérite de ne ressembler nullement aux histoires de voleurs dont on l’avait si souvent entretenue sur la route de Rome à Naples. Au dessert, les deux hommes, restés seuls avec des bouteilles de vin de Bordeaux, parlèrent chasse, et le colonel apprit qu’il n’y a pas de pays où elle soit plus belle qu’en Corse, plus variée, plus abondante. « On y voit force