Le Barbier De Séville Et Critique Sociale

l’ironie. • Le registre ironique : l’ironie implique une intention moqueuse, un jugement critique. Mais ce jugement s’exprime sous une forme indirecte ou détournée. L’ironie prend souvent la forme d’une déclaration par laquelle le locuteur procède à une inversion : il semble dire le contraire de ce qu’il veut dire en réalité. Ainsi l’ironie peut se présenter comme un éloge apparent dissimulant une critique => antiphrase. Le discours ironique se réfère à un autre discours dont on veut marquer les

la foi inébranlable dans le pouvoir de la raison. La pensée doit être libre et non plus soumise à l’autorité et aux schémas antérieurs reposant sur une interprétation chrétienne de l’univers. À la suite de Pierre Bayle (Dictionnaire historique et critique, 1695), les penseurs doutent des doctrines théologiques et métaphysiques. La devise des Lumières : « Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement ! » est énoncée par Kant (Qu’est-ce que les Lumières ?, 1784). L’individu doit

CHAPITRE 8 • 1668-1669 : Molière revient, plus prudemment, à des comédies qui ridiculisent des bourgeois (avides d’argent, de reconnaissance sociale, d’un savoir usurpé, en proie à des lubies médicales). Il fait scandale en épousant la jeune sœur de Madeleine Béjart (qui passe pour être sa fille et le fait souffrir de jalousie). Sa rivalité avec Lully perturbe la mise en scène de ses derniers divertissements royaux, comédies-ballets jouées pour la cour. Épuisé, il meurt en scène en 1673. Sept

L’auteur - Prénom : Jean-Baptiste - Nom : Poquelin - Dates : 15 Janvier 1622 - 17 février 1673 - Lieu de naissance et de mort : Paris - Milieu social : bourgeoisie - Famille : Molière est le fils aîné de Jean Poquelin riche marchand et " tapissier ordinaire" du roi et de Marie Cressé. Il a un frère cadet Jean et 5 demi-frères et sœurs issus du second mariage de son père. Ses deux grands-pères ont quant à eux un rôle important car il lui donneront le goût du théâtre. - Formation intellectuelle

par deux dates repères : 1715, date de la mort de Louis XIV, et d’autre part, 1799, date du coup d’État de Bonaparte qui instaure le Consulat et met d’une certaine façon fin à la période révolutionnaire. Ce siècle de transformations économiques, sociales, intellectuelles et politiques est riche d’une multiplicité d’œuvres qui peuvent se rattacher, en simplifiant, à deux orientations majeures : le mouvement des Lumières et ses remises en cause des bases de la société et, par ailleurs, la naissance

         Le XVIIe siècle, chrétien, monarchique et classique, laisse une impression de stabilité  À l’opposé, le XVIIIe siècle aboutit à une crise violente  La Révolution française (1789) anéantit le système politique et social séculaire et instaure un ordre nouveau Le XVIIIe siècle Le XVIIIe siècle est connu comme "siècle des Lumières". Ces lumières de l'esprit ont amélioré le sort de l'humanité en luttant contre toutes formes d'injustice et d'oppression. C'est au cours de ce siècle

et de nombreuses guerres qui ruinent le pays. II. Une société organisée en trois ordres :La société du XVII siècle est organisée en trois classes pratiquement étanches et fortement hiérarchiques : le clergé, la noblesse et le tiers état. La valeur social d’un individu ne dépend pas de sa fortune, plutôt de la classe dans laquelle il est né.La noblesse tenue sous contrôle : Louis XIV fait de Versailles un instrument de contrôles des grands aristocrates dont il n’a pas oublié la récente rébellion. Il

Société féodale Elle repose sur les liens entre les vassaux et les suzerains. 1.2.2 Essor de la bourgeoisie On passe des châteaux forts aux bourgs qui sont plus autonomes ► On a donc adoptée une littérature adaptée à cette classe sociale. 1.3 - DÉVOLOPPEMENT DE LA LANGUE 1.2.1 Origine du français Après la chute de l’empire romain, la Gaule est partagée entre les tribus germaniques et les francs. Le français est issu du latin que parlaient les soldats de César. Ce latin va devenir

motivées par le bien d'autrui. « Honneur et probité » sont des valeurs morales qu'il place à un très haut degré. C'est l'homme du dialogue par excellence, de la tolérance. La Raison est son seul guide. C'est l'homme de la contestation, de la critique, « sage » car reposant sur la science des « faits ». Il se fait « l'apôtre d'une révolution pacifiste » car son seul but est d'atteindre le bonheur pour tous. C'est l'homme de la liberté, de la libération de l'homme. Une autre particularité

Dans l'Espagne du XVIe siècle, le pauvre hidalgo (gentilhomme campagnard) de la Manche, Alonso Quixano El Bueno, qui est âgé de cinquante ans, se passionne trop pour les romans de chevalerie, qu'il a tous lus, prétendant à ses amis, le curé et le barbier, qu’ils rapportent des faits réels. Faisant siens leurs idéaux chevaleresques de paix, de justice, d’amour, se sentant appelé à les réaliser dans un monde tourmenté qui l’attend et qui lui donnera la renommée et la gloire, voulant imiter Amadis de