Le Bonheur Est Indéfinissable

parler, de poser des questions, de me gourmander gentiment. Installé sur les genoux de mon père, je lui racontais les événements qui avaient meublé notre vie pendant son absence. (...) Les voisines faisaient à haute voix des vœux pour que notre bonheur soit durable et notre santé prospère. Des you-you éclatèrent sur la terrasse. Des femmes venues des maisons mitoyennes manifestaient ainsi, bruyamment, la part qu'elles prenaient à notre joie. Ma mère ne cessait de remercier les unes et les autres

nous fait désirer un objet et qui nous pousse à la valoriser. Comprenons : le désir est premier. Enfin, on observe généralement que l’on désire ce que l'autre désire. « Le désir est mimétique ou médiatisé », comme le dit René Girard. Désir et bonheur Il y a une ambivalence du désir : il porte à la fois la marque de notre impuissance, et celle de notre puissance. Le désir nous plonge dans l’insatisfaction quand il va au-delà de ce que l'on peut obtenir. Il nous plonge dans l’insatisfaction parce

travaille à son propre rythme. Il faut survivre et on n’est pas toujours prêt. On sait ce qui meurt, mais on ne voit pas encore vers quoi on va. Ca ne « colle plus » mais on ne sait pas bien pourquoi ni comment. Plus rien n’est comme avant, mais c’est indéfinissable. Par exemple, le changement de la voix pour les garçons, c’est douloureux. C’est dur de faire le deuil de sa voix, celle qu’on connaissait depuis des années. Il y a de l’insécurité dans l’air, il y a le désir de s’en sortir et le manque de confiance

aventures à René ». Ces allitérations sont très agréables à l’oreille pour le lecteur qui sent une ouverture générale à la lecture des œuvres, un sentiment de liberté. On a également la présence de nombreux champs lexicaux agréables, comme celui du bonheur dans Stello de Vigny (que l’on détecte aussi dans René de Chateaubriand ) avec des termes comme « heureusement », « favorable », « tout lui a réussi », « parfait », « bienfaisante », « protégé », etc., ou celui de la lumière dans Sylvie de Nerval

face à cette énigme : le temps ne se perçoit pas grâce aux sens, de même qu’il ne se soumet point à une quelconque opération intellectuelle qui vise à le conceptualiser. Ni perçu, ni conçu, le temps demeure une réalité insaisissable et une notion indéfinissable. Tout au long de l’histoire de la pensée humaine, il y a eu diverses tentatives de définition du temps. Les penseurs de l’antiquité, Saint-Augustin, Pascal, Rousseau… nombreux sont ceux qui ont essayé et abouti au constat de la difficulté, voire

et de continuité de l’existence, la seule preuve tangible de notre pérennité humaine. Si « la jeunesse n’est qu’un mot », pourtant, c’est un mot bien utile ; car l’exercice qui consiste à scruter les moindres espoirs et soupirs d’une jeunesse indéfinissable ne cesse de passionner et d’échauffer les esprits. Que pense-t-elle ? Que craint-elle ? Qui est-elle ? Dès qu’il est question de jeunesse, deux camps se présentent : d’un côté, celui de la «jeunesse victime de la société», dont on déplorera, la

lumière» qui lui apportait la pureté candide à laquelle il aspirait parmi ses hontes secrètes, qui devait l'aider à vaincre ses démons, qui illuminait sa vie de l’immense espoir de trouver, dans le mariage imminent, «un vaste et tendre apaisement», un bonheur tranquille, d’acquérir des habitudes plus régulières, de devenir sérieux après une vie de désordre et de débauche, de fréquenter assidûment son bureau. Il affirmait : «Oui, je veux marcher droit et calme dans la vie». Et n’était-elle pas, elle aussi

l'équivoque, tout, mouvements de l'âme et éléments de décor, est affecté d'un coefficient d'incertitude. Dans un éclairage sans franchise, ni jour ni nuit, ni été, ni hiver, les "masques et bergamasques " du poème initial "n'ont pas l'air de croire à leur bonheur ". Bords de Seine ou de Marne ou massifs d'un jardin à l'anglaise, ils sont faits de l'étoffe même du songe. La réalité la plus précise, c'est la rêverie qui, aussitôt, chez Verlaine, s'en empare et l'abolit au profit d'une réalité seconde, patrie

avec un peu de vin de Puisey et de musique. (P.11) Quand ses filles lui réclament leur mère, alors il se rembrunissait et on ne pouvait plus tirer de lui un mot (P.16). Lors de la huitième apparition de sa femme, il se plaint de sa tristesse… indéfinissable et ajoute La parole ne peut jamais dire ce dont je veux parler et je ne sais comment le dire. (P.79) Sa femme lui a d'ailleurs fait le reproche de mutisme, elle aurait souhaité une façon un peu plus bavarde (P.78) de dire son amour. S'il y a perte

l’éternel et l’immuable. (...) Cet élément transitoire, fugitif, dont les métamorphoses sont si fréquentes, vous N’AVEZ PAS LE DROIT DE LE MÉPRISER ou de vous en passer. En le supprimant, vous tombez forcément dans le vide d’une beauté abstraite et indéfinissable. » (Charles Baudelaire, Le peintre de la vie moderne IV). C) Les chose représentées par l’œuvre d’art sont soustraites au mouvement spatial Mais si le temps est retiré de l’œuvre d’art, le mouvement dans l’espace l’est également. Dans