Le Bon Précepteur Pour Montaigne

uniquement par soucis s'en parer au dedans. Il emploie des expressions métaphoriques pour exprimer l'élévation spirituelle. De manière implicite il est question d'honnêteté intellectuelle car « science sans conscience n'est que ruine de l'âme ». Montaigne et Rabelais ne veulent pas instruire des consciences éreintées. « Un habile qu'un homme savant » c'est un chiasme A B/ B A. « La tête bien faite que bien pleine » c'est la même construction et il critique la mémoire. Dans ce 1er paragraphe, il

pure, l’accumulation des connaissances, sont rejetées au profit de : « ce qui sert à le [l’élève] faire plus sage et meilleur » (Montaigne, De l’institution des enfants). Le corps est tout aussi concerné que l’esprit : Rabelais, Montaigne, mettent l’accent sur l’exercice physique : « ce n’est pas assez de luy roidir l’âme ; il luy faut aussi roidir les muscles » (Montaigne, Essais). L’humaniste, cependant, appréhende le bonheur de l’étude dans le repli sur soi plus que dans l’ouverture au monde

Problématique: En quoi l’éducation humaniste place-t-elle l’homme au centre placedes apprentissages? Documents possibles: • Illustrations • Erasme, Eloge de la folie, 1511. • Castiglione, Le parfait courtisan, 1528. • Rabelais, Gargantua, 1535. • Montaigne, « De l’institution des enfants », Essais, 1580. Le maître menace sa classe de la férule, Gossouin de Metz, Image du monde, XIVe siècle Paris, BnF, département des Manuscrits, Français BnF, 574, fol. 27. Les arts libéraux, Hortus deliciarum

La question de l'homme dans les genres de l'argumentation MONTAIGNE, De l'éducation des enfants, p.324 1533-1592 Auteur Humaniste (=l'homme est centrale et s’épanouit grâce a l'éducation ), issu d'une famille de riches négociants il a reçu une éducation différente de celle de l'époque. L'éducation était basée sur l'accumulation des connaissances ( par des précepteurs ) [éducation scolastique] , la sienne était ouverte et soignée par un père attentif et affectueux. Il publie une première version

Pensant aux guerres de religions certains réfléchissent sur la société de leur époque et éprouvent le besoin , visant a réformer un peu la société .Ils le font de Manière amusante comme Rabelais , ou beaucoup plus de manière philosophique comme Montaigne . Le XVII s° : Louis XIV A la mort de Henri IV en 1610 (assassiné par Ravaillac ) Louis XIII lui succède et sous l’impulsion de son premier ministre , Richelieu, va se développer la littérature et surtout le théâtre. (-Pierre Corneille-) Louis

serait-ce pas ta faute pour l’avoir ainsi resserré immodérément ? » Trois siècles plus tard, les recommandations du pieux Gerson ne sont pas plus écoutées. La seule différence, dit un historien, c’est qu’en cent ans la longueur des fouets a doublé. Montaigne ne parle qu’avec indignation des internats de son époque : « Ce sont de vrayes geaules de jeunesse captive ;… vous n’oyez que cris et d’enfans suppliciez et de maistres enyvrez en leur cholère… » — On sait que, malgré la douceur générale de leur

lui l’homme est bon(intellectuellement) et beau(corps: hygiène,sport,nutrition) Il a confiance en la nature et lui-même (respect) Il idéalise la sagesse La Renaissance se divise en trois grandes périodes. 1) La jeune Renaissance: 1515-1534 Rabelais fait partie de cette période. François Ie a un rôle très important à cette période, il favorise l’art mais en retour les artistes doivent lui écrire des poèmes. C’est une période d’optimisme et d’enthousiasme, l’homme est bon et n’a pas de défauts/failles

ne faut pas rester au même endroit si on veut tout apprendre. Après le passage ci-dessous Rabelais cite toutes les villes où le géant est passé et ce qu’il y a appris ou fait. C’est alors que Pantagruel fit la connaissance d’Epistémon qui fut son précepteur. « Puis il se retourna mais pas à Poitiers, car il voulut visiter les autres universités de France »(3) C’est alors que Pantagruel se retrouva à Paris, et il étudia là-bas, nous savons que Pantagruel étudiait avec les livres et qu’Epistémon mettait

inculquer le même savoir à tous. (-) C’est ce que rappelle Montaigne lorsqu’il parle d’«une tête bien pleine» dans ses Essais. L’école dispense un enseignement vaste, exigeant et intellectuellement ambitieux. Elle transmet un enchainement de connaissances qu’il faut ensuite mémoriser, c’est le fameux apprentissage « par cœur » sur lequel est fondé le système éducatif traditionnel. L’éducation que dispense Ponocratès, le précepteur de Gargantua, correspond à cette méthode. Rabelais imagine un enseignement

« De l’institution des enfants » (I, 26) 1. Montaigne se qualifie comme pédagogue. 145 A – 149 C : « Je ne vis jamais pere (…) me semble leur donner beaucoup d’authorité ». Au seuil d’un chapitre pédagogique, Montaigne s’estime dépourvu des titres et des compétences ordinaires que l’on peut exiger d’un pédagogue, mais s’invente une autre légitimité : cette légitimité n’est pas celle de la connaissance, mais celle du jugement. • Montaigne affirme un lien de paternité avec son œuvre. 145