Le Concordat De Bologne

Le concordat de Bologne est en réalité signé à Rome le 18 août 1516, lors du Ve concile du Latran, entre le Pape Léon X et le chancelier Antoine Duprat qui représentait le roi de France François Ier. Largement conçu par l'humaniste Jean de Pins, il est le fruit des discussions engagées à Bologne en décembre 1515 entre François Ier, auréolé du prestige de sa victoire de Marignan, et Léon X. Il régit les relations entre l'Église catholique romaine et le roi de France jusqu'en 1790. Il donne au roi

l'Eglise de France, et la marque d'un esprit gallican, même si par la suite, le Pape et le Roi continuèrent à trouver des passe-droits selon leurs intérêts du moment. La pragmatique sanction de Bourges sera abolie par Louis XI et ensuite par la Concordat de 1516. 2) l’apport des juristes Grand débiteur de justice, le roi a pour office pricipal de la faire regner. En ce domaine il se heurte a d autres traditionnels détenteurs de justice et notamment l église qui entravent l affirmation de prérogative

récusa le principe de leur investiture par l'autorité laïque (11e s.) et Grégoire VII (1073-1085) mena une lutte acharnée contre Henri IV (1056-1106). Poursuivi par le fils de ce dernier, Henri V (1106-1125) cet affrontement aboutit au compromis du concordat de Worms (1122) : l'empereur renonçait à l'investiture des fonctions spirituelles, réservée à l'Église, et conservait la collation des biens et droits temporels qui y étaient attachés. c) Hugues de Saint Victor (le nouvel Augustin) (11e à 1141)

règle de façon originale le probleme permanent des rapports de l'Eglise et de l'Etat (A). Avec les bases stables que pose le gallicanisme, le roi va pouvoir finir d'achever pleinement et entierement son autorité sur l'Eglise de France grace au concordat de bologne(B). A) aperçu de l'organisation générale de la hierarchie de l'Eglise. Le gallicanisme a faillit aboutir à un schisme, à une coupure totale avec Rome. Cependant ici, l'autorité du Pape n'est pas contestée en matière de foi ; mais elle

de Pise, Alexandre V. Cette situation sera finalement réglée par le concile de Constance avec l’élection d’un seul et unique pape, Martin V qui regagnera Rome le 22 septembre 1420. Ensuite c’est au tour de le roi François 1er qui négocie le concordat de Bologne grâce à sa victoire de Marignan qui va régir l’Eglise de France jusqu’à la révolution. Il régit les relations entre l’Eglise catholique romaine et le roi de France jusqu’en 1790. Il donne au roi de France un pouvoir sur l’Eglise dans son royaume

Commentaire de TexteLa Grand’monarchie de France Claude de SeysselJe veux montrer que la monarchie de France est gouvernée par trop meilleur ordre que nulle des autres dont nous ayons connaissance à présent et dont peut-être il soit mémoire par histoire ancienne […]Vivant le roi selon la loi et religion chrétienne, ne peut faire choses tyranniques. Et s’il en fait quelqu’une, il est loisible à un chacun prélat ou autre homme religieux bien vivant et ayant bonne estime envers le peuple, le lui remontrer

en des rapports de l’homme avec la puissance divine. On est sous la révolution (1789-1799) avec ouverture sur le Concordat de 1801. L’état français prend en compte le traitement du fait religieux et notamment de la liberté religieuse. La religion catholique est la religion d’état sous l’AR. Rappel des rapports de force entre le Roi et le Pape. On peut rappeler le concordat de Bologne en 1516 : acte gallican càd qu’il s’agit d’un ensemble de principes juridiques qui tendent à assurer l’autonomie de

Concordat : Txt juridique, plus spécifiquement diplomatique puisque le concordat est un traité, ratifié le 15 juillet 1801 au terme de négociations difficiles entre le gouvernement français et le saint siège. 17 articles précédé d’un Préambule. Napoléon : 1769-1821, il est premier consul. Louis VII : Contexte : suite au coup d’état du 18 Brumaire de l’an 7 Sur le plan constitutionnel et politique, le consulat se caractérise par un renversement institutionnel, puisque l’exécutif est renforcé

et restreint les effets de l'excommunication et de l'interdit. C'est l'apogée du gallicanisme politique. Le concordat de Bologne est signé en 1516, lors du Ve concile du Latran, entre le Pape Léon X et le chancelier Antoine Duprat qui représentait le roi de France François Ier. Ce concordat mit fin à la Pragmatique Sanction de Bourges et tempéra le gallicanisme. Le concordat de Bologne permet au roi de fidéliser la noblesse.

bénéfices ecclésiastiques et c'est bientôt le chaos. Aussi, une solution est recherchée par l'intermédiaire d'un Concordat. – Le Concordat de Bologne de 1516. Un premier concordat, passé entre Eugène IV et Charles VII échoue, sans grande surprise, considérant la personnalité des protagonistes, fossoyeurs de l’indépendance de l’Eglise de France au nom d’intérêts matériels. Un deuxième concordat, dit d'Amboise, passé en 1472, entre Sixte IV et Louis XI propose l'abrogation de la Pragmatique,  mais le