Le Bourreau des cœurs

vivre comme nous Dis le mot qui te délivre Et tu peux vivre à genoux" Et s'il était à refaire Je referais ce chemin La voix qui monte des fers Parle pour les lendemains Rien qu'un mot la porte cède S'ouvre et tu sors Rien qu'un mot Le bourreau se dépossède Sésame Finis tes maux Rien qu'un mot rien qu'un mensonge Pour transformer ton destin Songe songe songe songe A la douceur des matins Et si c'était à refaire Je referais ce chemin La voix qui monte des fers Parle aux hommes

Encens, Oliban, Myrrhe, Et sans cesse vers toi, sommet blanc et neigeux, En Vapeurs montera mon Esprit orageux. Enfin, pour compléter ton rôle de Marie, Et pour mêler l'amour avec la barbarie, Volupté noire ! des sept Péchés capitaux, Bourreau plein de remords, je ferai sept Couteaux Bien affilés, et, comme un jongleur insensible, Prenant le plus profond de ton amour pour cible, Je les planterai tous dans ton Coeur pantelant, Dans ton Coeur sanglotant, dans ton Coeur ruisselant

mère frappe Jean et ce dernier se révolte et lui rend quelques coups. -Les enfants se plaignent plus de l’injustice qu’ils subissent que de la rigidité de leur mère et perdent ainsi toute confiance en l’éducation parentale. -Elle a semé dans leurs cœurs, et plus particulièrement dans celui Jean, la haine a la place de l’amour. -Plus les enfants grandissent, plus l’emprise de Folcoche sur eux commence à s’affaiblir. -Jean finit par fuguer et se refugie à Paris, chez ses grands-parents maternels. Son

de Clara, la fille du marquis de Léganès, souverain de Menda. Le soulèvement est réprimé avec férocité et la famille de Léganès est condamnée à mort. Marchand obtient de son supérieur la vie d’un des fils de Léganès si celui-ci accepte d’être le bourreau de sa famille. Poussé par son père, Juanito accepte et exécute un par un les membres de sa famille. Lorsque c’est au tour de Clara d’être décapitée par son frère, Victor lui propose le mariage pour avoir la vie sauve. Elle refuse. Lorsqu’il ne reste

comble de misère ! », « Je pressai son exil, et mes cris éternels/ L'arrachèrent du sein, et des bras paternels. » Pour se libérer de cette souffrance, l`héroïne racinienne envisage la destruction de l'être aimé. Elle est, en même temps, victime et bourreau – elle subit le mal et fait du mal −, partie d`une chaîne de souffrances. On pourrait dire que le monde racinien n`est peuplé que des victimes. Même les bourreaux le sont. Dans cette pièce, Racine utilise, comme en Andromaque ou Britannicus, par

en 1665, le héros éponyme, grand séducteur libertin et non croyant provoque plusieurs fois la puissance divine par ses actes de séductions immoraux mais aussi pour ses nombreuses provocations ouvertement adressées à Dieu. Au final, le cruel bourreau des cœurs est emporté par les flammes de l’Enfer, justement punis pour son comportement profanateur. Le lecteur est à la fois fasciné par la hardiesse de cet homme à l’ego sur-dimensionné qui ne s’est jamais repenti malgré les innombrables avertissements

deuxième partie=éclairée par "lumière verdâtre " cf yeux de Marie Daubrun=ton de l'élégie(complainte tendre)qui apporte non l'espoir mais une sorte d'apaisement ds la marche implacable de l'hiver. • PREMIER SPLEEN(LXXV) se termine par ironie cf "le bourreau de soi mm" • SPLEEN 2 et 3 (LXXVI et LXXVII) débutent sur mélancolie douce comme une réminiscence heureuse "j'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans" mais dvt vite opprésante • SPLEEN 4 (LXXVIII) spleen aiguë , l'ennui philosophique, symptôme

héautontimoroumenos (mot grec qui veut dire : le bourreau de soi-même) Ne suis-je pas un faux accord Dans la divine symphonie, Grâce à la vorace Ironie Qui me secoue et qui me mord ? Elle est dans ma voix, la criarde ! C’est tout mon sang, ce poison noir ! Je suis le sinistre miroir Où la mégère se regarde. Je suis la plaie et le couteau ! Je suis le soufflet et la joue ! Je suis les membres et la roue, Et la victime et le bourreau ! Je suis de mon cœur le vampire, — Un de

changés en bêtes, ils s’enivrent D’espace et de lumière et de cieux embrasés ; La glace qui les mord, les soleils qui les cuivrent, Effacent lentement la marque des baisers. Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent Pour partir ; cœurs légers, semblables aux ballons, De leur fatalité jamais ils ne s’écartent, Et sans savoir pourquoi, disent toujours : Allons ! Ceux-là, dont les désirs ont la forme des nues, Et qui rêvent, ainsi qu’un conscrit le canon, De vastes voluptés

ou de dérèglement volontaire de tous les sens, conclusion de cet effort à la négativité, reconnaissance de l’Enfer et dédicace à Satan, en même temps qu’au lecteur. « Jadis, si je me souviens bien, ma vie était un festin où s'ouvraient tous les cœurs, où tous les vins coulaient. » : Jadis : plusieurs niveaux de sens. Biographique : le vert paradis des illusions enfantines suivi d’une crise existentielle très profonde dont on verra les caractéristiques exposées dans le paragraphe suivant. Mythique :