Le Blason Clement Marot Le Beau Tétin

est l’amour, et le chagrin causé par celui-ci. Cependant, ce thème se retrouve bien avant dans l’histoire littéraire : en effet, les blasons, forme poétique très appréciée au XVIe siècle (et même au Moyen-Age), n’est rien d’autre qu’un éloge à une partie du corps, la majorité du temps féminine. On peut prendre l’exemple de Clément Marot, avec son Blason du beau tétin, dans lequel il fait un éloge de la poitrine d’une femme. Dans un registre plus tragique, les Romantiques ont eux tendance à parler

Blason du beau tétin Tétin refait, plus blanc qu'un œuf, Tétin de satin blanc tout neuf, Tétin, qui fais honte à la Rose, Tétin plus beau que nulle chose, Tétin dur, non pas Tétin, voire, Mais petite boule d'ivoire, Au milieu duquel est assise Une Fraise, ou une Cerise, Que nul ne voit, ne touche aussi, Mais je gage qu'il est ainsi ; Tétin donc au petit bout rouge, Tétin, qui jamais ne se bouge, Soit pour venir, soit pour aller, Soit pour courir, soit pour baller :

poètes cherchent à traduire le rythme et les sonorités de la musique par les mots. a. Formes médiévales Le Rondel ou rondeau ancien Le temps a laissié son manteau De vent, de froidure et de pluye, Et s’est vestu de brouderie, De soleil luyant, cler et beau.    Il n’y a beste, ne oyseau, Qu’en son jargon ne chant ou crie : Le temps a laissié son manteau De vent, de froidure et de pluye.    Riviere, fontaine et ruisseau Portent, en livrée jolie, Gouttes d’argent et d’orfaverie, Chascun s’abille

1555.Ainsi dans ce sonnet en alexandrins qui constitue un blason, Ronsard décrit la femme aimée et en fait un portrait élogieux, qui ne manque pas non plus de traduire le caractère à la fois inaccessible et éternel de cet amour.En quoi ce poème s’inscrit-il parfaitement à la fois dans la démarche de séduction du poète et les idées de la Pléiade ? On observe 2 grands mouvements du texte :· Du v1 au v8 les deux quatrains composent un blason du visage de Marie qui compose un éloge de la femme aimée·

halle Georges Brassens en référence à la chanson. Séquence 2 Clément Marot: Blason du beau tétin Ce texte reprend les thèmes du pétrarquisme en les "pervertissant " quelque peu. (Le pétrarquisme est d'abord une poésie lyrique célébrant la femme aimée et idéalisée ainsi qu'un maniérisme de la forme.).Le texte magnifie la femme,idole qui réunit tous les charmes physiques et toutes les perfections morales. Une partie descriptive: le tétin est le sujet du désir:litanie. Le poète procède à une accumulation

entre le moyen âge et la Renaissance. Des années 1460 aux années 1520, c’est le temps des Grands Rhétoriqueurs (qualifiés ainsi par erreur au 19e S), Groupe de poètes actifs en Bourgogne (Jean Molinet, Jean Lemaire des Belges) et en France (Jean Marot, Guillaume Crétin) ils se nommaient eux-mêmes « acteurs » (auteur) ou « rhétoriques ». Ils accompagnent une entreprise de codification regroupée des arts de seconde rhétorique, recueil de principes qui définissent la poésie comme une rhétorique spécifique

citer : Jean Marot, père de Clément (v. 1450-v. 1526) Guillaume Cretin (v. 1460 - 1525) Pierre Gringore (1475-1539) Jean Bouchet (1476-1550) Marot et le marotisme Poète du premier renouveau de la poésie au XVIe siècle, Clément Marot (1496 ou 1497-1544) ne tourne pas le dos à la poésie du Moyen Âge et à la seconde rhétorique4. Dans L'Adolescence clémentine (1532), il montre sa fidélité envers ses maîtres François Villon (1431-après 1463) qu'il édite, Guillaume Cretin et son père Jean Marot, en réutilisant

ÉLÉMENTS POUR L’INTRO :::� - Info biographiques :::� Après le décès de son père à 5 ans, il se rebelle contre l’autorité de son beau-père qui lui vole sa mère. Il mène une vie de dandy dilapidant l’héritage de son père en 18 mois ce qui pousse sa famille à restreindre ses rentes. Contraint de travailler pour gagner sa vie, il devient critique et défend notamment Delacroix, Balzac ou Wagner. Trois muses inspireront Baudelaire, Jeanne Duval avec qui il vit une relation compliquée, Madame Sabatier

physique est précisée par un blason grotesque s’arrêtant sur les muscles et le ventre. [Qu’est-ce qu’un « blason » ? Vocabulaire technique : à l’origine, en littérature, à la fin du Moyen Âge et au XVIe siècle, un « blason » est un petit poème qui fait l’éloge ou la satire de quelqu’un ou de quelque chose. Plus précisément encore, le blason porte souvent sur une partie du corps, le plus souvent du corps féminin, comme, par exemple, le « Blason du beau tétin » de Clément Marot, dans ses Épigrammes (1535)

critères sont ceux du beau et du laid, du vil et du noble. Son procédé central est l’amplification (hyperboles, métaphores, accumulations, répétitions, gradations). (le portrait ; l’oraison funèbre ; le panégyrique ou la dithyrambe (célébration des qualités d’un personnage) ; l’hymne (célèbre la grandeur d’un héros, d’un dieu, de Dieu) ; le pamphlet (« De L’Horrible Danger de la lecture », Voltaire) ; le blason (poème de louange portant sur un élément du corps féminin) et le contre-blason (poème d’éloge